Politique
Gabon /Kevagate: Pierre C. MAGANGA MOUSSAVOU se défend de l’outrage qui lui a été fait
Au bénéfice d’une conférence de presse donnée ce 5 février 2021, au siège du Parti social démocrate (PSD) dont il est le président, Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU est revenu sur l’outrage dont il a été reconnu victime. Désigné «chef de gang» du Kevagate, dans une parution médiatique, il a exprimé son soulagement d’avoir été lavé de tout soupçon, mais également sa douleur toujours vive quant à l’humiliation qui lui a été faite ainsi qu’à ses familles biologique et politique.
La publication qualifiée d’ «incendiaire» par l’ancien Vice-président de la République a été à l’origine d’une bataille judiciaire pour outrage à sa personne, à l’issue de laquelle Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU a été blanchi de toute implication dans le scandale du Kevazingo. Victime de diffamation, s’il dit avoir recouvré son intégrité, il reconnaît toutefois que l’opprobre demeure et ce ne sont pas les «10 millions de dommages et intérêts» qui viendront l’effacer.
Une opprobre qui «a mis à mal le Gabon à l’extérieur, en dehors d’une personne victime qui aurait pu se tirer une balle dans la tête. Outre son épouse, ses enfants et petits-enfants, toute la famille biologique et politique était conspuée», a-t-il regretté. Dénonçant avec force la violence des accusations portées publiquement contre sa personne. Surtout rappelle-t-il que «quelques semaines plus tôt, le journaliste avait écrit un article où il disait “le cabinet du vice-président à la rescousse du soldat MAGANGA MOUSSAVOU” », tel un acharnement.
Si le président du PSD jouit aujourd’hui d’un regain d’honneur et de légitimité, celui-ci pourrait bien être de courte durée. En effet à l’issue du verdict rendu par le tribunal correctionnel, le journaliste a fait appel de cette décision. Les prochains jours nous dirons si l’ancien vice-président est définitivement tiré d’affaire. Quoiqu’il en soit, sa satisfaction reste moindre quant à la sanction, qui n’enlevera rien à la «souillure» qui lui aura été faite.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».