Société/Environnement
Gabon /Ouverture des lieux des cultes: L’organisation de l’eucharistie, de la dîme et des offrandes confiée aux soins des religieux
En conclave avec les responsables des différentes confessions religieuses ce jeudi 29 octobre 2020, le Gouvernement a finalement concédé à laisser les églises organiser eux-mêmes les aspects liés à la célébration des cultes. En substance, l’eucharistie, la dîme et les offrandes devront être organisés par les responsables de manière toutefois à respecter les mesures barrières.
Il y a quelques jours, Ali BONGO avait instruit au Gouvernement d’engager un dialogue avec les religieux. C’est chose faite aujourd’hui au terme de la rencontre entre Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, le ministre d’Etat à l’Interieur, Lambert-Noël MATHA et le ministre de la Santé, Guy-Patrick OBIANG NDONG et des responsables des confessions religieuses.
À l’ordre du jour de cette séance de travail, les mesures d’allègement énoncées par le Gouvernement il y’a deux semaines. A la veille de l’ouverture officielle des lieux de cultes, il était question d’harmoniser les positions sur les conditions de réouverture desdits lieux de culte, particulièrement en ce qui concerne le protocole sanitaire relatif à la célébration des cultes.
Les discussions ont donc surtout porté sur l’eucharistie, la dîme ou les offrandes et le test de négativité au Covid-19. Il ressort ainsi que les communautés religieuses devront désormais elles-mêmes, organiser ces trois aspects dans le strict respect des mesures préventives liées à la pandémie de Covid-19.
Selon la communication gouvernementale, un accent particulier a été également mis sur la nécessité d’encourager les fidèles et l’ensemble des gabonaises et des gabonais à se faire dépister massivement afin d’être renseignés sur leur statut sérologique. Le tout avec à l’esprit, le souci de protéger les vies des uns et des autres.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.