International
Adhésion du Gabon au Commonwealth: relance précipitée du dossier BMA, “un stratagème cousu de fil blanc” par Paris?

Voilà quelques jours maintenant que le président gabonais Ali BONGO ONDIMBA (ABO) en séjour de travail à Londres enchaîne des rendez-vous, envie de consolider les relations entre les deux pays et par là même réaffirmer la ferme volonté du Gabon à adhérer au Commonwealth. Une décision qui, semble-t-il, a du mal à être acceptée à Paris, qui a remis au goût du jour le dossier des Biens mal acquis (BMA) avec la mise en examen du groupe BNP Paribas, le 11 mai 2021. Coïncidence ou maladroite stratégie de riposte? À Libreville, affirme t-on, «la ficelle est un peu grosse».
Après le Mozambique en 1995 et le Rwanda en 2009, le Gabon pourrait rejoindre la liste des pays africains non anglophones à adhérer à l’organisation concurrente à la francophonie, à l’occasion du prochain sommet du Commonwealth prévu à Kigali, au grand désarroi d’une France qui ne tarirait pas d’effort pour contrecarrer les plans du pays africain, usant même d’une certaine instrumentation de sa justice. Laquelle a procédé manu militari à la mise en examen de la première banque française, BNP Paribas, le 11 mai dernier pour «blanchiment de corruption et de détournement de fonds publics» dans l’affaire dite des «biens mal acquis», alors qu’Ali BONGO était reçu ce même jour par la secrétaire générale du Commonwealth, Patricia SCOTLAND.
Selon un journaliste français, fin connaisseur de l’Afrique et de ses relations avec la France, «Paris voit d’un très mauvais œil le fait que l’un des pays du champ, comme on disait autrefois, puisse prendre son indépendance sur le plan diplomatique et parte rejoindre la grande organisation rivale de la Francophonie (…) Après le Rwanda qui avait fait de même en 2009, cela pourrait créer un dangereux précédent car le Gabon était jusqu’à présent considéré comme très francophile, en tout cas sans atavisme anglophone particulier». D’autant que «le fait que la décision du Gabon intervienne quelques mois seulement après le Brexit ne fait qu’exacerber la colère de Paris qui, sur tous les dossiers, s’emploie à mettre des bâtons dans les roues de Londres».
Au Gabon, le but de la manœuvre ne fait aucun doute, tant la justice française aurait souvent été utilisée pour servir des desseins politiques. «La ficelle est un peu grosse», a raillé un ministre de la République, poursuivant que «dans ce dossier ni le président de la République Ali BONGO ONDIMBA, ni son épouse, ni ses enfants ne sont mis en cause». À son sens le procédé du pouvoir français, pourrait plutôt «contreproductif» dans la démarche qu’il apparente à un «stratagème cousu de fil blanc». En effet, assure-t-il, «cela ne contribuera qu’à nous pousser un peu plus vite dans la sphère d’influence anglophone».
Quoiqu’il en soit, l’agenda des derniers événements laisse mûrir un doute quant aux objectifs visés par la France qui serait dans l’incertitude d’un départ du Gabon de la zone francophone. Pourtant de l’autre côté, le Gabon, semble maintenir la dynamique à rejoindre le camp rival, dont une délégation a effectué une visite à Libreville, une dizaine de jours plus tôt.
Afrique
OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail

Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.
Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.
Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
International
L’OEACP souhaite accompagner le Gabon tout au long du processus de Transition

Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a reçu ce jour en audience le groupe d’Ambassadeurs de la Région Afrique Centrale de l’OEACP.
Les échanges étaient essentiellement axés sur les questions relatives au processus de transition dans notre pays, un processus que les hôtes du Chef de l’Etat ont d’ailleurs tenu à féliciter.
En outre, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec monsieur Georges Rebelo Pinto CHIKOTI, Secrétaire Général de l’OEACP. Une entrevue portée également sur le processus de transition , notamment l’élaboration du code électoral et le respect du chronogramme de la Transition.
En outre, le Président de la République et son hôte ont évoqué l’organisation du dernier Référendum qui a vu l’approbation du peuple gabonais. Pour le Secrétaire Général de l’OEACP, le Gabon demeure un pays important au sein de ladite organisation.
Tout en exprimant ses encouragements au Chef de l’Etat pour son action en faveur du Gabon, le Secrétaire Général de l’OEACP a exprimé le vœu d’accompagner notre pays tout au long du processus de Transition ainsi que pour les prochaines consultations nationales.
International
D’une pierre deux coups, à Bruxelles, OLIGUI NGUEMA rencontrera Charles MICHEL & la communauté gabonaise

Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA est arrivé ce lundi, 25 novembre 2024, à Bruxelles en Belgique dans le cadre d’une visite de travail. En effet, à l’invitation de monsieur Charles Michel, Président du Conseil Européen, le Chef de l’Etat prendra part le 26 novembre à une séance de travail avec les autorités du Conseil Européen et de la Commission Européenne au siège de l’instance institutionnelle.
Ces séances de travail entre le Chef de l’Etat et les autorités de l’UE témoignent de l’importance que l’institution accorde à notre pays et particulièrement au processus de Transition entamé le 30 août 2023.
Pour rappel, le Président de la Transition et le Président du Conseil Européen se sont rencontrés aux USA en marge du Sommet de l’Avenir qui s’est tenu en septembre dernier à New York . Une rencontre au cours de laquelle les deux hommes avaient évoqué la coopération entre le Gabon et l’UE ainsi que les questions de paix, de sécurité, de développement et de diversification économique et environnementale. Le président du Conseil Européen avait saisi ces moments pour exprimer la volonté de ladite institution d’accompagner la Transition.
Ce séjour du Chef de l’Etat à Bruxelles sera également l’occasion de rencontrer la communauté gabonaise vivant en Belgique.