Politique
Bitam /Sénatoriales 2021: Démocratie nouvelle jette l’éponge pour le second tour face au PDG
Alors que le candidat de Démocratie nouvelle (DN), Christian Edou MINTSA était en ballottage favorable face à celui du Parti démocratique gabonais (PDG), Emmanuel ONDO METHOGO au premier tour, il semblerait que le second tour des élections sénatoriales s’annonce sous des auspices plus conflictuels. Démocratie Nouvelle entend boycotter le second tour si son candidat n’est pas déclaré vainqueur, alors que ni ce dernier ni celui du PDG n’ont obtenu la majorité absolue conformément aux textes en vigueur.
Au lendemain de la proclamation des résultats par le Conseil gabonais des élections (CGE), créditant Christian Edou MINTSA de 50,82% des suffrages exprimés contre 48,18% pour Emmanuel ONDO METHOGO, DN avait déjà contesté le ballotage qui est alors de mise, si l’on se fie à l’ordonnance 00000021/2018 portant modification de certaines dispositions de la loi 18/96 du 15 avril 1996 portant dispositions spéciales relatives à l’élection des sénateurs.
Pour la formation politique dirigée par René NDEMEZO’O OBIANG, «la victoire de son candidat est claire» et c’est par «un calcul absurde» que le CGE aurait renvoyé les deux candidats au second tour. Conclusion, «sa (René NDEMEZO’O OBIANG, ndlr) famille politique n’acceptera jamais le ballottage d’une élection dont le résultat est limpide et incontestable», rapporte “L’Union”(N°13540).
Selon le quotidien, Démocratie nouvelle vient de rendre publique et officielle son retrait pur et simple du second tour, en guise de protestation contre la victoire volée à son candidat. Si ce boycott a décontenancé plus d’un, des observateurs du champ politique gabonais maintiennent qu’il s’agirait d’une tactique personnelle du leader de DN, René NDEMEZO’O OBIANG, afin de se maintenir au poste de président du Conseil économique social et environnemental (CESE), ou pour bénéficier d’un point de chute favorable.
Stratégie politique ou peur de se confronter à nouveau au rouleau-compresseur qu’est le PDG ?
Quoi qu’il en soit, relevons toutefois que DN fait partie de l’opposition dite modéré. Et le retrait de son candidat de la course aux sénatoriales signifie au moins une chose: c’est le candidat du PDG Emmanuel ONDO METHOGO qui se voit porté de facto à la tête du siège disputé. Si les instances électorales consacrent cet état de fait, ce serait un retournement de situation inédit au moment où l’on croyait DN bien partie pour l’emporter face au PDG, qui vient vraisemblablement de conforter une fois de plus son assise dans la chambre haute du Parlement.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».