Politique
Gabon: Serge Maurice MABIALA transhume du RPM au RHM
La notification relative à la nomination de Serge Maurice MABIALA, en qualité de secrétaire exécutif du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM) a récemment été publiée. Une nomination qui consacre définitivement la rupture avec le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) d’Alexandre BARRO CHAMBRIER, famille politique sous laquelle Serge Maurice MABIALA s’est présenté aux législatives partielles du 10 août 2019, dans le 1er arrondissement de Mouila.
Serge Maurice MABIALA, député du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a tourné casaque et a rejoint le parti Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), parti originel du RPM, en qualité de Secrétaire exécutif.
Comme l’ont fait remarquer nos confrères de “Gabon Media Time”, ce changement n’est pas une surprise . Du moins du côté du RPM, où le froid s’était installé entre Serge Maurice MABIALA et le Président du RPM. D’autant que le parcours de Serge Maurice MABIALA est fait de volte-faces de similaire.
Serge Maurice MABIALA fut, en effet, directeur de cabinet adjoint d’Ali BONGO, puis membre du gouvernement, en tant que ministre de la Fonction publique. Depuis il a navigué entre majorité et opposition. En 2015, il a fait partie du groupe des cadres du Parti Démocratique Gabonais (PDG) conduit par Alexandre BARRO CHAMBRIER qui ont fait scission pour créer le courant Héritage et Modernité (H&M) et qui avait soutenu la candidature unique de l’opposition portée par Jean Ping.
Un mouvement qu’il finit par quitter après le divorce entre Michel LENGA M’ESSONE et BARRO CHAMBRIER en intégrant le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), dont il est un membre fondateur. En faisant une nouvelle fois volte-face par un retour au Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), Serge Maurice MABIALA confirme le fléau qu’on peut qualifier comme l’une des composantes de son parcours politique: la transhumance.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».