Politique
Sénat: la liste nominative d’Ali BONGO fait la part belle aux militants du PDG et respecte la parité
Conformément aux dispositions de la Constitution nouvellement modifiée, Ali BONGO vient de nommer ce samedi 27 février 2021, 15 sénateurs par décret pris en application des dispositions de l’article 4 de l’ordonnance n°001/PR/2021. Une liste composée à 90% de militants du Parti Démocratique Gabonais (PDG) et près de 50% par des femmes.
Huit (08) hommes pour sept (07) femmes. C’est la composition du groupuscule des 15 sénateurs nommés ce jour par le numéro un gabonais, qui a majoritairement sinon absolument privilégié des militants du PDG, consolidant davantage le poids écrasant du parti de masse dans la chambre haute du Parlement.
Seul fait remarquable, parmi les 7 heureuses élues – bien que nommées-, l’actuelle Cheffe du Gouvernement, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA n’y figure pas. Ce qui éteint de facto les rumeurs qui disaient qu’elle serait portée à la présidence du Sénat. En revanche, Lucie MILEBOU AUBUSSON, présidente sortante, a bel et bien été réélue sénatrice à 100%.
La question qui se pose alors est celle de savoir de qui sera composé le bureau du Palais « Omar BONGO ONDIMBA » ? Le rejet par la Cour Constitutionnelle de tous les recours en annulation contre le PDG lors des dernières élections sénatoriales et la nomination des 15 sénateurs au lendemain de cette décision confirment l’hégémonie du parti au pouvoir et devrait ouvrir la voie à un bureau aux couleurs exclusives du PDG. Mais le suspense demeure donc entier sur la présidence dudit bureau.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».