Société/Environnement
Bras de fer Gouvernement vs églises: Finalement Mgr IBA-BÂ obéit aux mesures restrictives du Gouvernement
Après avoir bravé les normes édictées par les pouvoirs publics quant à la date de la réouverture des lieux de culte le 25 octobre 2020, dimanche dernier, à l’occasion de la célébration de la « Toussaint » (commémoration des fidèles défunts), Jean Patrick IBA-BÂ , archevêque de Libreville a instruit les prêtres quant à la limitation du nombre de personnes et de la durée maximale du culte. Par cette initiative, le numéro 1 de l’église catholique au Gabon a témoigné son soutien et respect aux mesures gouvernementales contre la covid-19.
Ainsi, avec le récent assouplissement des restrictions liées à l’organisation des célébrations eucharistiques (notamment le paiement de la dîme et l’octroi de la communion) , Mgr IBA-BÂ a rappelé par le biais d’une lettre adressée aux responsables des paroisses l’obligation de prendre en compte les normes gouvernementales.
En outre, la limitation de 30 personnes par culte, le respect de la durée d’une heure au maximum, et l’effectivité d’une messe par jour, nous indique « Gabon Review« .
Un mot d’ordre respecté même à l’intérieur du pays où à Oyem (Woleu-Ntem), le 25 octobre dernier, une petite échauffourée a éclaté entre les forces de l’ordre et les religieux.
«Nous sommes une Église disciplinée et ordonnée, et à cet effet, nous vous recommandons d’éviter tout affront ou débordement», a déclaré le chancelier Abbé Jean Francis EDOU ESSONO du diocèse d’Oyem.
En somme, il se pose la question de savoir si cet appel au respect des mesures restrictives du Gouvernement, ne résulte que d’une compromission quant à l’allègement soudain des restrictions liées à la célébration eucharistique il y a quelques jours.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.