Société/Environnement
Église Évangélique du Gabon: Les fidèles demandent la démission d’Augustin BOUENGOUNE
Le 29 décembre 2020, le révérend pasteur Samuel MINKO a indiqué via un point de presse que le président de l’Eglise évangélique du Gabon (EEG), Augustin BOUENGOUNE se doit de démissionner. Impliqué dans un scandale de détournement de 300 millions FCFA, l’actuel président de l’EEG n’a plus le soutien de plusieurs de ses fidèles. Pour certains, ce dernier a un impact fort négatif sur l’image de l’église, et devrait par conséquent quitter sa fonction.
En rappel, le 15 décembre dernier, la communauté évangélique gabonaise a été choquée d’apprendre le détournement de 300 millions FCFA décaissés par l’Etat à destination de l’enseignement privé protestant. D’après nos confrères de “Médias241”, le gouvernement avait mobilisé cet somme sur les exercices allant de 2017 à 2020.«Les membres de la région synodale de l’Ogooué-Ivindo […] déclarent retirer leur confiance à un de ses fils et exigent qu’il se retire», a déclaré le révérend Samuel MINKO.
Ainsi, Augustin BOUENGOUNE est accusé d’avoir détourné à lui seul la somme de 17 millions FCFA. Pour certains, il n’est plus digne de diriger l’EEG. «Soucieux de la préservation de l’éthique chrétienne et de la déontologie pastorale ainsi que la restauration de l’église évangélique du Gabon, les pasteurs laïcs de la région synodale de l’Ogooué-Ivindo déclarent ne pas tolérer de tels actes qui ternissent l’image de l’église et les condamnent avec fermeté», a ajouté Samuel MINKO.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.