Politique
JIDF 2021: Ali BONGO renforce la protection des femmes
Malgré plusieurs avancées qui ont permis au Gabon de se hisser dans le top 3 des pays d’Afrique Subsaharienne les plus exemplaires en termes de promotion et défense des droits de la femme, le sommet de l’Etat semble animé par une volonté d’aller encore plus loin sur cette lancée. Ali BONGO l’a réitéré à l’occasion de la célébration de cette Journée Internationale des Droits de la Femme, ce lundi 8 mars 2021 : « En la matière, notre pays sera concret, efficace et exemplaire. » Ce dernier a annoncé trois mesures qui feront l’objet d’un projet de loi prochainement.
Afin de passer d’une égalité femme-homme consacrée par le droit à une égalité de fait, beaucoup de chemin reste encore à faire. En effet, en dépit d’importants progrès, les chiffres sur la situation de la femme gabonaise demeurent préoccupants. Par exemple, 1 gabonaise sur 2 entre 15 et 19 ans subit une grossesse précoce; 78 % des femmes deviennent élèves-mères à 19 ans; 90 % des victimes de violences sexuelles sont des femmes; 83 % des victimes de violences économiques sont des femmes et elles sont 2 fois plus touchées que les hommes par le VIH/SIDA.
Face à cette situation alarmante, le numéro un gabonais a annoncé ce jour sur sa page Facebook
que de nouvelles mesures seront prises à travers notamment 3 projets de loi qui sont prêts et seront rapidement présentés en Conseil des ministres. Celles-ci, dans l’objectif de protéger davantage la femme gabonnaise dans son environnement.
Ainsi, les violences basées sur le genre et les violences conjugales seront désormais sanctionnées plus gravement. Par ailleurs, l’égalité totale entre les femmes et les hommes en matière de divorce pour faute sera instaurée et le divorce par consentement mutuel autorisé. Enfin, la spoliation des veuves, insupportable et encore trop fréquente violence patrimoniale, sera très sévèrement sanctionnée et, en cas de décès du conjoint, les femmes jouiront de droits égaux à ceux des hommes.
Sur le plan socio-juridique, les femmes victimes de violence bénéficieront également d’une prise en charge sans délai par l’Etat sur les plans à la fois clinique, psychologique et matériel ; de la gratuité du certificat médical délivré par les professionnels de santé en cas de violences. De lourdes sanctions seront prises dans le cas où un officier ou agent de police judiciaire viendrait à exercer une contrainte ou pression sur la victime en vue de l’amener à renoncer à ses droits. Par ailleurs, l’on peut s’attendre également à un renforcement des campagnes de prévention et de sensibilisation en milieu scolaire et professionnel afin de lutter contre le harcèlement et les préjugés liés au genre.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».