Justice
Tchibanga: 10 ans de prison pour meurtre & viol sur mineure de moins de 15 ans
Depuis le 19 avril 2021, grâce à la première session criminelle qui se tient à Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga, deux compatriotes gabonais, notamment Jean Norbert MIHINDOU MFOUBOU et Jean Louis MBOULOU MBOUMBA, ont écopés de 10 ans de réclusion criminelle pour des affaires, respectivement, d’assassinat et viol sur mineure de moins de 15 ans.
Dans le première audience présidée par le premier président de la cour d’appel judiciaire de Mouila, Alain Rock NDANGA-MAMBOKA lié à l’assassinat de Sylvestre MOUNOMBI-MINHINDOU trouvé mort le 27 avril 2014. L’accusé, Jean Norbert MIHINDOU MFOUBOU, a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.
Les faits se sont déroulés en avril 2014 à Tchibanga, quand Florent BOUSSOUGOU MOUKETOU est contacté par, Papa Diop, qui souhaite se procurer pour la modique somme de 1million de francs du sang humain frais pour des besoins personnels. C’est ainsi que Sylvestre MOUNOMBI MIHINDOU sera vidé de son sang à l’aide d’une seringue et jeté dans une rivière, au village Maraisseva.
À la barre, Jean Norbert MIHINDOU MFOUBOU a déclaré que son rôle n’a été que d’aider son complice à porter le corps de leur victime jusqu’à la rivière. «C’est BOUSSOUGOU qui l’a tué malgré les supplications du défunt, il a continué à l’administrer les coups, ensuite, il m’a demandé de l’aider à tirer le corps jusqu’à l’eau», a-t-il avoué. Sans oublié que l’assassin décédé en détention lui aurait exigé de fermer la bouche pour la somme de 40 000 francs, qu’il aurait au passage refusé.
Dans la seconde affaire, lié au viol sur mineure de moins de 15 ans, Jean Louis MBOULOU MBOUMBA, un quadragénaire gabonais de souche, a également écopé de 10 ans de réclusion criminelle. Il a profité de la confiance de ses voisins pour abuser sexuellement de F.B, âgée de 12 ans au moment des faits, qui faisait aveuglément confiance à Tonton Jean qui nourrissait des projets machiavéliques à son égard.
Le forfaitaire avait plusieurs fois fait des attouchements intimes à l’enfant pendant que ses parents étaient absents. Mais, ce 16 octobre 2019, le délinquant sexuel était loin de s’imaginer que c’était son dernier jour. «J’étais à la douche, il a surgi et m’a plaquée contre la tôle. Puis il a introduit son doigt dans mon intimité en le tournant avec violence. J’avais très mal qu’il a fini par arrêter et s’en aller. En sortant, je pleurais et c’est là que ma tante m’a questionnée, je lui ai tout dit jusqu’aux menaces qu’il proférait contre mon silence», a douloureusement témoigné la victime.
En rappel, tel que le mentionne l’“Agence Gabonaise de Presse” (AGP) durant l’audience pour les deux affaires, Le procureur général près la cour d’appel judiciaire, Simplice MOUNDOUNGA NZIENGUI et l’avocate générale près la cour d’appel, Marie Diane Mauricette MFOUMOU, ont, en réquisition, proposé la perpétuité.
Mais, en dernier ressort la Cour, a déclaré les deux Jean coupable des faits reprochés, et les a condamnés à 10 ans de réclusion criminelle.
Justice
1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?
Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet, à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.
En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.
À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”.
Justice
Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?
Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.
Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.
La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?
Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.
Justice
Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main
Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.
La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».
Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord.