Société/Environnement
Gabon /Sécurité Pénitentiaire: 10 agents promus et 12 autres déchus pour escroquerie et abus de pouvoir
Le 12 février 2021 à Libreville, durant la cérémonie de décoration et d’avancement de 10 surveillants adjoints de la Sécurité pénitentiaire, le Général de division Jean Germain EFFAYONG-ONONG a rendu publique des sanctions disciplinaires prises à l’encontre de 12 agents pénitentiaires. Ces derniers ont été reconnus coupables par le conseil de discipline de 2019 d’escroquerie, de corruption, abus de confiance, ainsi que de détention de produits prohibés en prison.
En effet, le commandant en chef de la Sécurité pénitentiaire, le général de division Jean Germain EFFAYONG-ONONG a procédé à la remise des attributs à 10 surveillants adjoints de la sécurité pénitentiaire promus au grade de surveillants. «Les surveillants adjoints dont les noms suivent sont conformément aux dispositions de l’article 12 de l’arrêté 00020/MJGR/K sont promus au grade surveillants», a déclaré le Colonel Joséphine NDOULOU, Directrice des personnels de la sécurité pénitentiaire.
Le même jour, 12 agents ont été rétrogradés et d’autres ont reçu des blâmes pour escroquerie et abus de pouvoir. D’après nos confrères de “l’Agence Gabonaise de Presse”, il s’agit d’une réponse à l’appel à la décence du président gabonais, Ali BONGO ONDIMBA en début d’année au cours de la présentation de vœux à leur endroit de ce corps paramilitaire. Pour le Commandant en Chef, il s’agit d’un rappel à l’ordre d’agents ayant eu un comportement qui n’honore pas ce corps de métier.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.