Santé
Gabon /Covid-19: lancement de la campagne de vaccination à l’hôpital Jeanne EBORI
Au lendemain de la réception du plan national de vaccination par Ali BONGO ONDIMBA, le Gabon a entamé, ce mardi 23 mars, sa campagne de vaccination contre la Covid-19. Le premier récipiendaire d’une des doses du sérum des laboratoires chinois Sinopharm n’est autre que Pr. Jean François MEYE, professeur de gynécologie obstétrique et médecin à la Fondation Jeanne Ebori et doyen de la Faculté de médecine.
Le Gabon est considéré à l’échelle de l’Afrique comme l’un des pays les plus efficaces dans la riposte face à la Covid-19 depuis l’apparition du nouveau coronavirus sur son territoire en mars 2020. Malgré cela, depuis la fin de l’année, le pays est frappé par une seconde vague, particulièrement meurtrière. Plus de 40 % des décès ont eu lieu depuis le début de l’année, avec en plus un nombre d’hospitalisations qui a explosé.

Ce contexte sanitaire toujours aussi préoccupant pour les autorités a rendu nécessaire l’utilisation de solutions alternatives pour juguler les effets de la seconde vague de l’épidémie. Parmi ces solutions, la vaccination figure en bonne place. Comme l’a souligné le porte-parole de la Présidence, Jessye ELLA EKOGHA, «la vaccination apparaît comme la principale porte de sortie de cette crise sanitaire».
Au sujet de la vaccination, la priorité étant donnée aux personnels soignants, cela n’apparaît pas illogique que la première personne vaccinée contre la Covid-19 soit un médecin, en l’occurrence le professeur et doyen Jean François MEYE de l’hôpital Jeanne EBORI. Mais pour renforcer la confiance dans le vaccin, le plus haut sommet de l’Etat entend montrer l’exemple en procédant aussi à la vaccination des membres du Gouvernement. Ali BONGO ONDIMBA a également affirmé hier, qu’il se fera vacciner.
La campagne de vaccination est donc bel et bien lancée et dans les prochains jours, toutes les cibles prioritaires auront droit à une injection du sérum chinois. Le Gabon dispose à ce jour de 100 000 doses du vaccin produit par le laboratoire Sinopharm, dont l’efficacité tourne autour de 80%. Des lots importants du vaccin russe Spoutnik-V, lui aussi très efficace (à 92 % selon les études internationales, ndlr), seront réceptionnés très prochainement de même que les vaccins occidentaux via l’initiative Covax de l’OMS.
Ajoutons que plus vite la population sera vaccinée, plus vite les mesures de restriction et de protection pourront être levées, au plus grand soulagement des populations. Pour preuve, en Israël, pays très largement avancé en matière de vaccination, la vie commence à reprendre normalement. Une perspective à laquelle les gabonais peuvent aussi prétendre, pourvu que le respect des mesures barrières demeure rigoureusement et que la vaccination soit diffusée au plus grand nombre.
Santé
eGabon-sis: la Banque mondiale évalue les progrès du projet
Le Gabon a franchi une étape importante dans la modernisation de son système de santé grâce au projet eGabon-SIS, un système d’information sanitaire numérique développé avec l’appui de la Banque mondiale. Une visite technique de suivi-évaluation a eu lieu récemment dans les centres de santé de Lalala et Glass, à Libreville, pour évaluer l’effectivité de la mise en œuvre de ce projet.
Le projet eGabon-SIS vise à améliorer la gestion des établissements sanitaires et la qualité des soins offerts aux populations gabonaises. Grâce à ce système, les hôpitaux du Grand Libreville sont désormais interconnectés, permettant un échange d’informations efficace entre les différentes structures de santé. Les patients peuvent ainsi bénéficier d’une prise en charge plus efficace et plus personnalisée.
Les parties prenantes, dont la représentante de la banque mondiale, Daria LAVRENTIEVS, ont pu constater les progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet. Selon Alberto Wenceslas Mounguengui Moudoki, président du comité technique du projet eGabon-SIS, «il y a une interconnexion effective entre hôpitaux du grand Libreville et aussi, il y a interopérabilité d’un système de santé».
Le médecin chef du centre de sanpté de Lalala, Dr Gisèle OGOULIGUENDE MIBINDZOU, a également souligné les avantages du système. Disant que «grâce à ce logiciel de gestion hospitalière, nous avons maintenant une meilleure gestion des patients. Aujourd’hui, le patient peut se retrouver dans différentes structures avec un identifiant unique, c’est un gain».
La Banque mondiale a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet. Daria LAVRENTIEVS, spécialiste principale en développement numérique de la Banque mondiale, a déclaré être «ravie d’apprendre que la gestion des visites est beaucoup plus efficace, je suis impressionnée d’apprendre qu’il y a échange d’informations. Maintenant, les patients peuvent retirer l’information qui a été soumise ici dans un autre hôpital».
Le gouvernement gabonais et la Banque mondiale continuent de travailler ensemble pour renforcer le système de santé gabonais et améliorer la qualité des soins offerts aux populations.
Santé
Octobre Rose: l’engagement sociétal de la Setrag en faveur de la cause
La salle polyvalente de la Setrag a servi de cadre, le vendredi 17 octobre 2025 à l’exposé de lancement du mois d’Octobre Rose au sein de la société d’exploitation du Transgabonais. Cette séance de sensibilisation qui a regroupé les femmes cheminots et animé par le Dr Avomo Nguema,Ep Ombaga a été presidé par le directeur général ,Christian MAGNI qu’assistait lemédecin Conseil de la la Setrag,Dr Franky IWANGOU.

Dans son propos introductif,le Dr Iwangou a rappelé qu’au sein de la Setrag existe une association des femmes cheminots qui sensibilise ses adhérentes sur les méfaits du cancer et les incite à se faire dépister. «Cet acte consiste à se donner espoir, vu que le mal fait peur.Le dépistage a un avantage.Car lorsque le mal est identifié précocement,la prise en charge est plus facile»,a indiqué le praticien.
Avant de poursuivre son propos en affirmant que, «durant ces séances de sensibilisation,l’on apporte des informations que beaucoup n’ont pas sur la maladie et des éclaircissements contre les doutes que certains malades peuvent avoir ». Le médecin conseil qui a insisté sur le gain gagné sur les sensibilisations. et les dépistages précoces s’est réjoui de la prise de conscience des femmes cheminots et leurs ayants droits.
Prenant la parole à son tour,l’oratrice du jour,le Dr AVOMO NGUEMA , Épouse OMBAGA a insisté sur l’importance du dépistage pour éviter des pertes en vie humaine.Pour elle ,le dépistage doit devenir une routine consistant à faire reculer le cancer dans notre société. « En 2025 ,il est impensable de perdre de vie parce que l’on ne se serait pas fait dépister à temps,car plutôt le cancer est isolé qu’il peut être guéri », a indiqué le Dr AVOMO NGUEMA,Ep.Ombaga qui a insisté sur le dépistage, lequel s’éffectue désormais à tout moment.
La sensibilisation des agents contre un fléau nocif,une obsession de la direction générale
Le directeur général de la Setrag,Christian MAGNI qui s’est réjouit de l’adhésion de ses collègues aux initiaves sanitaires a rappelé l’importance qu’attache son entreprise sur la sensibilisation sur les cancers féminins et masculins.
« Je remercie le Dr Avomo Nguema ,Ep Ombaga qui est venu sensibiliser les cheminots sur les cancers et conseiller les attitudes à adopter pour avoir une hygiène de vie saine devant permettre chacun de bien se porter « ,a dit le directeur général qui n’a manqué de rappeler qu’Octobre Rose est operation de routine qui s’étendra sur les 24 gares que compte le Transgabonais.
« Un homme bien portant est un malade qui s’ignore », a insisté le directeur général qui exorte ses collaborateurs et leurs familles respectives se faire dépister.Un message adressé à l’ensemble des travailleurs qui a l’a reçu parfaitement et devront faire des mois d’octobre et de novembre, des mois de lutte contre les cancers de tout genre.
Santé
Gabon : la digitalisation du système de santé en marche avec la dotation de matériel informatique
Le gouvernement gabonais a franchi, dans le cadre du programme eGabon-SIS, une étape importante dans la réalisation du projet d’instauration du Système d’Information de la Santé (SIS) dans les hôpitaux publics du pays. Le Ministre de l’Économie numérique, Mark Alexandre DOUMBA et le Ministre de la Santé, le Pr Adrien MOUGOUGOU ont procédé, ce 28 juillet 2025 à la dotation de 13 structures sanitaires en outils informatiques. Un acte qui témoigne de l’engagement du Gabon dans la digitalisation de son système administratif.

Le projet eGabon SIS vise à améliorer la qualité des soins de santé en permettant la collecte, la sécurisation et l’exploitation des données médicales. La dotation inclut 500 ordinateurs de nouvelles générations et le même nombre d’imprimantes, qui permettront aux hôpitaux d’être interconnectés et de partager les données relevant des dossiers médicaux des patients. Cette initiative devrait améliorer la qualité des soins de santé et faciliter la prise en charge des patients.

Dans ce contexte, a témoigné le ministre de l’Economie numérique, «nous sommes particulièrement heureux parce que c’est une des priorités du Chef de l’État sur la santé et la digitalisation». En effet, le projet de digitalisation de l’administration gabonaise, qui commence par le ministère de la Santé, montre l’engagement et la détermination du gouvernement de rattraper son retard sur d’autres nations africaines qui utilisent déjà ces nouvelles technologies. Ce projet, qui a démarré en 2016, est arrivé à une phase de maturité, ce qui démontre sa concrétisation.

À ce jour, plus de 835 professionnels de santé ont été formés aux bases de l’informatique et de l’outil internet pour faciliter l’adoption de cette nouvelle acquisition technologique. Selon le Directeur général adjoint du CHU mères et enfants, le Pr Simon ATEGBO, «il suffit maintenant de continuer à renforcer les capacités pour que l’utilisation soit la plus optimale possible».
Par ailleurs, remerciant les autorités, a également souligné que «ce projet est innovant, car l’ère du numérique est un moment extrêmement important qui permet de prendre de bonnes décisions pour la prévention et le suivi des patients».
La prochaine étape du programme eGabon-SIS consistera à améliorer la qualité du système interconnecté du logiciel de gestion. Dès qu’elle sera perfectionnée, la suite sera d’étendre cette opération dans les structures sanitaires publiques de l’intérieur du pays. De cette manière, les populations installées dans l’arrière-pays bénéficieront en temps réel de l’expertise des médecins experts en fonction à Libreville.








