Economie
Dette fictive: « On ne vole pas l’État impunément » dixit Jessye ELLA EKOGHA

C’est dans une interview accordée à “L’Union” hier vendredi 13 novembre 2020 que le porte-parole de la Présidence de la République, Jessye ELLA EKOGHA, a affirmé qu’«il y aura des poursuites judiciaires» au terme des travaux de la Taskforce sur la dette intérieure. Car il semblerait selon lui qu’une complicité existerait entre des hauts cadres de l’administration et les opérateurs économiques dans le dossier de la dette intérieure.

Le Conseiller spécial du Président de la République a révélé que ce sont au total 440 milliards de F CFA de dettes qui ont été annulées à ce jour car injustifiées sur 650 milliards de FCFA audités par la Taskforce dont il a rappelé au préalable la méthodologie.
«Contrairement à un contrôle financier classique, la Task force ne s’est pas bornée à contrôler en droit la régularité de la procédure d’attribution des marchés publics, elle a vérifié sur le terrain la bonne exécution de ces marchés… c’est ce point qui est fondamentale et qui explique pourquoi l’audit de la task force est extrêmement rigoureux et sa crédibilité incontestable», a-t-il déclaré.
Selon lui, c’est ce contrôle minutieux effectué par l’équipe multidisciplinaire de la Taskforce (juristes et experts-comptables notamment, ndlr), qui a permis de mettre au jour les malversations qui ont eu cours dans l’attribution des marchés publics aux entreprises. D’ailleurs, Jessye ELLA EKOGHA a affirmé qu’il y aurait une complicité de hauts fonctionnaires dans la validation de ces dettes fictives.
«Certains dossiers laissent clairement, de manière flagrante, apparaître une complicité entre les opérateurs indélicats et des hauts cadres de l’administration», a encore affirmé le Porte-parole de la Présidence. Des faits qui pourraient mener selon lui à des poursuites judiciaires car «On ne vole pas l’Etat impunément», a-t-il martelé.
Au-delà du dossier en lui-même, les travaux de la Taskforce sur le règlement de la dette intérieure posent aujourd’hui la question des audits effectués jadis par les cabinets internationaux notamment Pricewaterhousecoopers (PwC). Ce cabinet avait auparavant la charge d’auditer la dette intérieure. Mais au regard de l’écart observé entre les résultats de ses travaux et ceux de la Taskforce, il y a lieu de se demander où se situe la responsabilité de ce cabinet qui aurait pu faire perdre à l’Etat 440 milliards F CFA.
Economie
Gabon-Eramet: un groupe de travail pour transformer localement le manganèse

Le Gabon vise une transformation intégrale du manganèse d’ici 2029. Pour atteindre cet objectif, le Ministère des Mines et des Ressources Géologiques a organisé une réunion avec les principaux acteurs du secteur, notamment COMILOG, NGM, CICMHZ et AMD. L’objectif est de transformer localement 100 % du manganèse extrait sur le territoire gabonais, conformément à la décision du Président de la République, prise en Conseil des ministres le 20 juin 2025.
Cette rencontre a mis en avant la nécessité d’une coopération renforcée entre les entreprises pour mutualiser les efforts et accélérer les investissements nécessaires. L’opérateur NGM a déjà annoncé la création d’une unité de transformation de 70 000 tonnes d’alliages de manganèse.
Le Ministre des Mines, Gilles NEMBE, a également discuté avec le Directeur Général d’ERAMET, Paulo CASTELLARI, pour mettre en place un groupe de travail commun Etat Gabonais – Eramet sur la transformation locale du manganèse. Cette initiative vise à concrétiser la vision du Président de la République et à valoriser les ressources minières du Gabon.
Economie
Gabon : Le gouvernement interdit l’importation du poulet de chair à partir du 1er janvier 2027

Selon le communiqué final du conseil des ministres présidé par le Président de la République, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, du vendredi 30 Mai 2025, le gouvernement a décidé d’interdire l’importation de poulet de chair pour promouvoir l’aviculture nationale, afin d’assurer la sécurité alimentaire. À cet effet, l’interdiction sera effective à partir du 1er janvier 2027, laissant ainsi un délai de 18 mois (1 an et 6 mois) aux acteurs économiques de ce secteur d’activité, pour se structurer, se préparer à investir dans l’optique de répondre à la demande nationale.
En effet, l’État à pour objectif de diminuer sa dépendance vis-à-vis des importations de volailles et de renforcer la sécurité alimentaire du pays. Par conséquent, la promotion de la production avicole locale devrait avoir des retombées positives sur les zones rurales, dans la mesure où celle-ci va générer des emplois et contribuer au développement d’un écosystème avicole dynamique et performant, « Cette mesure vise à redonner toute sa place à la production avicole nationale, à stimuler l’investissement agricole, à réduire la dépendance alimentaire et à renforcer la balance commerciale », propos relevés du communiqué final du conseil des ministres.
Communément appelé la star des réfrigérateurs, le poulet surgelé importé est l’aliment le plus consommé par la population, du fait de son prix bas et de son conditionnement prêt à cuire dans une marmite. Après de lourdes réflexions, L’État espère favoriser ce domaine d’activité, « l’émergence d’un tissu d’emplois ruraux, la montée en qualité des produits consommés localement et la création d’un écosystème économique autour de cette filière ». Dixit le communiqué du conseil des ministres.
De même, le gouvernement a également prévu un plan opérationnel structuré qui devra être présenté dans un délai de 45 jours par les ministres en charge de l’Économie et du Commerce.
En plus de cette décision stratégique, le conseil des ministres a également annoncé l’interdiction d’exportation du manganèse brut à partir du 1er janvier 2029. L’objet de ce décret est de promouvoir le développement industriel national, de créer des emplois et de tirer un maximum de plus value de cette ressource dont le Gabon est le 2ème producteur mondial.
Economie
Inauguration du marché d’Akanda: 30 chèques d’appui financier remis aux commerçantes

Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, accompagné de la Première Dame, Zita Oligui Nguema, a procédé ce jour ce 15 mai 2025, à l’inauguration du nouveau marché d’Akanda. Cette cérémonie a laquelle prenaient également part les Vice-Présidents, les membres du Gouvernement, le Gouverneur de la province de l’Estuaire et le Délégué Spécial de la commune d’Akanda à été marquée par la coupure du ruban, une bénédiction des lieux, la remise de 30 chèques d’appui financier aux commerçantes et une visite du site.

Dans son mot de bienvenue, le Général de Division Jean Claude Sipamio-Berre, Délégué Spécial de la Commune d’Akanda, a au nom des populations remercié le Président de la République pour ce don précieux qui facilitera l’activité commerciale et renforcera les ressources locales. Bâti sur une superficie de 3 600 m², le marché comprend 248 étals, 35 box, une chambre froide, une infirmerie, une garderie, une salle de sport, une salle de réunion et un parking de 1 680 m². Cette nouvelle infrastructure respecte les normes d’hygiène et de salubrité.
Les commerçantes ont quant à elles exprimé leur reconnaissance au Chef de l’État pour cette réalisation, qui prend en compte leur rôle central dans l’économie locale et leur besoin de concilier travail et vie familiale grâce à la garderie intégrée. L’inauguration du nouveau marché d’Akanda qui intervient après celle du marché CTRI d’Oloumi, confirme l’engagement du Président de la République à soutenir l’entrepreneuriat féminin et encourager le développement local des activités économiques portées par la femme gabonaise afin de la rendre autonome.