Politique
Gabon: Que va-t-il advenir de Jean-Marie OGANDAGA ?
C’est la question qui taraude les esprits dans l’opinion nationale, maintenant que le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean-Marie OGANDAGA, a rendu son tablier. Au vu des soupçons qui pèsent sur lui, d’aucuns prédisent d’ores et déjà que son avenir se décidera sur le terrain judiciaire, compte tenu de la gravité des faits qui lui sont reprochés. S’il s’avère, ce serait un scénario qui rappelle celui qui a vu plusieurs ministres avant lui, prendre la route de “sans-famille” suite à des scandales similaires.
Poussé à la démission, ou en tout cas forcé de céder à la pression qui pesait à la fois des partenaires sociaux, des médias et des réseaux sociaux, Jean-Marie OGANDAGA a quitté le ministère chargé de la relance avec pertes et fracas. Il est empêtré jusqu’au cou dans de multiples scandales dont le plus récent implique vraisemblablement des prévarications vis-à-vis de sociétés pétrolières installées au Gabon.
Ceci dit, quid maintenant de son avenir ? Il faut rappeler que l’ancien ministre d’Ali BONGO est un élu de la commune d’Akanda. Va-t-il donc intégrer l’Assemblée Nationale, étant déchu de ses fonctions ministérielles ? Rien ne l’en empêche, a priori. Il suffirait de lancer la procédure qui lui permettrait de regagner son siège au Parlement. Cependant, cela sera-t-il possible dans le cas où dans les prochains jours, ce dernier est poursuivi en justice ?
Ce deuxième scénario, qui n’est pas à écarter, au contraire, semble très plausible. En tout cas, si comme nos confrères de “L’Union”, nous jouons les cassandres et prédisons pour Jean-Marie OGANDAGA, un sort à la Tony BIYOGHE MBA ou Justin NDOUDANGOYE. Ces derniers, alors ministres de la République, étaient sortis du Gouvernement dans quasiment les mêmes conditions (soupçons de corruption, ndlr) que JMO et avaient été rattrapés par la justice, sans pouvoir siéger à l’Assemblée Nationale où ils avaient un siège.
Toutefois, tous ces cas de figure ne restent que conjectures. Pour l’heure, le ministre démissionnaire n’est pas inquiété et peut selon toute vraisemblance, retrouver son siège à l’Assemblée Nationale. Mais encore faut-il que l’intéressé fasse les démarches dans ce sens. La nature de sa démission semble dénoter une volonté de se mettre à la disposition de la justice afin de répondre aux accusations qui pèsent contre lui. Qu’en sera-t-il donc ? Nous le saurons dans les prochains jours…
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».