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Afrique

La CEDEAO muette face aux crimes en Guinée

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Depuis la proclamation des résultats au terme de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 en Guinée, le pays connaît une contestation post-électorale qui a fait plusieurs victimes mortes aux mains des forces de défense et de sécurité. Alpha CONDÉ a été déclaré victorieux à près de 60% des voix tandis que l’opposition rejette ces résultats officiels de la commission électorale. Au milieu de cet embrasement, l’organisation sous-régionale ouest-africaine, la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ne dit mot.

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Les Guinéens manifestaient déjà pour faire barrage au troisième mandat du président sortant, candidat à sa propre succession, Alpha CONDÉ. À présent, c’est pour contester la victoire du président réelu que ces derniers sont dans la rue, après une élection qui ne laissait aucun doute sur l’instabilité qui s’ensuivrait.

Au lendemain de celle-ci, alors que l’opposant candidat, Cellou Dalein DIALLO, revendiquait la victoire avant même la proclamation des premières tendances, des scènes de violences ont éclaté à Conakry, la capitale. Désormais, elles se poursuivent et s’intensifient depuis que la CENI a déclaré Alpha CONDÉ victorieux du scrutin. Des affrontements entre forces de l’ordre et partisans de l’opposition ont ensuite fait plusieurs morts. Depuis lors, la CEDEAO n’a fait aucune déclaration pour s’exprimer sur la situation.

En revanche, plusieurs sources signalent l’expédition sur place d’une mission conjointe de l’Organisation des nations unies (ONU), de l’Union Africaine (UA) et de la CEDEAO pour tenter une médiation et une conciliation entre les acteurs politiques guinéens, afin de trouver une solution à la crise post-électorale. Selon “Xinhua News”, cette mission de haut niveau est composée du représentant spécial du secrétaire général et chef du bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel Mohamed Ibn CHAMBAS, du président de la commission de la CEDEAO Jean Claude KASSI BROU, de la Commissaire aux affaires politiques de l’UA Mme Minata SAMATE et du Commissaire chargé des affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO, Francis BEHANZIN.

Pour l’heure, rien n’a encore filtré sur les échanges entre la mission et les autorités guinéennes. Par contre, il est certain que la CEDEAO est actuellement attendue sur plusieurs fronts, ou plutôt plusieurs feux. En effet, à part la crise post-électorale en Guinée, l’organisation sous-régionale doit encore faire face à de vives tensions en Côte d’Ivoire et également une crise soudaine au Nigeria, siège de la CEDEAO.

En Côte d’Ivoire, le spectre d’une crise post-électorale se profile depuis qu’Alassane OUATTARA a rendue publique sa volonté de rester au pouvoir en se portant candidat pour un troisième mandat, jugé inconstitutionnel par l’opposition. Depuis, les morts s’empilent. À en croire le site d’informations “afrik.com”, ces trois derniers jours, dans la ville de Dabou au moins six morts ont été dénombrés suite à des violences. Et là encore, la CEDEAO n’a rien pu faire, en dehors de deux missions de diplomatie préventive qui n’ont abouti à aucune avancée.

Ailleurs dans l’est de la sous-région, au Nigeria, une manifestation contre les violences exercées à l’encontre des populations par les brigades anticriminalité, s’est transmutée en une contestation du régime du président BUHARI. Une répression barbare des forces de l’ordre qui ont ouvert le feu sur plus de 1 000 manifestants pacifiques, a fait récemment plusieurs dizaines de morts, le mardi dernier. Assez pour provoquer une vague de réactions en chaîne dans le monde et sur les réseaux sociaux également. À noter que cette agitation populaire se passe au Nigeria, pays dans lequel se trouve le siège de la CEDEAO.

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50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités

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Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.

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Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.

Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.

Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.

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RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

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Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.

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Accusé de racisme, Kaïs SAIED se dit à la hâte “africain et fier de l’être”

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Deux semaines après son discours dénonçant l’arrivée de «hordes de migrants» subsahariens clandestins en Tunisie, le président Kaïs Saïed a reçu Umaro Sissoco EMBALO, le chef d’État bissau-guinéen et président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Selon le Chef de l’État tunisien qui dément tout propos raciste, son message avait pour seul objectif de faire appliquer la loi concernant les étrangers en situation irrégulière dans le pays. «Je suis contre la traite des êtres humains, des africains particulièrement, soit en Tunisie, soit ailleurs. Mais cette situation ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes de racisme. De quoi ils parlent ? Ils divaguent !», a-t-il déclaré. Pour le président en exercice de la Cédéao qui a justifié sa venue à Tunis par la présence des ressortissants des pays de l’Afrique au sud du Sahara, les propos de son homologue ont été mal interprétés. «Je pense que même les Tunisiens vont comprendre que ses propos qui ont été détournés, ce n’est pas l’esprit, ce n’est pas la logique. Je ne pourrai pas croire que vous, président tunisien, pays de Bourguiba, peut être xénophobe ou raciste. Vous-même, vous êtes Africain… ». Rebondissant aux propos de son homologue, Kaïs Saïed a enchaîné : «Je suis Africain et je suis fière de l’être». Le président bissau-guinéen a assuré s’expliquer sur la situation, qui, selon lui, relèverait plus «d’incompréhensions». «En tant que président de la CEDEAO, je rendis visite au Président Kaïs SAÏED pour m’enquérir de la situation des africains subsahariens en Tunisie. Evoquant la déformation de ses propos, il assura de croire aux valeurs africaines d’union, d’accueil et de respect et les préserver». Pour rappel, le président tunisien avait affirmé, le 21 février, que la présence en Tunisie de «hordes» d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de «violence et de crimes» et relevait d’une «entreprise criminelle» visant à «changer la composition démographique» du pays. Des propos qui susciterent un tollé dans le pays, où les ressortissants d’Afrique subsaharienne font état, depuis lors, d’une recrudescence des agressions les visant, au point de les faire se précipiter dans les ambassades pour être rapatriées.

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