Politique
« Modernisation » de la Constitution: « Ce sera toujours aux populations gabonaises de choisir leur Président de la République », dixit Jessye ELLA EKOGHA (RFI)
Le Conseiller Slspécial, porte-parole de la Présidence de la République, Jessye ELLA EKOGHA, était ce 23 décembre 2020 invité sur les antennes de “Radio France International” (RFI), pour répondre aux interrogations concernant le projet de modernisation de la loi fondamentale, adopté en Conseil des ministres le 18 décembre dernier. À cette occasion, il est notamment revenu sur le rôle du ministre de la Défense dans le triumvirat qui est envisagé en cas de vacance de pouvoir.
Le projet de texte prévoyant des ajustements constitutionnels continue d’alimenter le débat jusqu’au-delà des frontières gabonaises. Si bien qu’à l’international, l’on se pose également des questions sur les contours de ce projet, notamment en ce qui concerne les dispositions relatives à la vacance de pouvoir. Par exemple sur “RFI”, le porte-parole du Palais du Bord de Mer a expliqué le rôle que jouerait le ministre de la Défense dans le collège tripartite devant assurer la vacance de pouvoir.
Selon Jessye ELLA EKOGHA, le ministre de la Défense serait «vraiment là pour assumer la sûreté du pays» car «c’est dans les périodes d’instabilité ou d’incertitude qu’on est le plus à même d’être attaqués par des puissances extérieures ou même qu’il puisse y avoir des soulèvements ou des évènements à l’intérieur du pays». Pour ce dernier, «le tout c’est que cette question de sécurité et de stabilité au sein du pays est importante».
À la question de savoir si la présence du ministre de la Défense ne serait pas le signe d’une militarisation du pouvoir, le porte-parole d’Ali BONGO s’est montré catégorique: «Ce sera toujours aux populations gabonaises de choisir leur Président de la République et le collège qui est mis en place est là seulement en cas de vacance pour organiser la transition».
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».