Politique
Hôtel de ville de Libreville: “C’est au tour des Fang de l’Estuaire de diriger”, dixit Gérard ELLA NGUEMA
Dans une déclaration récente, le président du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard ELLA NGUEMA a estimé que les Fang au Gabon sont de plus en plus stigmatisés, au regard de l’arrestation de plusieurs personnalités politiques originaires de cette communauté. D’autre part, il a déclaré qu’en vertu d’une norme «non écrite», il revenait à un ressortissant de ce groupement ethnique de prendre la mairie de la commune de Libreville.
Lors de sa récente sortie, le président du Front patriotique gabonais (FPG), a fait connaître haut et fort son souhait de voir à l’élection municipale à venir, un Fang de la province de l’Estuaire être porté à la tête de la mairie de Libreville, conformément à une coutume tacite établie depuis feu Omar BONGO.
«C’est au tour des Fang de l’Estuaire de diriger», a martelé sèchement ce dernier. Par ailleurs, selon lui les Fang en général seraient très stigmatisés. Un point de vue partagé par le député de la commune d’Oyem, Estelle ONDO, convaincue, elle aussi, de ce rejet communautaire. Pour exemple, il a pris le cas Tony ONDO MBA, député de la commune de Bitam et ancien membre du gouvernement actuellement en prison. Selon Gérard ELLA NGUEMA, c’est incompréhensible que ce dernier et Jean-Marie OGANDAGA, soupçonnés de malversations financières soient traités différemment.
«Tony ONDO MBA, les forces de l’ordre l’ont empêché de retourner prendre son siège à l’Assemblée nationale. Or, Jean-Marie OGANDAGA, on lui a permis d’aller à l’Assemblée malgré les preuves accablantes qui pèsent contre lui. On lui a permis de prendre son siège de député pour être protégé tandis que Tony ONDO MBA a été jeté en prison alors que la présomption d’innocence était aussi valable pour lui», a-t-il indiqué avant de poursuivre: «Pourquoi c’est Tony Ondo Mba qu’on a jeté en prison. Est-ce parce qu’il est Fang ? Parce que depuis un moment, on constate qu’on fait la chasse à une ethnie», a-t-il encore déploré.
Les récriminations du leader politique vont-elles être entendues en ce qui concerne le leadership de la mairie de Libreville ? Réponse cette après-midi, alors que le vote est en cours à l’Hôtel de Ville pour désigner un successeur à Léandre NZUE, en détention préventive dans le cadre d’une affaire de détournements de fonds publics.
Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ce 14 décembre 2024 à la visite du chantier la Cité de la Démocratie.
Exécuté par la société turque Summa, ce projet d’envergure qui s’étend sur une période de 16 mois prévoit la construction d’un grand centre de conférence comprenant des salles de conférence, des bureaux administratifs, une salle de banquet, une salle de congrès, un carré VIP, une salle présidentielle.
Ce chantier prévoit également des travaux connexes tels que la construction de 55 villas dédiées aux Chefs d’État, un palais présidentiel, une clinique médicale, un zoo et un plateau sportif entre autres. Entamés depuis 4 mois, ces travaux sont exécutés par une main d’œuvre mixte composée de plus de 1350 personnes dont 900 nationaux.
Présente depuis une quinzaine d’années dans 14 pays dont 8 africains, l’entreprise Summa opère dans les secteurs du BTP, de l’énergie, des mines, de l’hôtellerie et de la santé. Exprimant son satisfecit sur l’avancement considérable des travaux, le Chef de l’État a instruit l’entreprise de respecter les délais de livraison dudit chantier.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
