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Economie

Gabon Oil Marketing coulée par une gestion approximative d’après Edson MVOU

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Le 14 août dernier, c’est par le biais d’une décision du Conseil des ministres, que la dissolution de l’entreprise « Gabon oil marketing » (GOM), et certaines de ses filiales a été actée. Aujourd’hui en situation de surendettement, GOM ne possède plus de ressources suffisantes afin d’assurer son fonctionnement. Après avoir tenté un sauvetage quasiment impossible de la structure, Edson Yvon MVOU TSINGA, Directeur général de GOM a adressé une interview à « Medias241« . Pour ce dernier, la gestion approximative de certains de ses prédécesseurs a condamné la structure, ce qui a contraint l’Etat à effectuer une dissolution de cette organisation.

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Nommé le 24 décembre 2019, Edson MVOU avait la lourde tâche d’effectuer le redressement d’une structure engluée dans une situation financière préoccupante. Malheureusement, malgré les efforts entrepris par ce dernier pour résorber la question de la dette, c’est sans surprise que la GOM a été dissoute.

«Soyons clair ; le scénario de la dissolution était non seulement envisageable mais il était déjà acté en interne pour certaines filiales de la GOM», a indiqué Edson MVOU à « Medias241« .

En rappel, l’an dernier sa nomination est intervenue au lendemain de l’opération «Scorpion» menée par les pouvoirs publics, qui a entraîné l’interpellation de son prédécesseur Patrichi TANASA. L’ex administrateur général de la GOM et patron de la « Gabon oil company » (GOC) a été impliqué dans la disparition de 85 milliards de francs CFA, dont 45 milliards de dépenses «injustifiées» au bénéfice de la GOM.

Aussi, en plus d’avoir relevé des «dérives de gouvernance sur les précédents exercices (2019, 2018) qui ont créé une situation d’endettement», Edson MVOU a également fait mention de la méconnaissance de l’activité de l’entreprise par les contres-parties, et même de plusieurs de ses collaborateurs.

«Le fait de générer des milliards de chiffre d’affaire faisait croire à tout le monde que l’activité était très rentable ; or les opérations de négoce et d’approvisionnement qui sont parfois complexes génèrent des marges très faibles dues à un environnement d’extrême volatilité des prix», a déclaré le Directeur général de la GOM.

Enfin, les externalités négatives engendrées par la pandémie de la covid-19, ont asséné le coup de grâce à ladite entreprise. Avec le ralentissement de l’activité pétrolière au niveau mondial, l’arrêt des activités de la GOM était devenu de l’ordre de l’inéluctable.

«L’autre difficulté reste sans conteste la pandémie de la Covid 19 qui a ébranlé toute l’économie mondiale pendant plus de six mois. La GOM a été très affectée», a-t-il ajouté.

Il faut noter par ailleurs, les efforts de l’Etat, qui a tenté au mieux d’appuyer la GOM, malgré des dettes exorbitantes. A cet effet, le Directeur général a rappelé que «la décision du gouvernement aurait été prise par tout actionnaire à sa place».

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Economie

BGFIBank : qui succédera à Henri-Claude Oyima en août ?

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Le 25 juin 2025, à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire (AGE) convoquée au siège de BGFI Holding Corporation, le groupe bancaire BGFIBank a tourné une page majeure de son histoire. Après quarante années passées à la tête de l’institution, Henri-Claude OYIMA (HCO), désormais ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette, des Participations et de la Lutte contre la vie chère depuis mai dernier, a officiellement quitté ses fonctions de PDG. Loin d’un simple passage de témoin, cette AGE a exposé des fractures profondes entre actionnaires, entre contestations du processus de vote, désaccords stratégiques et rivalités d’influence.

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Une réforme de gouvernance inévitable mais conflictuelle

Première décision majeure : la scission du poste de PDG, désormais remplacé par une gouvernance duale – un président du conseil d’administration (PCA) et un directeur général (DG). Un changement dicté à la fois par la réglementation de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), qui impose ce schéma aux sociétés cotées, et par le souhait de moderniser la gouvernance. Ce choix s’inscrit aussi dans le projet d’introduction en Bourse de 10 % du capital de BGFIBank, accompagné d’une augmentation de capital de 15,7 milliards de FCFA. Cette IPO, évoquée dès 2019 par Henri-Claude OYIMA, vise à inscrire le groupe dans la dynamique de la BVMAC, dont il est également président.

Un climat de tension et des contestations multiples

Malgré la validation formelle des trois résolutions soumises au vote (nouvelle gouvernance, augmentation de capital, IPO), les débats ont été houleux. Selon le magazine panafricain Jeune Afrique (JA), plusieurs actionnaires ont contesté la légitimité d’Henri-Claude Oyima à présider la séance, au regard de ses nouvelles fonctions gouvernementales. D’autres ont exprimé leur opposition à la valorisation proposée de l’action (80 000 FCFA), jugée trop faible au regard des performances du groupe, mais paradoxalement trop élevée pour les petits investisseurs visés.

Le mécontentement a culminé sur le troisième point : la suppression du droit préférentiel de souscription pour les actionnaires historiques, et des irrégularités présumées dans le décompte des voix. Selon les opposants, la minorité de blocage avait été atteinte, invalidant en théorie la résolution sur l’IPO. Une procédure judiciaire n’est pas exclue.

Une succession ouverte et stratégique


En attendant le prochain conseil d’administration prévu en août, l’intérim opérationnel est assuré par Huguette OYINI, actuelle directrice générale adjointe. Toutefois, plusieurs autres profils circulent pour incarner la nouvelle gouvernance.


Dimitri NDJEBI, DG de la filiale gabonaise, proche de Henri-Claude OYIMA, serait pressenti pour le poste de directeur général du groupe.


Huguette OYINI pourrait devenir présidente du conseil d’administration, tandis que Rhinesse KATSOU, actuelle directrice financière, monterait au poste de DGA.

Mais d’autres profils émergent, et pourraient créer la surprise :


Yann Franck KOUBDJE, conseiller financier du président OLIGUI NGUEMA, ancien directeur du Trésor public et ex-conseiller clientèle chez BGFI, récemment nommé administrateur pour le Gabon à la BEAC, figure parmi les favoris.


Ismaël LIBIZANGOMO, directeur de BGFI Capital, diplômé en stratégie économique et financière, est également en lice. Il a piloté des dossiers structurants comme la restructuration de la dette intérieure gabonaise ou encore le rachat de Société Générale Congo. Le Comité de bonne gouvernance du groupe devrait trancher dans les prochains jours, avant la validation formelle du conseil d’administration.

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Route Ntoum-Cocobeach: c’est 83km, financée à 100 milliards & livrée en 48 mois

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Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a présidé ce jour la cérémonie de signature d’une convention tripartite entre l’État gabonais, le Groupe EBOMAF et BGFI Bank. Cet accord marque le financement officiel des travaux de construction de la route Ntoum–Cocobeach, pour un montant global de 100 milliards de FCFA.

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Le Groupe EBOMAF, acteur panafricain de référence dans le secteur des infrastructures, sera chargé de la réalisation des travaux. Cette enveloppe couvre également les prestations de contrôle et de supervision, gages du strict respect des normes techniques et de la qualité de l’ouvrage. D’une longueur de 83 kilomètres, cet axe stratégique vise à désenclaver la commune de Cocobeach, tout en valorisant son important potentiel touristique et économique. Les travaux, dont la durée est estimée à 48 mois, devraient être livrés en octobre 2026.

Cette signature s’inscrit dans la dynamique des grands projets routiers initiés par le Gouvernement, à l’image de l’axe Alembé–Mikouyi récemment financé. Elle traduit la volonté ferme du Président de la République de renforcer les partenariats solides et crédibles, au service du développement et de la modernisation du réseau routier national.

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OLIGUI NGUEMA échange avec le Président du groupe Groupe Perenco 

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Le président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a reçu en audience ce 30 juin 2025, François PERRODO, Président du Groupe Perenco. Cette rencontre a permis de faire le point sur les activités du groupe au Gabon au cours de l’année écoulée, marquée par une intensification des opérations, notamment dans le domaine du forage.

À cet effet, Perenco s’est engagé à approfondir sa collaboration avec la Gabon Oil Company (GOC) en vue de garantir, à moyen et long termes, des ressources pérennes pour l’État gabonais.

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Les échanges ont également porté sur le projet de développement du gaz naturel liquéfié (GNL), une initiative qui mobilisera d’importantes ressources humaines et financières. Le Président de la République s’est réjoui de cette ambition et a encouragé une approche intégrée, impliquant pleinement l’État gabonais.

En outre, le Chef de l’État a invité les responsables du groupe à inscrire cette initiative dans une vision industrielle nationale, tout en valorisant l’ensemble du potentiel gazier du Gabon, au-delà des ressources actuellement exploitées par Perenco.

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