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Société/Environnement

Gabon: le CNEDDT et Autobilan agréé, se seraient-ils rendus coupables de fraude douanière?

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C’est cela que semble révéler la procédure de réquisition initiée par l’administration douanière courant juin 2021, sur un camion de marque MAN du centre de contrôle technique Autobilan agréé. La société se serait passée de toutes obligations douanières, pour faire immatriculer ledit camion en immatriculation normale (plaque jaune indiquant le paiement de l’ensemble des taxes douanières), alors qu’il avait été maintenu en immatriculation temporaire (IT) dans l’attente de la régularisation desdites taxes. Une manœuvre indélicate que le centre de contrôle aurait accomplie avec le concours le Centre national d’édition et de délivrance des documents de transports (CNEDDT) qui a la charge d’établir les cartes grises pour tous les véhicules sur l’étendue du territoire national

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Pour mieux la comprendre, il faut remonter en 2010, au moment des faits, lorsque la société Autobilan agréé aurait sollicité de la part des services de Douane, la possibilité de mettre son camion de marque MAN importé pour l’exécution de ses missions de contrôles techniques poids lourds, ainsi qu’une exonération de droit de Douane et toutes autres taxes qui s’imposent dans les importations de véhicules au Gabon. Toutes choses qui lui auraient été accordées pour la durée d’un an, sous condition du paiement d’une caution, pour permettre à la société de rentabiliser son investissement et par la suite s’acquitter de toutes les obligations fiscales dont elle a été exonérée. Le véhicule aurait alors été placé sous le régime d’Admission Temporaire Normale (IT) en attendant le paiement des droits de Douanes. 

Seulement 10 ans plus tard, en août 2020, la Direction générale des transports terrestres (DGTT) aurait établi une première carte grise audit camion, confirmant son immatriculation sous contrôle douanier, en IT. Le même signataire de la DGTT aurait établit une seconde carte grise pour le même véhicule, cette fois avec une immatriculation civile (plaque jaune). Pendant ce temps, la Douane attendait que la société Autobilan Agréé se présente munie d’une quittance du Trésor public énumérant le paiement de la caution et des droits de Douanes après l’exonération dont elle a bénéficié, pour se faire établir un certificat lui permettant de passer  d’une immatriculation temporaire à une immatriculation civile. 

Mais, quelle ne fut pas la surprise des contrôleurs douaniers de découvrir que pour ce camion non seulement les responsables de la société Autobilan Agréé se seraient passer de toutes obligations requises par l’administration de Douanes. Ils ont alors lancé une procédure de réquisition sur le camion ainsi que l’équipement de contrôle technique concerné. Une action qui vient ainsi conforter la position des membres de la société civile, qui n’ont de cesse de déplorer des pratiques mafieuses du centre de contrôle technique Autobilan agréé, qui ne cesse de  briller par des actes de délinquance, qui peuvent être à l’occasion d’importants dommages pour les populations locales.

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Faits Divers

Zita OLIGUI aux côtés de la famille de « la petite Esther »

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La Première Dame du Gabon, Zita OLIGUI NGUEMA, a rendu une visite de compassion à la famille de la petite Esther Ludivine MOUSSAVOU EYANG MBA, victime d’un crime odieux. Lors de cette rencontre, elle a exprimé sa profonde sympathie et son soutien indéfectible aux parents de la victime.

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« En tant que mère, j’ai tenu à être aux côtés de ses parents pour leur exprimer ma profonde compassion et leur assurer mon soutien« , a-t-elle déclaré. Réaffirmé sa volonté que justice soit rendue dans toute sa vérité et sa rigueur.

Elle a souligné l’importance de protéger les enfants et de prendre des mesures pour prévenir de tels actes. « Protéger nos enfants est une responsabilité collective. Nous devons agir ensemble pour préserver notre humanité et défendre l’avenir de notre pays« , a-t-elle ajouté.

La Première Dame a conclu en exprimant sa tristesse et sa solidarité envers la famille de la victime. «Ma petite Esther, ton nom restera à jamais gravé dans nos cœurs», a-t-elle dit. Cette visite est un signe de son engagement à soutenir les familles touchées par de tels drames et à promouvoir la protection des enfants au Gabon.

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Société/Environnement

La Turquie dote la province de la Ngounié d’une centrale à gaz de 1000 MW

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Après la récente visite officielle du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA en Turquie, plusieurs accords ont été signés entre ces deux pays, afin de renforcer leurs liens diplomatiques. Au cours de ce séjour, un protocole d’accord a été signé à Istanbul, le 6 Août 2025, entre le ministre de l’Accès Universel à l’Eau et à l’Énergie, Philippe TONANGOYE  et le PDG du groupe turc Aksa Energy. À cet effet, cette entreprise va doter la Ngounié d’une centrale à gaz de 1000 MW.

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En effet, cet accord a été signé en présence du Chef de l’État lors du Forum d’affaires et d’investissements Turquie–Gabon. L’objet principal de ce partenariat est le financement, la construction, et l’exploitation d’une centrale électrique à gaz d’une capacité de 1 000 MW. Cette infrastructure sera implantée entre Mandji Ndolou et Fougamou, ville situé dans la province de la Ngounié, au sud du pays. Elle va améliorer le réseau énergétique nationale.

Avec cette nouvelle acquisition, le Gabon espère non seulement répondre à la demande croissante en électricité, mais également espère renforcer son attractivité économique en garantissant une alimentation énergétique stable aux investisseurs et à l’ensemble des population du pays.

Ce projet s’inscrit dans la mise en œuvre de l’une des feuilles de route du gouvernement, axé sur l’accès à l’eau et à l’électricité, afin de développer le secteur énergétique. Celui-ci reflète la volonté des autorités de faire du Gabon une nation souveraine sur le plan énergétique, à travers des partenariats solides et responsables.

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Justice

Nourredine BONGO, Ian Ghislain NGOULOU, Brice LACCRUCHE ALIHANGA désigne ses bourreaux

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L‘ancien directeur de cabinet d’Ali BONGO ONDIMBA, Brice LACCRUCHE ALIHANGA, a récemment accordé une interview émouvante et dérangeante à TV5Monde. Il y décrit ses quatre années de détention dans des conditions inhumaines, qualifiant cette période d’« enfer organisé ». Selon lui, sa détention était une « exécution lente et froide d’un adversaire devenu gênant pour le système » orchestrée par le clan BONGO, plus précisément Nourredine BONGO VALENTIN et son bras droit Ian Ghislain NGOULOU.

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Les accusations contre le clan BONGO

Brice LACCRUCHE ALIHANGA accuse le duo Nourredine BONGO / Ian Ghislain NGOULOU d’avoir orchestré une campagne de répression visant à l’effacer du paysage politique. Il relate une visite de Ian Ghislain NGOULOU en prison, où celui-ci lui aurait dit qu’il portait ses vêtements, vivait chez lui et qu’il serait condamné à 25 ou 30 ans de prison après les élections. Cette déclaration illustre, selon lui, la logique d’un pouvoir qui confondait rivalité politique et anéantissement physique.

Un système mafieux

BLA comme ceux qui l’affectionnait a qualifié le système BONGO-VALENTIN de « mafia » ou de « cartel », où la loyauté absolue était exigée et la dissidence condamnée. Il affirme que sa chute n’était pas liée à des erreurs de gestion ou à une rupture politique, mais relevait d’une stratégie planifiée pour neutraliser toute concurrence à la montée au pouvoir de Nourredine BONGO VALENTIN.

Conséquences et questions en suspens

Ce témoignage soulève des questions fondamentales sur la justice et la démocratie au Gabon. Si les méthodes décrites par LACCRUCHE ALIHANGA sont avérées, elles révèlent l’existence d’un État parallèle où règlements de comptes, humiliations personnelles et instrumentalisations de la justice dictent les règles du jeu politique. Aujourd’hui, le Gabon est face à son histoire et la question de savoir si la vérité finira par triompher d’un système bâti sur la peur, le silence et la répression reste en suspens.

Réactions et perspectives d’avenir

Brice LACCRUCHE ALIHANGA a changé de camp tout comme le pouvoir a changé d’épaule depuis la chute de son bourreau. Aujourd’hui, il soutient l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), parti du président Brice OLIGUI NGUEMA, par ailleurs tombeur d’Ali BONGO. Il espère contribuer à un changement réel au Gabon en dénonçant les mécanismes de l’ancien régime et en soutenant une justice équitable. Son témoignage pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays, notamment à quelques semaines des élections législatives et locales.

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