Société/Environnement
Journée mondiale de l’eau: Sobraga engagée à optimiser sa consommation d’eau & le traitement des eaux usées

Avec des ressources en eau parmi les plus importantes de la planète, le Gabon a une responsabilité de premier plan dans la préservation de l’eau et la mise en place de modèles résilients. C’est pourquoi depuis plusieurs années, la Sobraga a mis en place une politique engagée pour l’optimisation de la consommation d’eau, le traitement des eaux usées et la disponibilité d’eaux de qualité au meilleur prix pour les populations.
“La place de l’eau dans nos sociétés et comment la protéger”, c’est le thème retenu pour la célébration de la Journée Mondiale de l’eau ce 22 Mars 2021. Cette thématique doit tous nous interpeller dans notre façon de consommer, dans notre façon de produire et dans notre engagement à préserver nos ressources en eau.
Soucieuse de protéger cette ressource essentielle, la Sobraga a mis en place depuis 2012, les premières stations de traitement des eaux usées du pays dans ses usines de Libreville et Port-Gentil. Cet investissement majeur permet de traiter 100% des eaux usées issues de son processus industriel.
Par ailleurs, depuis 2019, la Sobraga s’est engagée dans un programme d’économie d’énergies, où l’eau figure au premier plan. En modernisant son outil industriel et en accentuant ses travaux de maintenance préventive, la Sobraga entend rationaliser au maximum les dépenses en eau nécessaires à la production des boissons, au lavage des bouteilles consignées et au nettoyage des sites de production.
Enfin, la Sobraga travaille depuis une dizaine d’années pour proposer aux consommateurs gabonais un large choix d’eaux en bouteille de qualité internationale et aux meilleurs prix. En effet, les lancements de l’eau de source Akewa, ou encore de l’eau de table Aning’Eau à Port-Gentil, viennent agrandir la famille des eaux que propose l’entreprise.
Rappelons-nous que notre avenir et la viabilité de la planète que nous léguons à nos enfants dépend des choix que nous faisons aujourd’hui, et de notre capacité à changer nos modes de production et de consommation pour préserver durablement nos ressources en eau.
Société/Environnement
Déguerpissements Owendo , Plaine-Orety & Cie: la modernisation du grand Libreville à l’épreuve des faits

Depuis début Juin 2025, les populations de la Commune Libreville, puis celles d’Owendo vivent au rythme des opérations de déguerpissements aux fins de moderniser Libreville et sa périphérie. Avec en toile de fond les projets structurants axés sur l’intérêt général. Seulement, si cet objectif louable, initié par le nouveau Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), est compris de tous, la méthode utilisée interroge plus d’un. Quand elle ne laisse pas certains dans le désarroi total, elle suscite chez de nombreux autres compatriotes une psychose généralisée . Mais, sur quel fondement juridique s’appuie la puissance publique pour mener ces opérations de déguerpissement ?
Plaine-Orety, Derrière l’Assemblée nationale, les charbonnages, le carrefour SNI, Owendo et en perspective d’autres zones, l’objectif reste le même: arrimer la capitale gabonaise à d’autres villes modernes du continent. L’État dans sa volonté de contrôler et de maîtriser son domaine public mais également son domaine privé, a décidé de mener lesdites opérations. En effet, la “loi 14/63, du 8 Mai 1963” «fixant la composition du Domaine de l’État et les règles qui en déterminent les modes de gestion et d’aliénation», aussi bien de son domaine public que de son domaine privé en constitue le fondement juridique.
Il convient de préciser que l’Etat jusqu’à lors n’a procédé qu’aux déguisements des personnes des différents domaines précités. Appesantissons nous sur la notion de déguerpissement. Déguerpir : c’est l’action de chasser une personne qui occupe un espace qui ne lui appartiendrait pas ou non constructible. Aussi, il convient de préciser que la notion de déguerpissement n’est nullement encadrée par les textes et lois en vigueur en République gabonaise. De ce fait, l’État étant confronté à des impératifs multiformes a donc jugé de prendre les mesures qui s’imposent.
Contrairement à C’BON, le cas des démolitions d’Ali BONGO (ABO) en 2011 dans le cadre de l’opération baptisée « Libérez les trottoirs », avec pour argument majeur l’organisation d’un événement festif qu’était la Coupe d’Afrique des nations 2012 en fait jurisprudence. Détruisant au passage, comme l’indique aujourd’hui son ancien Premier ministre Alain Claude BILIE-BY-NZE (ACBBN), «des habitations, des commerces et des vies». Avec des effets tant attendus sur le plan économique.
Toutefois, ayant à cœur le bien être de ses concitoyens, l’actuelle administration face aux nombreux déguerpissements en cours à Plaine Orety et ses alentours a décidé de créer une commission mixte chargée de proposer des solutions « justes et équitables » pour toutes les parties concernées. C’est également le cas pour la commune d’Owendo où le Délégué spécial, le Gle de division Arnaud Sandri NOMBO, a d’ores et déjà indiqué un probable report des délais, allant de 48h pour certains, 72h pour d’autres à plus.
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Société/Environnement
Formation ferroviaire: 15 jeunes Gabonais diplômés du programme « Tremplin » porté par Setrag et Eramet

Le Gabon célèbre la première promotion du programme de formation « Tremplin » en ferroviaire. Quinze jeunes Gabonais ont reçu leurs diplômes lors d’une cérémonie solennelle tenue au siège de Setrag à Owendo, le 20 juin 2025. Cette initiative inédite, portée par la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) et le groupe minier Eramet, vise à créer un vivier local de professionnels capables de répondre aux besoins croissants du secteur ferroviaire gabonais.
Les bénéficiaires ont suivi une formation de 16 mois, alliant théorie et pratique, dans trois pays : le Gabon, le Maroc et la France. Ce programme, lancé en mars 2024, a permis aux jeunes ingénieurs d’acquérir des compétences pointues dans les métiers du ferroviaire.
Le représentant d’Eramet au Gabon, André MASSARD, a salué l’initiative comme étant «l’incarnation des valeurs du groupe : l’engagement et la performance». Le Directeur Général de Setrag, Christian Magni, a insisté sur l’importance de cette formation dans le paysage socio-économique actuel, soulignant l’engagement concret en faveur de l’emploi des jeunes.
Le gouvernement gabonais a également exprimé son soutien à cette initiative, qui s’inscrit dans les grandes orientations du Plan national de développement. Les diplômés sont appelés à jouer un rôle clé dans la modernisation et le développement du réseau ferroviaire national.
Cette première promotion du programme « Tremplin » est un exemple de collaboration réussie entre entreprises et institutions pour former la relève nationale et contribuer au développement économique du Gabon.
Société/Environnement
Réhabilitation de l’hôtel Re-Ndama: OLIGUI NGUEMA s’apprête à redonner au complexe hôtelier son lustre d’antan

Atout précieux du secteur hôtelier gabonais, le complexe hôtelier Re-Ndama, situé en plein coeur de Libreville, arborera très prochainement une façade plus élégante. Ce, grâce à la détermination du chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, à honorer ses engagements, dont l’un consiste à rendre aux gabonais leur dignité, par des actions concrètes. C’est dans cette optique que le chef de l’État a reçu en audience, ce 18 juin 2025, les représentants du groupe immobilier Achour Holding, pour la signature d’un accord historique portant sur la réhabilitation complète de la structure.

La signature de cet accord, amorce une nouvelle ère pour cet hôtel dont les murs aussi bien que les employés avaient été laissés à l’abandon de nombreuses années durant. Elle fait renaître l’espoirde nombreux employés demeurés au chômage, devoir restaurée leur dignité. Richesse du patrimoine national, l’hôtel Re-Ndama qui dans ses heures de gloire rimait avec qualité, beauté et aisance, pourrait à nouveau faire les beaux jours de l’activité touristique au Gabon.
«C’est un nouveau départ, un message fort que le président envoie à tous ceux qui ont cru être oubliés», s’est ému un ancien cadre de l’hôtel. En effet, avec ce projet, le chef du gouvernement réaffirme sa volonté de bâtir un Gabon nouveau, ancré dans le respect de son patrimoine et tourné vers l’avenir. La renaissance du Ré-Ndama, attendue depuis longtemps, pourrait bien devenir le symbole d’une nouvelle ère pour l’hôtellerie gabonaise.