Afrique
Afrique de Sud: la ville de Port Elizabeth devient “Gqeberha”
Annoncée récemment, la ville de Port Elizabeth d’Afrique du Sud s’appellera désormais Gqeberha. À l’instar du Zimbabwe, et du Burkina Faso, de nombreux pays du continent noir qui continuent d’effacer des appellations de villes et de pays issues de l’époque coloniale. Ainsi, ces changements de nom de lieux sont étroitement liés à la décolonisation ou aux fluctuations de régime politique.
En effet, l’Afrique du Sud vient d’entériner le remplacement du nom de la ville de Port Elizabeth. Un choix qui témoigne de la volonté dudit pays de se défaire de son passé colonial. Le nom de la ville de Port Elizabeth renvoyait à celui de l’épouse du gouverneur du Cap, Sir Rufane DONKIN, “fondateur” de cette agglomération en 1820 à l’arrivée de quelques 4 000 migrants britanniques.
D’après “FranceTvinfo”, les initiateurs de ce changement ambitionnent d’inscrire davantage le peuple noir dans l’histoire du pays. “Gqeberha” désigne le nom en langue Xhosa, de la rivière qui traverse la ville, la “Baakens River”. Mais c’est aussi et surtout le nom d’un de ses plus vieux « Townships »(quartiers sous-intégrés).
Par ailleurs, La ville voisine d’Uitenhage est elle aussi rebaptisée Kariega. Pour les tenants de ce changement, il a été question de ne plus faire référence au fondateur de la ville, Jacob Glen CUYLER. «Nous ne pouvons pas honorer cet homme qui a soumis notre peuple aux violations des droits de la personne les plus atroces», a indiqué Christian Martin, l’un des porteurs du projet.
Enfin, à l’instar des changements actuels d’autres nations africaines ont effectué des modifications de noms de villes ou de pays afin de se départir d’un lien colonial sanglant. Parmi ces changements, notons le Swaziland, devenu Eswatini en 2018, le Burkina Faso(anciennement Haute-Volta), Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) anciennement appelée « Léopoldville« .
Afrique
OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail
Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.
Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.
Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
Afrique
50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités
Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.
Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO
Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
MEZ