Afrique
Covid-19: l’ONU annonce 200 milliards $ supplémentaires pour soutenir l’Afrique
Le 21 août 2020 dernier, à l’occasion du lancement de la note de synthèse sur l’impact du nouveau coronavirus en Afrique, l’Organisation des Nations-Unies (ONU), par l’entremise de son secrétaire général, Antonio GUITERRES, a sollicité la communauté internationale quant à l’octroi de 200 milliards de dollars supplémentaires au continent noir. Cette demande intervient alors que le n°1 des Nations-Unies a remarqué la capacité de résistance du berceau de l’humanité , face au fléau mondial actuel.
En effet, malgré la propagation de la pandémie, le continent précité a enregistré une réaction rapide. D’après « Financial Afrik« , les statistiques actuelles de l’Afrique restent loin du cataclysme annoncé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en mars dernier.
‹‹ A ce jour, le nombre de cas signalés est plus faible que ce que l’on craignait » dixit Antonio GUITERRES, secrétaire général de l’ONU.
Néanmoins, force est de notifier que sur le volet économique l’impact de la covid-19 est fort probant. Ainsi, les progrès économique amorcés depuis plusieurs décennies, se retrouvent ralentis.
‹‹ La pandémie menace les progrès accomplis en Afrique. Elle aggravera les inégalités existantes et accentuera la faim» souligne Antonio GUITERRES.
Si le secrétaire général des Nations-Unies a salué les efforts entrepris par les pays d’Afrique, et l’Union africaine (UA) , cependant, ce dernier a sollicité la communauté internationale quant à un soutien financier supplémentaire de 200 millions de dollars. Ce fonds permettra à ces pays d’obtenir à accès rapide à tout vaccin ou traitement à venir, et aussi, de capitaux nécessaires devant accentuer la relance économique.
En somme, malgré que le secrétaire général de l’ONU, Antonio GUITERRES appelle la communauté internationale à soutenir le continent noir, cependant, plusieurs ambiguïtés demeurent quant aux questions relatives aux délais de remboursement des emprunts obligataires effectués par les pays du continent noir à l’international. Sur cette aspect, de nombreuses voltes-faces des pays de l’organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), sont à prévoir. Le moins que l’on puisse signaler, c’est que dans certains pays, les effets de la covid-19 se feront ressentir pendant plusieurs années.
Afrique
50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités
Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.
Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO
Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
MEZ
Afrique
Accusé de racisme, Kaïs SAIED se dit à la hâte “africain et fier de l’être”
Deux semaines après son discours dénonçant l’arrivée de «hordes de migrants» subsahariens clandestins en Tunisie, le président Kaïs Saïed a reçu Umaro Sissoco EMBALO, le chef d’État bissau-guinéen et président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Selon le Chef de l’État tunisien qui dément tout propos raciste, son message avait pour seul objectif de faire appliquer la loi concernant les étrangers en situation irrégulière dans le pays. «Je suis contre la traite des êtres humains, des africains particulièrement, soit en Tunisie, soit ailleurs. Mais cette situation ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes de racisme. De quoi ils parlent ? Ils divaguent !», a-t-il déclaré. Pour le président en exercice de la Cédéao qui a justifié sa venue à Tunis par la présence des ressortissants des pays de l’Afrique au sud du Sahara, les propos de son homologue ont été mal interprétés. «Je pense que même les Tunisiens vont comprendre que ses propos qui ont été détournés, ce n’est pas l’esprit, ce n’est pas la logique. Je ne pourrai pas croire que vous, président tunisien, pays de Bourguiba, peut être xénophobe ou raciste. Vous-même, vous êtes Africain… ». Rebondissant aux propos de son homologue, Kaïs Saïed a enchaîné : «Je suis Africain et je suis fière de l’être». Le président bissau-guinéen a assuré s’expliquer sur la situation, qui, selon lui, relèverait plus «d’incompréhensions». «En tant que président de la CEDEAO, je rendis visite au Président Kaïs SAÏED pour m’enquérir de la situation des africains subsahariens en Tunisie. Evoquant la déformation de ses propos, il assura de croire aux valeurs africaines d’union, d’accueil et de respect et les préserver». Pour rappel, le président tunisien avait affirmé, le 21 février, que la présence en Tunisie de «hordes» d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de «violence et de crimes» et relevait d’une «entreprise criminelle» visant à «changer la composition démographique» du pays. Des propos qui susciterent un tollé dans le pays, où les ressortissants d’Afrique subsaharienne font état, depuis lors, d’une recrudescence des agressions les visant, au point de les faire se précipiter dans les ambassades pour être rapatriées.
MEZ