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Economie

Gabon /Lutte contre la corruption: Les « vendus » du secteur privé seront également poursuivis

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A l’issue du Conseil des ministres du 20 novembre dernier, le gouvernement a décidé de passer à la vitesse supérieure dans le cadre de la lutte contre la corruption, et l’enrichissement illicite qui minent les administrations gabonaises. A cet effet, les mesures de prévention et de répression vont s’étendre aux agents du secteur privé qui exercent une charge, une commande publique, et aux personnes morales de droit public.

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Ainsi, le nouveau texte de loi en vigueur a redéfini l’appellation de l’organe chargé de lutter contre la corruption au Gabon. Bientôt, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite pourra poursuivre toutes infractions liées à la corruption, aussi bien celles qui sont assimilées, que les connexes.

D’après « Matin Équatorial« , bien que le texte doive encore obtenir l’approbation du parlement, néanmoins le gouvernement entend donner à la Commission un champ d’intervention plus large pour faire régner la transparence dans les administrations gabonaises. Par ailleurs, le nouveau texte de lois est conforme à la convention Merida (Convention des Nations-Unis contre la corruption).

Enfin, cette nouvelle disposition vient conclure des efforts entrepris par les pouvoirs publics pour lutter contre l’enrichissement illicite. Après les opérations « Mamba » et « Scorpion » qui ont permis d’interpeller plusieurs contrevenants ces dernières années; ainsi que la Taskforce présidentielle qui a permis d’annihiler 450 milliards FCFA de la dette intérieure, sur 650 milliards FCFA audités. A cet effet, une procédure judiciaire est en cours, afin que les responsables puissent répondre de leurs actes.

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Economie

Réinsertion économique des gabonais de retour de France: le DG du PNPE touche du doigt les avancées

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Alors que pour certains compatriotes vivant hors du territoire gabonais, il semble difficile d’envisager un retour au Gabon, craignant pour leur stabilité économique, quelques-uns d’entre eux, bénéficient d’un accompagnement. Lequel, vise à favoriser la réinsertion économique et sociale des gabonais de retour de France, au Gabon. Plus récemment, le Directeur général du Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE), Puanne Paulin MOUSSOUNDA s’est rendu auprès de quelques-uns d’entre eux, pour toucher du doigt l’évolution de leurs activités.

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En effet, dans le cadre de la Convention de partenariat relative à la réinsertion économique et sociale des gabonais de retour de France établie entre l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) et le Pôle National de Promotion de l’Emploi (PNPE), Marie-Louise MENDAME, Fabrice NDONG MBENG, Wilfried NZONGA et André MBA LEPEVE tous promoteurs de ladite convention ont reçu la visite de Puanne Paulin MOUSSOUNDA le 16 avril 2024.

Respectivement responsables d’un salon de coiffure à Akébé ville, d’une épicerie au quartier Atsibi-tsos, d’une cantine scolaire au collège Nelson MANDELA et d’une entreprise de froid au Charbonnages, tous ont bénéficié de l’accompagnement du PNPE dans le processus de création de leur activité génératrice de revenus. En plus d’une formation à la création et à la gestion d’entreprise, l’élaboration d’un business plan, l’installation et le suivi post-création.

Pour rappel, le Gabon et la France ont signé le 05 juillet 2007, l’Accord Cadre sur la gestion concertée des flux migratoires et au co-développement. Pour laquelle, une Convention cadre de partenariat relative à la réinsertion économique et sociale des gabonais de retour de France a été signée le 12 décembre 2012 entre l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) et le Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE). Reposant sur trois niveaux d’accompagnement, que sont la réinsertion sociale, l’accompagnement à l’emploi salarié, la réinsertion par la création d’entreprise.

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Gabon /Transport urbain et suburbain: l’insoluble équation des pièces (de monnaie)

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Avec la monnaie»! Un refrain que les Librevillois connaissent par cœur. Tant la rareté des pièces de monnaie fait rage au Gabon, que cela soit dans les commerces, pire dans les transports en commun. Pas un jour ne passe sans que celui-ci ne soit répété aux clients. Pourtant, au constat , les professionnels du transport seraient eux-mêmes en grande partie responsables de cette problématique. 

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Et pour cause, ces derniers seraient, suivant une source bien informée, en «deal» avec les commerçants des communautés libanaise, mauritanienne… Les taximen et “clandomen” commercialiseraient régulièrement des «jetons» d’un montant de 10 000 Fcfa, contre paiement cash de la somme de 11 000 Fcfa, 20 000 pour 22 000 et ainsi de suite. En d’autres termes, les clients des transporteurs ne seraient donc que des fournisseurs de pièces de monnaie pour assurer la survie de leur trafic. 

D’autre part, il est bien connu que les pièces de monnaie sont prisées par les charlatans de tous genres, pour paiement ou préparation de leurs charmes. Des rites fétichistes, qui exigent que lors de cérémonies, des centaines de pièces de monnaie sont jetées nuitamment au pied d’arbres isolés en pleine brousse, ou à côté d’animaux sacrifiés, avait rappelé le magazine Superstar. Pas des billets de banque, mais des pièces de monnaie. Dans ce sens, une vidéo qui avait fait le tour des réseaux sociaux dévoilait un arbre au pied duquel les pièces de monnaie brillaient de mille éclats, jetées par des personnes qui forcent le destin de leur attribuer un bien, une opportunité, une place qui ne leur est pas destiné. L’on aurait dit que la nouvelle production de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) y avait été déversée. 

Alors que face à l’insoluble équation de la rareté des pièces de monnaie, l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), avait entrepris un an plus tôt, le 15 mars 2023, la création d’une nouvelle gamme de pièces de monnaie par la BEAC. Cela dans le but de pallier la rareté de celles-ci.

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Gabon /Transport urbain et suburbain: l’insoluble équation des pièces (de monnaie)

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Avec la monnaie»! Un refrain que les Librevillois connaissent par cœur. Tant la rareté des pièces de monnaie fait rage au Gabon, que cela soit dans les commerces, pire dans les transports en commun. Pas un jour ne passe sans que celui-ci ne soit répété aux clients. Pourtant, au constat , les professionnels du transport seraient eux-mêmes en grande partie responsables de cette problématique. 

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Et pour cause, ces derniers seraient, suivant une source bien informée, en «deal» avec les commerçants des communautés libanaise, mauritanienne… Les taximen et “clandomen” commercialiseraient régulièrement des «jetons» d’un montant de 10 000 Fcfa, contre paiement cash de la somme de 11 000 Fcfa, 20 000 pour 22 000 et ainsi de suite. En d’autres termes, les clients des transporteurs ne seraient donc que des fournisseurs de pièces de monnaie pour assurer la survie de leur trafic. 

D’autre part, il est bien connu que les pièces de monnaie sont prisées par les charlatans de tous genres, pour paiement ou préparation de leurs charmes. Des rites fétichistes, qui exigent que lors de cérémonies, des centaines de pièces de monnaie sont jetées nuitamment au pied d’arbres isolés en pleine brousse, ou à côté d’animaux sacrifiés, avait rappelé le magazine Superstar. Pas des billets de banque, mais des pièces de monnaie.

Dans ce sens, une vidéo qui avait fait le tour des réseaux sociaux dévoilait un arbre au pied duquel les pièces de monnaie brillaient de mille éclats, jetées par des personnes qui forcent le destin de leur attribuer un bien, une opportunité, une place qui ne leur est pas destiné. L’on aurait dit que la nouvelle production de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) y avait été déversée. 

Alors que face à l’insoluble équation de la rareté des pièces de monnaie, l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), avait entrepris un an plus tôt, le 15 mars 2023, la création d’une nouvelle gamme de pièces de monnaie par la BEAC. Cela dans le but de pallier la rareté de celles-ci.

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