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Santé

Covid-19 : Un reconfinement massif est-il inéluctable ?

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Avec 31 600 754 cas confirmés dans le monde, 21 745 688 guérisons et 970 857 décès, l’épidémie du nouveau Coronavirus (Covid-19) continue de sévir. Depuis une semaine, plusieurs Etats enregistrent un regain exponentiel du nombre de contaminations, d’où l’idée d’une 2ème vague de testés positifs similaire à celle de mars 2020. À cet effet, l’option d’un reconfinement général suscite de vives polémiques et divergences en Europe et à travers le reste du globe. Si pour certains États à l’instar d’Israël, le reconfinement est de rigueur, d’autres comme la France plébiscitent un accompagnement minutieux du processus de déconfinement, afin d’éviter un arrêt total simultané des activités humaines qui serait bien plus dommageable.

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En effet, au cœur de l’imbroglio qui alimente actuellement les divergences entre les gouvernements, se retrouvent Israël, l’Espagne, l’Angleterre (Londres) , et sur le continent noir, le Maroc.

Dans le cas du pays Hébreu, ce vendredi 25 septembre débutera un « nouveau confinement généralisé pour 3 semaines au moins, nous indique « L’Express« . La rentrée des classes, a déclenché une nouvelle urgence sanitaire, malgré les multiples efforts du gouvernement pour sensibiliser les populations quant à la nécessité d’appliquer les gestes barrières. Ainsi, le pays possède désormais plus de 175 000 cas de Covid-19, soit 4700 nouveaux cas enregistrés jeudi dernier.

Aussi, le gouvernement espagnol se retrouverait dans la tourmente. Le 18 septembre 2020 à Madrid, a été décrété un confinement partiel par Isabel DIAZ AYUSO, présidente du gouvernement de Madrid. Cela en raison de la recrudescence de nouveaux cas positifs dans la région. D’après les autorités, ce sont 850 000 personnes qui ont été isolées dans leur quartier le 21 septembre dernier.

À Londres, le niveau d’alerte a été fortement relevé en 24 heures. À cet effet, les autorités sanitaires préviennent que le Royaume-Uni risquerait de déplorer 200 morts par jour durant le mois de novembre, si une politique austère en matière de confinement n’est pas effectuée.

Par ailleurs, le Maroc a enregistré il y a quelques jours, plus de 2000 nouveaux cas testés positifs. Là aussi, l’état d’urgence décrété le 9 septembre dernier par le Roi Mohammed VI, pourrait se prolonger au delà de la date du 10 octobre 2020. D’après le ministre de la Santé, Khalid AIT TALEB, la fermeture de 8 grandes villes du pays est envisagée.

En revanche, en France, tel qu’au sein de plusieurs pays de l’Union européenne (UE), malgré la montée du nombre de cas (10 000 en 24 heures en France), les activités se tiennent toujours avec des restrictions et des campagnes de sensibilisation multiples sur le respect des mesures barrières. Pour ces états, le gouffre économique que pourrait offrir une seconde phase massive de contamination, serait plus dévastateur que les effets actuels. Aussi, en Chine, malgré quelques restrictions sur les voyages, la vie semble avoir repris son cours. Ce qui constitue une forme d’exemplarité que souhaite suivre plusieurs états.

Et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans tout cela?

Avec le repli des États-Unis, pays le plus touché par la pandémie et principal pourvoyeur de fonds de l’organisation, l’instance internationale semble tourner au ralenti. Aux divergences actuelles quant au retour d’un confinement massif, viennent s’ajouter le manque de fiabilité des données statistiques des pays en voie de développement, et à la question difficile de s’harmoniser autour d’une proposition de vaccin agréée par l’ensemble des états.

Enfin, Les flux de reconfinement et de déconfinement seront donc tributaires en fonction des politiques gouvernementales, et de la gravité de la situation sanitaire dans chaque pays.

Au Gabon, force est de notifier que la question de reconfiner ou non se pose également Depuis plusieurs mois, est appliqué sur le territoire un confinement partiel de 20 heures à 5 heures. S’il est vrai que contrairement aux pays susmentionnés le Gabon semble bien gérer l’épidémie, avec seulement 54 décès en 6 mois et une diminution du nombre de cas, néanmoins le ministère de la santé appelle à la prudence. Car le processus de déconfinement se devra d’être effectué sous des conditions minutieuses. A cet effet, le Comité de pilotage et de riposte contre la pandémie du coronavirus (Copil coronavirus) a annoncé effectuer des tests sur des enfants de 6 ans et plus, à l’occasion de la rentrée scolaire de novembre 2020.

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Santé

eGabon-sis: la Banque mondiale évalue les progrès du projet

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Le Gabon a franchi une étape importante dans la modernisation de son système de santé grâce au projet eGabon-SIS, un système d’information sanitaire numérique développé avec l’appui de la Banque mondiale. Une visite technique de suivi-évaluation a eu lieu récemment dans les centres de santé de Lalala et Glass, à Libreville, pour évaluer l’effectivité de la mise en œuvre de ce projet.

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Le projet eGabon-SIS vise à améliorer la gestion des établissements sanitaires et la qualité des soins offerts aux populations gabonaises. Grâce à ce système, les hôpitaux du Grand Libreville sont désormais interconnectés, permettant un échange d’informations efficace entre les différentes structures de santé. Les patients peuvent ainsi bénéficier d’une prise en charge plus efficace et plus personnalisée.

Les parties prenantes, dont la représentante de la banque mondiale, Daria LAVRENTIEVS, ont pu constater les progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet. Selon Alberto Wenceslas Mounguengui Moudoki, président du comité technique du projet eGabon-SIS, «il y a une interconnexion effective entre hôpitaux du grand Libreville et aussi, il y a interopérabilité d’un système de santé».

Le médecin chef du centre de sanpté de Lalala, Dr Gisèle OGOULIGUENDE MIBINDZOU, a également souligné les avantages du système. Disant que «grâce à ce logiciel de gestion hospitalière, nous avons maintenant une meilleure gestion des patients. Aujourd’hui, le patient peut se retrouver dans différentes structures avec un identifiant unique, c’est un gain».

La Banque mondiale a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet. Daria LAVRENTIEVS, spécialiste principale en développement numérique de la Banque mondiale, a déclaré être «ravie d’apprendre que la gestion des visites est beaucoup plus efficace, je suis impressionnée d’apprendre qu’il y a échange d’informations. Maintenant, les patients peuvent retirer l’information qui a été soumise ici dans un autre hôpital».

Le gouvernement gabonais et la Banque mondiale continuent de travailler ensemble pour renforcer le système de santé gabonais et améliorer la qualité des soins offerts aux populations.

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Santé

Octobre Rose: l’engagement sociétal de la Setrag en faveur de la cause

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La salle polyvalente de la Setrag a servi de cadre, le vendredi 17 octobre 2025 à l’exposé de lancement du mois d’Octobre Rose au sein de la société d’exploitation du Transgabonais. Cette séance de sensibilisation qui a regroupé les femmes cheminots et animé par le Dr Avomo Nguema,Ep Ombaga a été presidé par le directeur général ,Christian MAGNI qu’assistait  lemédecin Conseil de la la Setrag,Dr Franky IWANGOU.

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Dans son propos introductif,le Dr Iwangou a rappelé qu’au sein de la Setrag existe une association des femmes cheminots qui sensibilise  ses adhérentes sur les méfaits du cancer et les incite à se faire dépister. «Cet acte consiste à se donner espoir, vu que le mal fait peur.Le dépistage a un avantage.Car lorsque le mal est identifié précocement,la prise en charge est plus facile»,a indiqué le praticien.

Avant de poursuivre son propos en affirmant que, «durant ces séances de sensibilisation,l’on apporte des informations que beaucoup n’ont pas sur la maladie et des éclaircissements contre les doutes que certains malades peuvent avoir ». Le médecin conseil qui a insisté sur le gain gagné sur les sensibilisations.  et les dépistages précoces s’est réjoui de la prise de conscience des femmes cheminots et leurs ayants droits.

Prenant la parole à son tour,l’oratrice du jour,le Dr AVOMO NGUEMA  , Épouse OMBAGA a insisté sur l’importance du dépistage pour éviter des pertes en vie humaine.Pour elle ,le dépistage doit devenir une routine consistant à faire reculer le cancer dans notre société. « En 2025 ,il est impensable de perdre de vie parce que l’on ne se serait pas fait dépister à temps,car plutôt le cancer est isolé qu’il peut être guéri », a indiqué le Dr AVOMO NGUEMA,Ep.Ombaga qui a insisté sur le dépistage, lequel s’éffectue désormais à tout moment.

La sensibilisation des agents contre un fléau nocif,une obsession de la direction générale


Le directeur général de la Setrag,Christian MAGNI  qui s’est réjouit de l’adhésion de ses collègues aux initiaves sanitaires a rappelé l’importance qu’attache son entreprise sur la sensibilisation sur les cancers féminins et masculins.


« Je remercie le Dr Avomo Nguema ,Ep Ombaga qui est venu sensibiliser les cheminots sur les cancers et conseiller les attitudes à adopter pour avoir une hygiène de vie saine devant permettre chacun de bien se porter « ,a dit le directeur général qui n’a manqué de rappeler qu’Octobre Rose est operation  de routine qui s’étendra sur les 24 gares que compte le Transgabonais.


« Un homme bien portant est un malade qui s’ignore », a insisté le directeur général qui exorte ses collaborateurs et leurs familles respectives se faire dépister.Un message adressé à l’ensemble des travailleurs qui a l’a reçu parfaitement et devront faire des mois d’octobre et de novembre, des mois de lutte contre les cancers de tout genre.

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Santé

Gabon : la digitalisation du système de santé en marche avec la dotation de matériel informatique

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Le gouvernement gabonais a franchi, dans le cadre du programme eGabon-SIS, une étape importante dans la réalisation du projet d’instauration du Système d’Information de la Santé (SIS) dans les hôpitaux publics du pays. Le Ministre de l’Économie numérique, Mark Alexandre DOUMBA et le Ministre de la Santé, le Pr Adrien MOUGOUGOU ont procédé, ce 28 juillet 2025 à la dotation de 13 structures sanitaires en outils informatiques. Un acte qui témoigne de l’engagement du Gabon dans la digitalisation de son système administratif.

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Le projet eGabon SIS vise à améliorer la qualité des soins de santé en permettant la collecte, la sécurisation et l’exploitation des données médicales. La dotation inclut 500 ordinateurs de nouvelles générations et le même nombre d’imprimantes, qui permettront aux hôpitaux d’être interconnectés et de partager les données relevant des dossiers médicaux des patients. Cette initiative devrait améliorer la qualité des soins de santé et faciliter la prise en charge des patients.

Dans ce contexte, a témoigné le ministre de l’Economie numérique, «nous sommes particulièrement heureux parce que c’est une des priorités du Chef de l’État sur la santé et la digitalisation». En effet, le projet de digitalisation de l’administration gabonaise, qui commence par le ministère de la Santé, montre l’engagement et la détermination du gouvernement de rattraper son retard sur d’autres nations africaines qui utilisent déjà ces nouvelles technologies. Ce projet, qui a démarré en 2016, est arrivé à une phase de maturité, ce qui démontre sa concrétisation.

À ce jour, plus de 835 professionnels de santé ont été formés aux bases de l’informatique et de l’outil internet pour faciliter l’adoption de cette nouvelle acquisition technologique. Selon le Directeur général adjoint du CHU mères et enfants, le Pr Simon ATEGBO, «il suffit maintenant de continuer à renforcer les capacités pour que l’utilisation soit la plus optimale possible».

Par ailleurs, remerciant les autorités, a également souligné que «ce projet est innovant, car l’ère du numérique est un moment extrêmement important qui permet de prendre de bonnes décisions pour la prévention et le suivi des patients».

La prochaine étape du programme eGabon-SIS consistera à améliorer la qualité du système interconnecté du logiciel de gestion. Dès qu’elle sera perfectionnée, la suite sera d’étendre cette opération dans les structures sanitaires publiques de l’intérieur du pays. De cette manière, les populations installées dans l’arrière-pays bénéficieront en temps réel de l’expertise des médecins experts en fonction à Libreville.

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