Éducation
Gabon: Dieudonné MINLAMA MINTOGO pour une “mobilisation républicaine” face à la dérive de la jeunesse
Le débat sur la situation de la jeunesse gabonaise, suscité par le constat amer fait ces dernières semaines sur les réseaux sociaux du niveau de décadence de celle-ci, pose de nombreuses questions notamment celle des solutions, au-delà de l’indignation générale ambiante. C’est dans cette optique que le président du parti “Ensemble pour la République” et ancien candidat aux élections présidentielles de 2016, Dieudonné MINLAMA MINTOGO, qui n’est pas indifférent face aux maux qui minent cette jeunesse, considère pour sa part qu’il y a urgence à agir. Dans une publication sur sa page Facebook ce jeudi 4 février 2021, il a notamment plaidé pour une «mobilisation républicaine» afin de venir au secours de cette frange influençable de la population, pourtant «sacrée» aux yeux de beaucoup. Ci-dessous, l’intégralité de la publication.
«Le feu Président Omar Bongo Ondimba avait pour coutume de dire: «La jeunesse est sacrée. C’est un des legs que nous avons hérité de l’ancien président de la République, un des pères fondateurs de notre Nation.
C’est un sacerdoce républicain ! Aussi, c’est dans une démarche, loin des postures partisanes, en engageant notre responsabilité collective, et en nous attaquant aux causes et non aux conséquences, que nous pourrons résoudre les problèmes auxquels est confrontée la jeunesse.
Quels sont les actes que nous avons posés pour notre jeunesse depuis les années 1990 ?
Quel regard pouvons-nous poser sur la jeunesse gabonaise actuelle, face à l’ensauvagement de notre société, la déliquescence de l’Etat, et des dérives de la Mondialisation ?
Communément, nous disons «Tel père, tel fils», ou «L’enfant mange l’herbe dont se nourrit sa mère» ou encore «On reconnaît un arbre à ses fruits»
Autant d’adages qui établissent clairement la responsabilité des parents dans la société, et dans le devenir de sa jeunesse.
L’environnement, l’éducation et la culture ambiante constituent des références dans la formation de nos enfants, qui nous renvoient presque toujours ce qu’ils ont reçu de nous. La crise comportementale que nous observons chez les jeunes est avant tout une crise des valeurs familiales.
En effet, le comportement actuel de nos jeunes est malheureusement la résultante de nos actions, de nos lacunes, de nos responsabilités, de nos dérives, de nos errements et de notre égoïsme.
Chez nous un autre adage dit «La bosse sort sur le front pour être vu»
Maintenant, le vin est tiré, la prise de conscience est arrivée. Que chacun (Les parents, les familles, les éducateurs, les confessions religieuses, les organisations sociétales et le gouvernement) prenne ses responsabilités.
Ne nous contentons pas de détruire les mauvais fruits, mais mobilisons-nous pour soigner l’arbre, et c’est à ce moment-là que nous aurons de bons fruits.
La solution est là ! Ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fait baisser la température.
L’heure est grave, et sans une politique audacieuse et ambitieuse, axée sur le développement humain, nous courrons droit vers l’abîme.
Les jeunes ont besoin de modèles, de références, de principes, de valeurs et de rêves.
J’invite la génération dirigeante actuelle, les organisations sociétales, les familles, les parents et tous les adultes à travailler pour offrir un écosystème favorable à l’épanouissement et au développement de la jeunesse.
Maintenant, que le mal est fait, que nous avons touché le fond, le diagnostic est posé. Il est temps de réparer, d’éradiquer le mal à la racine.
Faisons de l’excellence notre maître mot, METTONS DE L’ORDRE et la méritocratie dans tous les domaines qui concourent à la formation du corps, de l’âme et de l’esprit de nos enfants.
Le gouvernement doit se fixer un cap, une orientation claire et se donner les moyens conséquents pour changer la situation actuelle. Ce n’est qu’à ce prix et seulement ce prix que nous donnerons une chance à notre pays et à notre jeunesse d’exister face aux nouveaux défis de notre société et de la Mondialisation qui s’imposent à nous».
Éducation
OLIGUI NGUEMA inaugure l’école primaire et le lycée de Montalier
Le Président de la République, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ce, 13 novembre 2024, en compagnie des membres du CTRI et du gouvernement à l’inauguration de l’école primaire ainsi qu’à la visite du lycée du quartier Montalier transfo.
Ayant pour objectif d’offrir aux enfants un environnement d’apprentissage moderne et bien équipé, cet établissement, entièrement construit par le CTRI pour un effectif total de 1573 élèves, témoigne de l’engagement des autorités d’offrir aux apprenants l’accès à une éducation de qualité, adaptée aux besoins actuels des jeunes générations.
L’école Publique de Montalier transfo compte 25 salles de classe pour les cycles pré-primaire et primaire,une salle multimédia, une infirmerie, un foyer, une salle pour les enseignants et des bureaux administratifs.
Satisfaits par la construction de cette école dans leur quartier, les élèves ont tenu à travers des prestations culturelles à temoigner leur gratitude au Président de la République. L’inauguration officielle de l’école publique de Montalier a également été marquée par la décoration des agents du ministère de l’Education Nationale de la médaille de Reconnaissance.
Par ailleurs, le Chef de l’État a procédé à la visite du Lycée public de Montalier qui a fait l’objet de réhabilitation et d’extension. Avec 45 salles de classes rénovées et 5 construites , cet établissement moderne passe d’une capacité d’accueil de 2300 élèves à 3000, soit 700 places supplémentaires créées.
Outre ces travaux d’extension et de rénovation, le lycée public de Montalier a également bénéficié de matériel didactique dont des tableaux multimédia qui permettent de dispenser des cours à distance et de palier au déficit d’enseignants.
Exprimant leur gratitude au Président de la République , les élèves et le corps enseignant ont promis d’en faire bon usage.
Éducation
60 bourses de Setrag aux bacheliers gabonais: critères & filières
Cette initiative concerne les bacheliers de la session 2024 et les étudiants non boursiers de 2023, issus des lycées situés dans les localités traversées par le chemin de fer, notamment Owendo, Ndjolé, Boué, Lastourville et Franceville.
C’est dans un communiqué publié en novembre 2024 que l’Agence Nationale des Bourses du Gabon en abrégée (ANBG) a rendu public l’offre de la Société d’Exploitation du Transgabonais, (Setrag ) qui vise la formation de jeunes gabonais dans les domaines aussi variés qui sont : Électrotechnique, Électricité, Génie électrique, Maintenance industrielle, Mécanique industrielle, Électronique et informatique des systèmes industriels, Énergies renouvelables, Droit fiscal, Management des ressources humaines et Marketing digital.
Les postulants doivent être de nationalité gabonaise, être âgés de 24 ans au plus, et avoir obtenu leur baccalauréat au 1er tour, indique le communiqué de l’ANBG.
« Cet investissement, entièrement financé par la SETRAG, s’inscrit dans le programme de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) intitulé ‘Act fort Positive Mining’. L’objectif est d’accompagner soixante (60) jeunes dans des formations de deux (2) et trois (3) ans dans les domaines techniques et professionnels au Gabon », souligne le communiqué
Éducation
Gabon: la passerelle du Lycée national Léon-MBA désormais opérationnelle
Les ministres, de l’Education nationale, Camélia NTOUTOUME-LECLERC et celui des Travaux publics, le Général de Division, Flavien NZENGUI NZOUNDOU, ont procédé ce mercredi 6 octobre 2024 à la mise en service de la passerelle piétonne du Lycée national Léon-MBA, situé dans le premier arrondissement de la capitale. Cette dernière permettra aux élèves notamment et aux piétons de traverser en toute sécurité cette route de 2×2 voies considérée hautement accidentogène.
Après le lancement des travaux en 2021, prévus pour 12 mois, ka coupure symbolique du ruban, ce jour , a retenti comme un ouf de soulagement, d’autant plus que la livraison de l’ouvrage était attendue. Menés par l’entreprise « Ecowood », et construite entièrement à partir du bois issu de la riche forêt gabonaise, notamment le Padouk, l’Ozigo, le Movengui, le Tali et OKan, cette passerelle est longue de 48 mètres sur 2,28 mètres de large, avec un tirant d’air de 6,5 mètres, une hauteur totale de 13,5 mètres et un poids global du bois après assemblage de 44 tonnes.