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Société/Environnement

Gabon /Suppression du rôle de chef de famille: “Lorsqu’on a trop de pouvoirs, on en abuse”, dixit Honorine NZET

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Interrogée récemment par le quotidien L’Union (N°13590), sur les modifications apportées au code civil, quant aux dispositions qui suppriment le rôle de chef de famille, la sénatrice du Woleu-Ntem, Honorine NZET BITEGHE a laissé entendre que celles-ci loin de bouleverser l’organisation des ménages, vient plutôt l’améliorer. Pour cette défenderesse des droits de la femme, il n’est pas rare de voir l’individu qui dispose du maximun des pouvoirs abuser de leur usage, même au sein du foyer. 

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Depuis l’annonce des modifications apportées au code civil gabonais, des commentaires ne cessent de fuser et principalement sur les réseaux sociaux où les interprétations des textes laissent parfois à désirer. Mais ramenant les choses dans un contexte qu’elle ne connaît que trop bien, pour avoir consacré sa vie à défendre les femmes victimes de violences de tous genres, la lauréate du prix d’Agathe OKOUMBA d’OKWATSEGUE rappelle dans un premier temps qu’en matière d’égalité des genres, «dans un ménage, c’est une merveilleuse complémentarité entre époux que les juristes appellent égalité». 

Rechignant la position des femmes qui refusent de voir en elles-mêmes des «moteurs» et non des «martyrs», et qui persistent à maintenir devant leurs yeux «le voile de la culture négative», la magistrate soutient que de nombreuses ambitions, compétences et capacités sont étouffées par de nombreux époux qui cantonnent leurs partenaires au foyer, non par amour, mais pour mieux les contrôler. Car, s’attriste-t-elle, «lorsqu’on a trop de pouvoir, on en abuse». un avis jusqu’ici couvert par la loi, faisant de la femme non pas une vraie partenaire, mais «des éternelles mineures assistées sous perfusion, entrain de pleurnicher à longueur de journée, alors que dorment en chacune d’elles des talents à mettre à la disposition de leurs foyers et leur Nation», a-t-elle poursuivi. 

Autoriser une cogestion du foyer entre les époux ne doit pas faire naître un sentiment de rivalité, de concurrence au sein de la famille. En effet, «les époux ne sont pas des ennemis», et doivent désormais apprendre à faire valoir pour le bien de la famille une réelle complémentarité. Car, «il y a des femmes qui sont en réalité au-dessus de leurs époux en termes de gestion et de planification (…) Une femme peut faire mille choses en même temps pour le bien du foyer. Le chômage par exemple entraîne certains hommes au suicide. Or, la femme trouvera toujours quelque chose à faire et à donner en temps de famine ou de détresse», a-t-elle ajouté.

Si les mesures ont déjà soulevé de nombreux débats sur la toile, parmi lesquels le versement de la dot par chacun des conjoints au nom du principe égalitaire, repris d’ailleurs par l’opposant Jean-Gaspard NTOUTOUME AYI qui s’interrogeait sur Facebook, «le Code civil va consacrer l’égalité homme-femme. J’approuve. Maintenant, qui va verser la dot ?», la réponse de celle qui fut présidente du tribunal d’Oyem, une trentaine d’années plus tôt, en fera peut-être réfléchir plus d’un. 

«Dans une salle de classe, il y a un enseignant qui donne une même leçon à 15 élèves, aux mêmes heures et dans les mêmes conditions. Pourquoi il y a certains élèves qui vont avoir 18/20 et d’autres 2/20? C’est le niveau de compréhension qui diffère entre ces élèves. Ce sera la même chose pour cette réforme. Ceux et celles qui profiteront de la réforme pour faire du désordre, eh bien, ce désordre va les rattraper». Une conclusion, qui devrait amener nombre de citoyens à mieux comprendre ces réformes afin de ne pas se laisser prendre au piège.

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Faits Divers

Ngounié : Une baignade mortelle à la rivière Biroundou

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Les habitants de Lébamba, chef lieu du département de louétsi-wano sont touchés par le drame qui s’est passé, ce 24 Juin 2025 au sein de leur localité. Le décès brusque d’une compatriote âgé d’une trentaine d’années Bénédicte LÉKOSSI plus connue sous le pseudonyme “maman béné” qui a trouvé la mort pendant sa baignade dans la rivière Biroundou.

Les faits se sont déroulés aux alentours de 8h30, la concernée qui a une réputation de grande cultivatrice et commerçante, s’est rendu à la rivière pour y faire sa lessive, accompagnée de ses deux enfants de bas âges. À la fin de celle-ci, la jeune dame a décidé de prendre un bain, quand vient le moment de se rincer, les personnes présentes l’ont vu s’écrouler de la tête aux pieds dans l’eau. Propos révélés par une source proche du dossier au micro de nos confrères de « l’union ».

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Malgré le transport de cette dernière par des personnes présente, lors du drame à la clinique de Bongolo, le personnel médical ne fera que constater le décès. D’après l’expertise de l’équipe médicale, elle est morte après sa chute dans l’eau. Aucun signe de violence n’a été aperçu sur le corps de “maman béné” que les habitants du même quartier ont vu vendre son manioc à la veille au marché municipal.

Toujours étant douce, calme et souriante de son vivant, la jeune compatriote s’en est allée, laissant 5 enfants désormais orphelins de mère. À la suite de cette triste fin, la brigade locale de la gendarmerie sont actuellement en pleine enquête pour déterminer les raisons de ce décès.

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Société/Environnement

OLIGUI NGUEMA participe à la cérémonie sacrée ÉVANDAGANYÈ de la communauté Mpongwè

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Le samedi 28 juin 2025, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré de sa présence la cérémonie sacrée Évandaganyè, organisée par la communauté Mpongwè au sein de la Chefferie traditionnelle EKA, dans la province de l’Estuaire. Cet événement spirituel d’une portée culturelle profonde a également réuni les communautés Nkomi, Orungu, Simba, Benga, Akele et Sekiani, témoignant d’un élan commun vers la réconciliation et la cohésion nationale.

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ÉVANDAGANYÈ : rituel ancestral de purification et d’unité

Propre à l’ethnie Mpongwè, la cérémonie ÉVANDAGANYÈ est un rituel traditionnel de purification, de pardon et de réconciliation. Elle incarne les valeurs fondamentales de paix, de dialogue et de transmission intergénérationnelle. Dans un contexte de renouveau politique et social, cet événement a revêtu un caractère particulièrement fort, en rassemblant les forces vives de plusieurs communautés autour des mêmes aspirations de paix, de respect mutuel et de solidarité.

Un acte symbolique fort du Chef de l’État

En prenant activement part à cette procession sacrée, le Chef de l’État a réaffirmé son attachement profond aux valeurs culturelles et spirituelles qui fondent l’identité gabonaise. Sa présence traduit un message clair : la culture n’est pas un vestige du passé, mais un levier essentiel pour construire une société forte, réconciliée avec elle-même, et ancrée dans ses racines.


Par ce geste, le Président OLIGUI NGUEMA réaffirme sa volonté de préserver et de valoriser le patrimoine immatériel national, dans un esprit de respect des traditions, d’unité nationale et de cohésion sociale. Il rappelle également que le dialogue avec les autorités traditionnelles et les communautés locales est un pilier fondamental de son action politique.

Vers une renaissance culturelle nationale

La cérémonie d’Évandaganyè s’inscrit dans une dynamique plus large de reconnaissance des cultures locales comme éléments structurants de la nation. Elle appelle à une réappropriation des savoirs ancestraux, à la promotion du vivre-ensemble, et à la transmission des valeurs aux jeunes générations.

Le Chef de l’État a, par cette démarche, lancé un signal fort en faveur d’un renouveau culturel et identitaire, dans un Gabon qui se veut en paix avec son histoire, tourné vers l’avenir, mais solidement enraciné dans ses valeurs profondes.

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Société/Environnement

Assemblée annuelle d’Afreximbank /Délestages: OLIGUI NGUEMA signe portant sur la construction de 3 centrales thermiques

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Séjournant dans la capitale nigériane à l’occasion de la 32ᵉ Assemblée annuelle de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a pris part ce 27 Juin 2025, à Abuja, la cérémonie  de clôture de cette importante rencontre économique panafricaine. Placée sous le thème « Bâtir l’avenir sur des décennies de résilience », cette édition met l’accent sur l’accélération des opportunités commerciales, la stimulation des investissements et la promotion de l’innovation sur le continent africain.

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Elle constitue l’un des plus grands rendez-vous de dialogue économique et politique de haut niveau en Afrique. Cet événement d’envergure a vu la participation de nombreuses personnalités de renom, à l’instar de plusieurs Chefs d’État africains, d’anciens dirigeants, ainsi que des ministres, des gouverneurs de banques centrales, des investisseurs et chefs d’entreprises venus d’Afrique, des Caraïbes et d’ailleurs, les principaux leaders africains en matière d’innovation commerciale.

Ce fut également l’occasion pour les dirigeants africains d’insister sur l’importance de la confiance en économie, laquelle repose notamment sur la modernisation des infrastructures, le renforcement des capacités énergétiques et l’implication active du secteur privé, dans un environnement international souvent contraignant.

La participation du Gabon à ce forum stratégique s’inscrit dans une dynamique de coopération économique continentale, de financement du développement et d’intégration régionale. Elle vise à positionner notre pays comme un partenaire économique crédible, à attirer des ressources et à défendre ses intérêts dans les échanges panafricains.

Prenant part à la Session présidentielle, le Chef de l’État a mis en avant les opportunités d’investissement qu’offre le Gabon, tout en réaffirmant les priorités nationales en matière de transformation locale des ressources, de diversification économique et de développement des infrastructures stratégiques.

À cette occasion, deux accords majeurs ont été signés entre le gouvernement gabonais et Afreximbank, le premier portant sur les secteurs de l’énergie, du manganèse et des infrastructures ferroviaires, le second, sous forme de facilité cotée, conclu entre la banque REBA et le ministère de l’Économie et des Finances, destiné à soutenir les investissements dans le secteur énergétique. Il concerne notamment le financement de la construction de trois centrales thermiques d’une capacité totale de 300 mégawatts, visant à résorber les pénuries d’électricité au Gabon.

En marge de cette Assemblée, le Président de la République s’est entretenu en tête-à-tête avec Son Excellence Bola Ahmed TINUBU, Président de la République Fédérale du Nigéria. Cette rencontre a permis de réaffirmer les liens historiques entre les deux nations, vieux de 50 ans, et d’explorer de nouvelles perspectives de coopération bilatérale dans le cadre du renforcement de l’intégration africaine.

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