Afrique
Simone GBAGBO fustige la candidature d’Alassane OUATTARA

Pour l’ex-première dame de Côte d’Ivoire et vice-présidente de l’aile du Front Populaire Ivoirien (FPI) restée fidèle à Laurent GBAGBO, «cette candidature est illégale et confligène». Une position qui s’inscrit dans le sillage de l’opposition qui crie au scandale depuis l’officialisation de sa participation au scrutin présidentiel du 31 octobre prochain, par Alassane OUATTARA, président sortant.

Le 6 août dernier, à veille de la célébration des 60 ans d’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien avait annoncé sa candidature à sa propre succession. Une volte-face qui faisait suite au décès de son successeur désigné, l’ancien Premier Ministre, Amadou Gon COULIBALY, en qui Alassane OUATTARA avait visiblement placé tous ses espoirs et ceux du parti au pouvoir, le RHDP.
Cette annonce surprise a suscité une levée de boucliers dans l’opposition ivoirienne, qui ne cesse de donner de la voix pour dénoncer «une violation de la constitution». Après le PDCI du président Henri Konan BEDIE, c’est l’aile du FPI restée fidèle à Laurent Gbagbo qui s’est officiellement prononcée sur le sujet par la voix de sa 2ème vice-présidente, Simone EHIVET-GBAGBO.
Selon le site d’informations “financialafrik.com”, l’ex-première dame a animé un point de presse ce mardi 11 août 2020 au cours duquel elle s’est insurgée contre l’annonce du chef de l’État de briguer un troisième mandat présidentiel. «Nous le savons tous, cette candidature viole la constitution, au moins en son esprit, telle que formulée par les auteurs même de ce texte. Elle n’est pas recevable. C’est ce qui doit être, et rien de plus. Un chef de l’État ne peut pas dire et se dédire, surtout devant sa nation» a-t-elle déclaré.
L’épouse de Laurent GBAGBO a également invité les forces de l’ordre à encadrer les manifestations contre « cette candidature de trop » au lieu de les réprimer. Surtout qu’elles sont, selon elle, légitimes. Elle a aussi énoncé des propositions dans le souci d’éviter une crise électorale à la Côte d’Ivoire, notamment un glissement de calendrier électoral.
« Toute l’opposition lui demande de façon consensuelle et depuis plusieurs mois, de reculer les échéances et de s’accorder le temps de traiter les contentieux liés à ces élections. Il lui est donc encore possible de reporter ces élections, et de se donner le temps d’investiguer plus au sein du RHDP, pour trouver un candidat de substitution à feu Amadou Gon Coulibaly. Pendant ce temps, on tiendrait des rencontres de concertation pour réformer la CEI, auditer la liste électorale, revoir le découpage électoral, réexaminer le code électoral dont les dernières modifications (augmentation de la caution à 50 millions de Francs, établissement des parrainages…) prises par ordonnance, ne sont dues qu’à la seule décision du chef de l’Etat. », a-t-elle suggéré.
Concernant la candidature de l’ex- président Laurent GBAGBO, son mari, désormais libre de ses mouvements, après son acquittement par la CPI, toujours en attente de documents de voyage, et sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison par contumace par la justice ivoirienne, il a été retiré de la liste électorale, ce qui le rend de facto inéligible.
Pour Simone GBAGBO, cette décision est purement politique parce que « les arguments juridiques avancés ne tiennent pas ». Elle a donc ainsi invité le Chef de l’Etat ivoirien «à prendre une loi d’amnistie» afin que Laurent GBAGBO, Charles Blé GOUDÉ et Guillaume SORO puissent à nouveau jouir de leurs droits civiques et contribuer à la cohésion sociale.
Afrique
OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail

Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.
Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.
Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
Afrique
50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités

Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.

Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
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