Politique
Gabon: Le conseil municipal convoqué pour élire le nouveau maire de Libreville
Dans un arrêté daté du 14 décembre 2020, le Gouverneur de la province de l’Estuaire, Marie Françoise DIKOUMBA, a convoqué le conseil municipal de la commune de Libreville, en session extraordinaire, pour l’élection du maire de ladite commune. Suite à l’arrestation de l’ancien édile de la ville Léandre NZUE, Serge William AKASSAGA OKINDA assurait son intérim depuis 3 mois.
Dans son arrêté, le Gouverneur de l’Estuaire a invité les conseillers municipaux de Libreville, à élire l’édile de la capitale, le mardi 29 décembre prochain, lors d’une session extraordinaire, conformément aux dispositions de Loi organique n° 0001/2014 du 15 juin 2015 relative à la Décentralisation.
Cette élection intervient au terme de l’intérim assuré par Serge William AKASSAGA OKINDA, qui avait pris les rênes de l’Hotel de Ville, en tant que 2ème adjoint au maire de Libreville. Comme le prévoient les textes en vigueur, après trois mois d’intérim, une nouvelle élection doit être organisée pour désigner un nouveau maire.
Pour rappel, l’ex-maire de Libreville, issu du Parti démocratique gabonais (PDG), Léandre NZUE avait été placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville, le 15 septembre 2020, dans le cadre d’une opération anti-corruption.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».