Santé
Covid-19: OSSOUKA RAPONDA tire la sonnette d’alarme
Dans son discours à la Nation tenu ce 19 février 2021, le Premier ministre Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA a rappelé la gravité de la situation épidémiologique du Gabon, qui semble se dégrader au fil des jours face à la Covid-19. Regrettant que les «mesures ne sont pas hélas bien acceptées par une partie de nos concitoyens qui les contestent, parfois vigoureusement», elle a tenu toutefois à rappeler que le port du masque, le respect de la distanciation physique et du reste des mesures barrières, auxquels s’ajoutent le vaccin Spoutnik V pour lequel les négociations sont en cours, sont des éléments qui permettront à ce que l’épidémie soit réfrénée. Ci-dessous, le discours in extenso.

Chers concitoyens,
La situation est grave.
Le Gabon, notre pays, fait face, depuis plusieurs semaines, à la montée vertigineuse d’une seconde vague de la pandémie de la Covid-19.
Une vague plus haute et plus forte que la précédente. Le nombre de contaminations, d’hospitalisations et de patients admis en réanimation, augmentent, chaque jour, de façon dramatique.
A cela, vient s’ajouter l’apparition, sur notre territoire, du variant anglais, plus contagieux et potentiellement plus dangereux.
Face à cette situation très préoccupante, le Gouvernement a, dans le souci de vous protéger, rehaussé le niveau de la riposte et renforcé les mesures de protection.
Or, à l’évidence, et je le déplore, l’utilité et la pertinence de ces mesures ne sont pas hélas bien acceptées par une partie de nos concitoyens qui les contestent, parfois vigoureusement.
Hier soir, deux de nos compatriotes sont décédés à l’occasion d’un mouvement de contestation de ces mesures de protection.
La Justice a été aussitôt saisie et une enquête est actuellement en cours. Je puis vous assurer que toute la lumière sera faite sur les circonstances de cette tragédie et la Justice fera son travail.
En attendant, voici, mes chers concitoyens, la triste et douloureuse réalité. La Covid-19 tue. Elle a déjà emporté 75 de nos compatriotes dont 11 lors des dernières semaines, endeuillant des centaines de familles auxquelles je réitère, au nom du Gouvernement, nos condoléances émues.
Nombre de ceux qui ont contracté le virus et qui s’en sont sortis, ont gardé des séquelles dont la gravité est manifeste. Ce virus n’est donc pas quelque chose d’anodin, contrairement à ce que certains tentent de vous faire croire. Il s’agit de quelque chose de grave. D’extrêmement grave.
Pour remédier de manière définitive à cette situation, le Gouvernement œuvre quotidiennement à accélérer le déploiement du plan national de vaccination.
Les discussions sont en bonne voie et des accords ont été trouvés pour un approvisionnement, dans les meilleurs délais, de doses de vaccins, notamment le Spoutnik V, développé par la Russie dont les résultats sont probants.
Cette campagne de vaccination nous permettra de réduire considérablement les contaminations les plus graves et de reprendre le cours normal de nos vies.
Mais, les attroupements nocturnes où l’on voit des adolescents et de jeunes enfants aux heures du couvre-feu, sans masques, et dont nous avons tous pu être témoins hier soir, sont des foyers de contamination en puissance.
Ainsi, au-delà de l’aspect sanitaire, il est impérieux pour nous, parents, de protéger nos enfants et nos plus jeunes contre ces sorties intempestives, tard la nuit, d’autant plus que ce type d’agissements ne fera que retarder davantage l’atteinte de nos objectifs sanitaires et l’allègement des mesures de riposte face à la Covid-19.
En attendant les vaccins, notre destin est entre nos mains. Si nous parvenons à infléchir la courbe de la pandémie, grâce à la stricte application par tous des mesures sanitaires, et à faire retomber en deçà de 50 le nombre de contaminations par jour, alors les restrictions seront très rapidement allégées. Selon les prévisions de notre Comité scientifique, cet objectif devrait être atteint en mars.
Nous y parviendrons si nous portons le masque, respectons la distanciation physique et l’ensemble des mesures barrières.
Toutes ces mesures ont été édictées, non pour le plaisir de perturber notre quotidien à tous, mais pour protéger notre santé et notre vie. Protéger ceux que nous aimons, protéger ceux que nous avons de plus chers.
Au demeurant, lequel d’entre nous souhaite perdre son père, sa mère, son grand-père, sa grand-mère, mais aussi parfois, son fils, sa fille ou toute sa famille, suite à une contamination à la Covid-19 ?
Notre pays a déjà payé un lourd tribut avec la disparition précipitée de l’ancien Premier Ministre Emmanuel ISSOZE NGONDET, du Juge Constitutionnel Dr Hervé MOUTSINGA et du Pr Daniel GAHOUMA et tant d’autres compatriotes.
Conscients des difficultés engendrées par cette pandémie, le Gouvernement a pris la décision de rendre de nouveau gratuits les tests Covid-19 dont le coût était de 5.000 F CFA.
Par ailleurs, pour faciliter les déplacements des populations, le Gouvernement a augmenté le nombre de bus en circulation et prorogé la mesure de gratuité des transports.
Nous voulons tous que les restrictions soient levées. Et vite. Pour cela, nous savons, individuellement et collectivement, ce qu’il nous reste à faire.
Notre destin est entre nos mains.
Je vous remercie.
Santé
eGabon-sis: la Banque mondiale évalue les progrès du projet
Le Gabon a franchi une étape importante dans la modernisation de son système de santé grâce au projet eGabon-SIS, un système d’information sanitaire numérique développé avec l’appui de la Banque mondiale. Une visite technique de suivi-évaluation a eu lieu récemment dans les centres de santé de Lalala et Glass, à Libreville, pour évaluer l’effectivité de la mise en œuvre de ce projet.
Le projet eGabon-SIS vise à améliorer la gestion des établissements sanitaires et la qualité des soins offerts aux populations gabonaises. Grâce à ce système, les hôpitaux du Grand Libreville sont désormais interconnectés, permettant un échange d’informations efficace entre les différentes structures de santé. Les patients peuvent ainsi bénéficier d’une prise en charge plus efficace et plus personnalisée.
Les parties prenantes, dont la représentante de la banque mondiale, Daria LAVRENTIEVS, ont pu constater les progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet. Selon Alberto Wenceslas Mounguengui Moudoki, président du comité technique du projet eGabon-SIS, «il y a une interconnexion effective entre hôpitaux du grand Libreville et aussi, il y a interopérabilité d’un système de santé».
Le médecin chef du centre de sanpté de Lalala, Dr Gisèle OGOULIGUENDE MIBINDZOU, a également souligné les avantages du système. Disant que «grâce à ce logiciel de gestion hospitalière, nous avons maintenant une meilleure gestion des patients. Aujourd’hui, le patient peut se retrouver dans différentes structures avec un identifiant unique, c’est un gain».
La Banque mondiale a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet. Daria LAVRENTIEVS, spécialiste principale en développement numérique de la Banque mondiale, a déclaré être «ravie d’apprendre que la gestion des visites est beaucoup plus efficace, je suis impressionnée d’apprendre qu’il y a échange d’informations. Maintenant, les patients peuvent retirer l’information qui a été soumise ici dans un autre hôpital».
Le gouvernement gabonais et la Banque mondiale continuent de travailler ensemble pour renforcer le système de santé gabonais et améliorer la qualité des soins offerts aux populations.
Santé
Octobre Rose: l’engagement sociétal de la Setrag en faveur de la cause
La salle polyvalente de la Setrag a servi de cadre, le vendredi 17 octobre 2025 à l’exposé de lancement du mois d’Octobre Rose au sein de la société d’exploitation du Transgabonais. Cette séance de sensibilisation qui a regroupé les femmes cheminots et animé par le Dr Avomo Nguema,Ep Ombaga a été presidé par le directeur général ,Christian MAGNI qu’assistait lemédecin Conseil de la la Setrag,Dr Franky IWANGOU.

Dans son propos introductif,le Dr Iwangou a rappelé qu’au sein de la Setrag existe une association des femmes cheminots qui sensibilise ses adhérentes sur les méfaits du cancer et les incite à se faire dépister. «Cet acte consiste à se donner espoir, vu que le mal fait peur.Le dépistage a un avantage.Car lorsque le mal est identifié précocement,la prise en charge est plus facile»,a indiqué le praticien.
Avant de poursuivre son propos en affirmant que, «durant ces séances de sensibilisation,l’on apporte des informations que beaucoup n’ont pas sur la maladie et des éclaircissements contre les doutes que certains malades peuvent avoir ». Le médecin conseil qui a insisté sur le gain gagné sur les sensibilisations. et les dépistages précoces s’est réjoui de la prise de conscience des femmes cheminots et leurs ayants droits.
Prenant la parole à son tour,l’oratrice du jour,le Dr AVOMO NGUEMA , Épouse OMBAGA a insisté sur l’importance du dépistage pour éviter des pertes en vie humaine.Pour elle ,le dépistage doit devenir une routine consistant à faire reculer le cancer dans notre société. « En 2025 ,il est impensable de perdre de vie parce que l’on ne se serait pas fait dépister à temps,car plutôt le cancer est isolé qu’il peut être guéri », a indiqué le Dr AVOMO NGUEMA,Ep.Ombaga qui a insisté sur le dépistage, lequel s’éffectue désormais à tout moment.
La sensibilisation des agents contre un fléau nocif,une obsession de la direction générale
Le directeur général de la Setrag,Christian MAGNI qui s’est réjouit de l’adhésion de ses collègues aux initiaves sanitaires a rappelé l’importance qu’attache son entreprise sur la sensibilisation sur les cancers féminins et masculins.
« Je remercie le Dr Avomo Nguema ,Ep Ombaga qui est venu sensibiliser les cheminots sur les cancers et conseiller les attitudes à adopter pour avoir une hygiène de vie saine devant permettre chacun de bien se porter « ,a dit le directeur général qui n’a manqué de rappeler qu’Octobre Rose est operation de routine qui s’étendra sur les 24 gares que compte le Transgabonais.
« Un homme bien portant est un malade qui s’ignore », a insisté le directeur général qui exorte ses collaborateurs et leurs familles respectives se faire dépister.Un message adressé à l’ensemble des travailleurs qui a l’a reçu parfaitement et devront faire des mois d’octobre et de novembre, des mois de lutte contre les cancers de tout genre.
Santé
Gabon : la digitalisation du système de santé en marche avec la dotation de matériel informatique
Le gouvernement gabonais a franchi, dans le cadre du programme eGabon-SIS, une étape importante dans la réalisation du projet d’instauration du Système d’Information de la Santé (SIS) dans les hôpitaux publics du pays. Le Ministre de l’Économie numérique, Mark Alexandre DOUMBA et le Ministre de la Santé, le Pr Adrien MOUGOUGOU ont procédé, ce 28 juillet 2025 à la dotation de 13 structures sanitaires en outils informatiques. Un acte qui témoigne de l’engagement du Gabon dans la digitalisation de son système administratif.

Le projet eGabon SIS vise à améliorer la qualité des soins de santé en permettant la collecte, la sécurisation et l’exploitation des données médicales. La dotation inclut 500 ordinateurs de nouvelles générations et le même nombre d’imprimantes, qui permettront aux hôpitaux d’être interconnectés et de partager les données relevant des dossiers médicaux des patients. Cette initiative devrait améliorer la qualité des soins de santé et faciliter la prise en charge des patients.

Dans ce contexte, a témoigné le ministre de l’Economie numérique, «nous sommes particulièrement heureux parce que c’est une des priorités du Chef de l’État sur la santé et la digitalisation». En effet, le projet de digitalisation de l’administration gabonaise, qui commence par le ministère de la Santé, montre l’engagement et la détermination du gouvernement de rattraper son retard sur d’autres nations africaines qui utilisent déjà ces nouvelles technologies. Ce projet, qui a démarré en 2016, est arrivé à une phase de maturité, ce qui démontre sa concrétisation.

À ce jour, plus de 835 professionnels de santé ont été formés aux bases de l’informatique et de l’outil internet pour faciliter l’adoption de cette nouvelle acquisition technologique. Selon le Directeur général adjoint du CHU mères et enfants, le Pr Simon ATEGBO, «il suffit maintenant de continuer à renforcer les capacités pour que l’utilisation soit la plus optimale possible».
Par ailleurs, remerciant les autorités, a également souligné que «ce projet est innovant, car l’ère du numérique est un moment extrêmement important qui permet de prendre de bonnes décisions pour la prévention et le suivi des patients».
La prochaine étape du programme eGabon-SIS consistera à améliorer la qualité du système interconnecté du logiciel de gestion. Dès qu’elle sera perfectionnée, la suite sera d’étendre cette opération dans les structures sanitaires publiques de l’intérieur du pays. De cette manière, les populations installées dans l’arrière-pays bénéficieront en temps réel de l’expertise des médecins experts en fonction à Libreville.








