Afrique
Bénin: À 6 mois de la présidentielle, aucun opposant n’est autorisé à être candidat

Si le statu quo juridico-politique est maintenu au Bénin, il se pourrait que pour l’échéance électorale à venir aucun candidat de l’opposition ne puisse s’y présenter. Pour cause selon des membres de la société civile, la législation en vigueur empêcherait toute candidature crédible de l’opposition.
Le Bénin, jadis salué comme un exemple de démocratie vit des moments incertains. À en croire l’opposition et la société civile béninoises, le pays vit un recul démocratique depuis l’arrivée au pouvoir de Patrice TALON en 2016. Un constat d’autant plus patent qu’à l’approche des élections présidentielles, il est impossible pour un candidat de poids de l’opposition de briguer la magistrature suprême.
En cause, un article voté fin 2019, qui impose aux candidats d’être parrainés par 16 députés ou maires pour concourir au scrutin. Or, lors des législatives d’avril 2019, aucun des partis d’opposition n’avait été autorisé à présenter de listes, et à l’issue des municipales d’avril 2020, boycottées par une partie des opposants, seuls 6 maires dissidents ont été élus, rapporte “VOA Afrique”.
«Mathématiquement, il est donc impossible d’avoir un candidat de l’opposition», fait remarquer à nos confrères Ralmeg GANDAHO, coordinateur de « Laissez-moi choisir« , collectif d’organisations de la société civile militant pour la suppression du parrainage.
La modification du code électoral en question et plusieurs condamnations judiciaires contre des hommes politiques d’envergure, laissent présager un scrutin en mars 2021 «sans opposition crédible», a affirmé en outre, Mathias HOUNKPE, de la fondation Open Society en Afrique de l’Ouest (Osiwa), qui a conclu que «la loi actuelle ne permet à aucun parti dit de l’opposition de présenter un candidat ».
Au Bénin, le climat politique est si délétère que l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) a retiré le Bénin de la liste des « pays sûrs« , rapporte encore “VOA Afrique”. Pourtant, le chef de l’Etat, Patrice TALON, n’a pas encore annoncé s’il comptait briguer un second mandat, bien que sa candidature fait peu de doute parmi les observateurs.
«La situation est atypique», reconnaissait-il dans un entretien accordé à “Jeune Afrique” début octobre 2020. Au cours duquel, il réaffirmait son attachement au parrainage des élus qui vise, selon lui, à assainir l’échiquier politique dans un pays qui comptait des dizaines de partis.
Au même moment, à des milliers de kilomètres du Bénin, en exil, les grandes figures de l’opposition tentent d’exister malgré tout. Condamnées par la justice de leur pays, elles ne pourront pas, sauf revirement, concourir à l’élection. Parmi elles, l’homme d’affaire Sébastien AJAVON, arrivé troisième position lors la dernière présidentielle et condamné en 2018 à 20 ans de prison pour trafic de drogue.
De même pour l’opposant Komi KOUTCHÉ, ancien ministre des Finances, lui aussi condamné à 20 ans de prison pour détournement. Il vit désormais à Washington. À Paris, l’ancien Premier ministre Lionel ZINSOU, candidat malheureux au second tour de 2016, joue plutôt la discrétion. Il a été condamné en 2019 à cinq ans d’inéligibilité.
Afrique
OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail

Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.
Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.
Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
Afrique
50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités

Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.

Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
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