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Santé

Vaccin anti-Covid-19: Ali BONGO envisage « un plan national de vaccination », pour « protéger » les gabonais

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C’est à l’occasion de son adresse à la nation en raison de la fin de l’année 2020, ce 31 décembre, que le Président gabonais, Ali BONGO ONDIMBA a réitéré sa volonté de protéger la population de la pandémie de Covid-19. C’est donc tout naturellement, qu’il a dit avoir instruit le gouvernement à mettre en place un plan national de vaccination. Dans l’espoir que les Gabonais adhèrent à cette décision. 

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En effet, alors que la pandémie de Covid-19 reste « maîtrisée » sur l’ensemble du territoire gabonais, le chef de l’État qui l’avait déjà annoncé, au travers d’une vidéo parvenue à notre rédaction le 11 décembre 2020, a renouvelé sa volonté de permettre aux populations d’accéder au vaccin contre le virus. Ce, à l’instar du Vatican et plusieurs pays qui en ont débuté l’utilisation, bien qu’à ce jour, aucun sérum ne possède la garantie d’une efficacité à 100%. 

«J’ai d’ores et déjà donné instruction au gouvernement de travailler à un plan national de vaccination. Tout, je dis bien, tout sera fait pour vous protéger», a déclaré le locataire du Palais du bord de mer. En effet, depuis fin mars, le Gabon a adopté une stratégie de riposte efficace afin de stopper la propagation de la pandémie sur son territoire. Avec 9571 cas positifs, 9388 guérisons et 64 décès  au 30 décembre 2020, ledit pays constitue une référence africaine en la matière. Cependant, selon le Chef de l’exécutif gabonais, l’éradication de ce fléau doit passer par un respect strict des mesures restrictives, et ce d’autant plus de la non fiabilité à 100% des vaccins actuels sur le marché. 

De nombreux Etats l’ont déjà annoncé. Au Royaume-Uni, une campagne de vaccination contre la covid-19 a débuté à destination des personnes les plus vulnérables. Pour le gouvernement de Boris JOHNSON, le vaccin de l’alliance américano-allemande Pfizer/BioNTech possède une efficacité suffisante (95%) pour être déjà administré aux personnes les plus vulnérables et au corps médical. En Russie, la campagne de vaccination de masse a débuté le samedi 5 décembre dans le pays, en commençant par la capitale Moscou. A cet effet, la vice-première ministre Tatiana GOLIKOVA a indiqué qu’un certain nombre de précautions étaient à suivre pour garantir l’efficacité du vaccin Spoutnik V. 

En Afrique, l’Afrique du Sud qui a dépassé le millions de cas d’infection, et qui développe une variante de l’épidémie a été le premier pays du continent à commencer des essais cliniques pour un vaccin contre la Covid-19, en juin 2020. En Côte d’Ivoire, le porte-parole du gouvernement Sidi TOURE a annoncé au cours du mois de décembre dernier que «5 millions de personnes, soit 20% de la population, sont ciblées par cette campagne de vaccination prévue en avril 2021».

Dans de nombreux autres États africains l’idée se heurte toujours au refus général de la population et des autorités comme à Madagascar, où le Président Andry RAJOELINA préfère mettre l’accent sur les médicaments développés localement. Tel que la Covid-Organics, ce remède traditionnel vanté par le président pour ses effets préventifs et curatifs sur le virus mais qui n’ont jamais été prouvés scientifiquement. 

Par ailleurs, l’annonce d’une campagne de vaccination contre le Coronavirus avait suscité de vives réactions sur la toile auprès des internautes africains au nombre desquels des gabonais, s’étaient insurgés d’être pris pour des cobayes. Ce, après que le Professeur Jean-Paul MIRA chef de service de réanimation à l’hôpital Cochin, en France avait suggéré de «faire cette étude [de l’efficacité du vaccin] en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitements, pas de réanimation». 

De plus, les conditions pour un accès aussi rapide que possible à une vaccination efficace, ne sont pas pour rassurer les populations qui y voient là un moyen de contamination de masse au virus de la Covid-19, suscitant davantage leur désapprobation et leur crainte d’être soumis à ce vaccin, qui en Australie ont donné lieu à de faux tests positifs au VIH. Alors comment les gabonais au fil du temps accueilleront l’annonce du chef de l’Exécutif.

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Santé

Gabon: une dotation de 4000 équipements biomédicaux destinés à 4 provinces

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Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA  a procédé, le 22 Janvier 2025 au palais de rénovation à la remise officielle d’équipements biomédicaux destinés aux structures sanitaires de l’arrière pays. Financée grâce à un prêt de l’Agence Française de développement (AFD), cette acquisition qui s’inscrit dans le cadre du Projet National d’Appui au secteur Santé (PASS 2) vise à renouveler et à renforcer les performances des plateaux techniques afin d’améliorer la prise en charge des patients dans différentes structures sanitaires provinciales.

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Composée de 4000 références d’équipements répartis dans les services allant des urgences à l’hospitalisation, en passant par le laboratoire, l’imagerie, les blocs opératoires et les services d’hémodialyse, cette dotation
est destinée aux structures sanitaires de quatre provinces cibles à savoir le
Haut – Ogooué, la Ngounié, l’Ogooué Ivindo et le Woleu-Ntem.
Il s’agit notamment de blocs opératoires et d’accouchement complets, des blocs d’hémodialyse complets, du matériel de réanimation et d’anesthésie, du matériel de petite chirurgie, de gynécologie obstétrique, de maternité, de néonatologie, des urgences, de médecine interne, d’ophtalmologie, d’ORL, de laboratoire, de radiologie conventionnelle, de pharmacie. A ce lot s’ajoutent également plus de 600 meubles et mobiliers de bureau divers ainsi que 49200 carnets de santé destinés aux services mère et enfant.

Cette action de plus dans le secteur santé est la matérialisation de la vision du Chef de l’État pour un Gabon moderne où chaque citoyen doit pouvoir bénéficier d’un accès à des soins de santé de qualité où qu’il soit sur l’étendue du territoire national.

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Santé

Nadia Christelle KOYE désignée DG de la CNAMGS, sa vice-présidence au CGE, son handicap majeur ?

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Ce 4 janvier 2025, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), a vu l’arrivée de sa nouvelle Directrice générale, Nadia Christelle KOYE. Installée dans ses nouvelles fonctions par la ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie AWANANG, le nouveau DG hérite d’une structure en crise mais aussi d’un passé, pas si lointain que ça, qui, aux yeux de nombreux gabonais occulterait d’ores et déjà sa présomption de compétences.

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Désignée Directrice générale, pour un mandat de 5 ans, à l’issue d’une sélection rigoureuse mêlant un peu plus de 272 dossiers de candidatures, celle qui fut, pour le compte de l’opposition, vice-présidente du défunt Centre gabonais des élections (CGE) sait pertinemment qu’elle n’aura pas d’état de grâce.  C’est-à-dire, malgré une démarche qui tranche radicalement avec ce qui se faisait par le passé, à savoir les nominations en Conseil des ministres, le nouveau maçon part condamné avant son jugement au pied du mur. Les gabonais refusent de faire le St Thomas. Ce qui pose d’ailleurs des questions sur la notion du “pardon” dans un pays où 80% de  la population clame ouvertement  sa chrétienté.


«Je suis consciente du rôle stratégique qu’occupe la Cnamgs dans la mise en œuvre de la politique du chef de l’État. Je suis consciente des enjeux sociaux liés à une gouvernance vertueuse de la Cnamgs et je ne lésinerais sur aucun effort, avec la contribution du ministère en charge des Affaires sociales et du Conseil d’administration, pour porter haut la politique sociale qui est mise pour que les Gabonais disposent d’outils de manière à réduire la pauvreté», a déclaré , Nadia Christelle KOYE au micro de confrère de “Gabon review”.

Un discours qui ne trouve malheureusement pas l’assentiment des populations  et d’une partie de la presse locale qui voient d’un mauvais œil l’arrivée de cette juriste de formation à la tête de la Caisse. Quand certains estiment que la Cnamgs est désormais entre les mains de la Fédération gabonaise des entreprises (FEG), d’autres comme, “Mazleck info”, média longtemps ancré dans l’opposition, crie aux loups. Dans ses colonnes on peut lire, «la Cnamgs, désormais aux mains de Nadia Christelle KOYE, complice du sulfureux Michel Stéphane BONDA, pour sa part, comparse d’Ali BONGO et auteur des tristement célèbres résultats controversés de la présidentielle de 2023, qui donnaient contre toute vraisemblance, Ali BONGO, vainqueur».

Avant d’ajouter, «cette ancienne vice-présidente du dernier bureau de Centre Gabonais des Élections, C.G.E, et qui mérite, par probité politique et morale, d’être blacklistée du processus de restauration des institutions, se retrouve comme par magie, bombardée Directrice Générale de la Cnamgs, au grand dam, des honnêtes citoyens». Sur la toile, le ton est le même. Associant, ire, sarcasme, scepticisme et déception. Certains de lui donnant pas «6 mois».

Il est évident qu’en temps de paix, il s’agirait d’une promotion qui passerait inaperçue.  Mais avec l’actualité brûlante que suscite la Cnamgs, rien ne sera épargné à Dame KOYE et son adjoint, Pierre MOUSSAVOU. Pour rappel, la Cnamgs est en conflit avec le Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga) sur la question de ses dettes, estimées à plusieurs milliards, en souffrance depuis de longs mois. Poussant ainsi les officines à suspendre la dispensation des médicaments aux assurés de la CNAMGS.

Lors de la cérémonie de passation des charges ce samedi, le président du conseil d’administration (PCA), Alain-Claude KOUAKOUA, a tenu à signifier que Mme Koye n’a pas été nommée à l’image de l’équipe sortante dirigée par , Christine Audrey CHAMBRIER VOUA, qui a fait l’objet d’une mesure suspensive en novembre dernier. L’équipe KOYE devra donc se mettre à pied œuvre dans le processus engagé de restauration et de renouveau de la boîte.

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Santé

Gabon: les assurés Cnamgs refoulés dans les pharmacies

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Parceque la santé est le premier vœux que l’on se partage mutuellement en début d’année, ce 1er janvier 2025, le Syndicat des pharmaciens du Gabon (Synpharga), a décidé d’un arrêt de délivrance des médicaments aux assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Cette décision radicale, qui prive 40% de la population d’accès aux soins gratuits,marque un tournant majeur dans les relations entre les officines et la Caisse. Ceci en raison d’une dette trop élevée et une gestion que les pharmaciens qualifient de «chaotique».

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