Politique
Gabon /Sénat: qui est Yvette M’BENE-MAYER, 1ère secrétaire du bureau ?
Nommée sénatrice le samedi 27 février 2021 par Ali BONGO, Yvette M’BENE-MAYER a été élue 1ère secrétaire du Bureau du Sénat. Cette native du Moyen-Ogooué est pourtant une personnalité qui a bâti une carrière politique non négligeable au Gabon.
Yvette Berthe M’BENE-MAYER est née le 04 juillet 1947 dans «la ville du grand blanc», Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué. Après un diplôme d’Etat d’assistante sociale obtenu en France en 1974, elle rentre au Gabon où elle intègre la fonction publique. Elle y occupera de nombreux postes à responsabilités. D’abord, Directrice générale de l’éducation nationale entre 1978 et 1981, puis conseiller technique du ministre de la culture, des arts et de l’éducation nationale de 1981 à 1986.
Entre-temps, elle obtient un diplôme de 3ème cycle à l’université de Paris 1, Panthéon Sorbone. De 1997 à 2003, elle est maire de la commune de Lambaréné. Elle est réputée pour avoir accéléré les travaux d’extension de la ville. En 2019, elle est élue président de l’association des cadres et chefs d’entreprises du Gabon. La même année, elle est choisie pour être PCA de l’Université Franco-Gabonaise Saint-Exupery.
C’est donc une technocrate patentée et une fine connaisseuse de l’écosystème politique gabonais qui se voit couronnée après tant d’années au service de la nation. Le choix d’Ali BONGO sur sa personne aura-t-il été juste ? L’avenir nous le dira…
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».