Politique
Gabon: Michel MENGA M’ESSONE donne la leçon à Alexandre BARRO CHAMBRIER
Dans une interview accordée à nos confrères de “Gabon Media Time” (GMT), le président du Rassemblement héritage et modernité (RHM), Michel MENGA M’ESSONE, s’est exprimé sur la guerre ouverte entre lui et son ancien allié, Alexandre BARRO CHAMBRIER, leader du parti Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM). Pour ce dernier, les textes en vigueur lui donnent raison tandis que son adversaire de l’heure est dans l’illégalité.
Michel MENGA M’ESSONE a insisté sur le fait que tout ce qui entre en violation avec les textes ne peut de facto avoir de base légale. C’est pourquoi il considère illégitime et illégale l’action menée par Alexandre BARRO CHAMBRIER. Pourtant, ce dernier, ancien président du RHM, estime pour sa part que du fait de la création du RPM, le RHM n’aurait plus de personnalité juridique.
Que nenni lui a rétorqué le leader actuel du RHM. «Quand vous avez été élu sous la bannière d’un parti politique, pendant l’exercice de votre mandat, vous été connu à l’Assemblée et fixé à l’intérieur de ce parti politique parce que c’est par là que vous êtes passé pour arriver à l’Assemblée. Cette institution est organisée par groupe parlementaire et vous ne pouvez pas par votre propre gré décider de changer le nom d’un parti politique, les statuts d’un parti et imaginer en même temps que les députés qui ont été élus sous les couleurs du parti de base vous suivront dans ce changement. Et c’est l’aspect que nos amis n’ont pas pris en compte dans ce qu’ils ont fait», a-t-il expliqué.
En substance, pour Michel MENGA M’ESSONE, la polémique autour de l’existence du RHM n’a pas lieu d’être. Au contraire, les textes de loi consolident sa personnalité juridique. Et mieux, les élus de cette formation politique doivent se mettre officiellement aux couleurs dudit parti au risque de se retrouver déchus de leur mandat. Une menace brandie également par Alexandre BARRO CHAMBRIER qui entend bien sévir contre les velléitaires de la désertion.
Dans cette bataille de légitimité qui dure depuis quelque temps entre les cofondateurs du RHM et qui est loin de connaître son épilogue, l’opinion et les militants ne savent plus où donner de la tête. Après les explications du président du RHM, le leader du nouveau RPM va-t-il à nouveau monter au créneau et entretenir ainsi la polémique ? L’on en saura plus dans les jours à venir…
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».