Éducation
Gabon /Violences en milieu scolaire: le ministère de l’Education Nationale va intensifier les mesures de rétorsion

Dans un communiqué lu ce lundi 18 janvier sur la chaîne de télévision publique “Gabon 1ère”, le secrétaire général Adjoint du ministère de l’Education Nationale, Laurent MOUITY-MABIKA, a annoncé l’intensification des mesures de prévention et de répression de la violence en milieu scolaire. Une décision qui intervient face à la recrudescence du phénomène.

Le ministère de l’Education Nationale semble déterminé à endiguer le phénomène de la violence en milieu scolaire qui met à mal le système éducatif depuis belle lurette et qui donne du fil à retordre aux autorités. Face aux réfractaires et à la multiplication des cas dans les établissements scolaires, le ministère de tutelle a décidé de renforcer le dispositif mis en place pour tordre le cou aux écarts observés sur le terrain.
Le SGA du ministère a affirmé que «les actions déjà mises en œuvre vont s’intensifier dans les établissements scolaires. À savoir : la poursuite des opérations régulières de contrôles dans tous les établissements chaque matin, et le déroulement périodique de la pratique des fouilles, l’extension systématique et inopinée des opérations de fouilles dans les établissements scolaires privés» avant de poursuivre : «la non-application de cette mesure donnera lieu à des sanctions disciplinaires allant jusqu’à la fermeture desdits établissements».
D’autre part, le ministère de la Formation Civique a décidé de sévir contre les réfractaires. « De même, devant la récurrence des actes de violence et d’immoralité, enregistrés, le ministère indique que les sanctions prévues par la réglementation seront appliquées à l’encontre de tout élève pris en flagrant délit. », a fait savoir Laurent MOUITY-MABIKA.
«Ainsi sont déjà concernés, les élèves dont les images circulent dans les réseaux sociaux notamment ceux des CES d’Alenakiri, d’Owendo et du lycée d’Awoungou pour la commune d’Owendo ; du CES Jean-Baptiste OBIANG ETOUGHE et du lycée privé MBELE pour la commune de Libreville», a ajouté ce dernier non sans conclure son propos en invitant les responsables d’établissement, les enseignants et les parents d’élèves à «redoubler de vigilance et à poursuivre la sensibilisation sur le strict respect des dispositions réglementant la vie scolaire sur toute l’étendue du territoire».
Éducation
Gabon /ANBG: NDJAMBOU évincé, Désirée MBOUMBA LASSY prend les commandes

Le Conseil des ministres du 20 juin 2025 a procédé à l’éviction du Pr. Ruphin NDJAMBOU remplacé par Paule Élisabeth Désirée MBOUMBA LASSY à la tête de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Si cette décision pourrait être perçue comme une volonté de réformer la politique de financement des études, elle vise certainement à restaurer la confiance entre l’État et les bénéficiaires potentiels de bourses.
Éducation
Gabon / Éducation : Pour une fin d’année scolaire en beauté, Le FLUSEN adresse des revendications à Carmelia Ntoutoume Leclerq

En cette fin d’année scolaire 2024/2025, la Fédération des leaders unis des syndicats de l’éducation nationale (FLUSEN) a tenu une déclaration de presse, ce samedi 31 Mai 2025 à Libreville. L’objet de celle-ci était d’adresser à la Ministre d’Etat, en charge de l’éducation nationale, l’ensemble de leurs revendications, dans l’optique de terminer cette année scolaire en beauté, mais également d’assurer de meilleures conditions de travail aux enseignants.
En effet, la principale revendication urgente est celle de la surveillance des examens nationaux qui se pointent à l’horizon. À cet effet, Le FLUSEN exige que les différentes commissions d’examens soient en priorité composées des chargés de cours, du primaire jusqu’au secondaire afin que leurs expertisent soient reconnue à sa juste valeur, « Trop souvent ils sont laissés pour compte au profit des inactifs, ce qui ne pourrait perdurer », a déclaré Raphaël Bombe, président du FLUSEN au micro de nos confrères de Gabonactu.
En outre, par la voix de son président, Le FLUSEN réclame également la régularisation des situations administratives des enseignants et personnels de l’éducation nationale, afin de reconnaître non seulement leurs professionnalismes et leurs engagements dans la formation des élites de demain, « J’invite chaque enseignant victime d’une exclusion injustifiée de le notifier à la fédération qui dressera un rapport détaillé à soumettre au ministre et au Président de la République pour que des mesures correctives soient prises », a-t-il ajouté.
Pour le FLUSEN, l’objectif de cette déclaration était de proposer des solutions à l’État, qui permettront de résoudre les difficultés dont ils font face, tout au long de l’année, dans l’exercice de leurs missions, de proposer la reconvertion des rappels de soldes en attribution des parcelles de terrains viabilisé, et cela dans l’ensemble du pays. Cette procédure pourrait réduire la dette interieur de l’Etat, les tensions budgétaires au Trésor public, ce qui permettra aux enseignants d’avoir des logements dignes de ce nom, pour récompenser le fruits de leurs efforts.
Éducation
Gabon: Sobraga signe une convention de partenariat avec l’ITA

[D]ans le cadre de son accompagnement dans le domaine de l’Education, la Société des Boissons rafraîchissantes du Gabon poursuit son engagement en faveur de la formation et de l’employabilité des jeunes Gabonais. Ce mardi 29 avril 2025, SOBRAGA signe une convention de partenariat avec l’Institut des Techniques Avancées (ITA) à son siège, sis à Owendo, Libreville.
À travers ce partenariat, SOBRAGA premier partenaire de l’État en matière d’emploi industriel au Gabon, renforce son rôle moteur dans le développement des compétences locales et la promotion de l’insertion professionnelle. Ce projet permettra de créer des passerelles concrètes entre la formation académique et le monde de l’entreprise, en offrant aux étudiants de l’ITA des stages professionnels, des formations pratiques et des opportunités d’emploi au sein de ses unités.
Cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision de SOBRAGA : soutenir un développement économique durable et inclusif, tout en répondant aux besoins de formation des futures générations de techniciens et d’ingénieurs gabonais.