Société/Environnement
Gabon: le Gouvernement et le Syllteg muets sur la hausse continuelle des prix du transport

Les mesures de déconfinement progressif mises en place par le Gouvernement de la République, étaient censées apporter une bouffée d’oxygène à tous les secteurs d’activités durement affectés par la crise liée au Covid-19. Parmi ces secteurs, celui du Transport, qui ne doit sa survie qu’à une augmentation des prix, pendant et après le confinement total et partiel qu’a connu le pays. Cependant, avec le retour progressif à la normale et l’assouplissement des restrictions sur l’occupation des sièges, ni les autorités publiques ni les syndicats des transporteurs ne peuvent expliquer raisonnablement la stagnation à la hausse des prix dans les transports.

En temps de confinements total puis partiel, les restrictions portaient sur l’interdiction d’embarquer plus de trois personnes dans les petits taxis et plus de huit dans les taxis-bus. Ces mesures pouvaient alors expliquer l’augmentation des tarifs du transport urbain et interurbain. À en croire “La Loupe” (N463), dans l’optique de baisser les coûts du transport qui impactaient à la fois, transporteurs et usagers, le Syndicat libre des transporteurs terrestres au Gabon (Sylteg) proposait au gouvernement, lors d’un point de presse en mai dernier, de revoir ses mesures de restriction surtout celles liées au nombre de places assises dans les véhicules de transport en commun.
Chose qui a été faite vers la fin du mois de juin dernier ; le nombre de place assises dans les transports ayant augmenté, et les horaires du couvre-feu ayant été repoussés. Mais le citoyen se demande pourquoi le prix du transport lui, n’a pas été revu à la baisse alors qu’il était censé être tributaire des conditions de restriction sanitaire. Une situation que les usagers jugent « plus que compliqué[e] ». « Par exemple, de la Gare rou- tière au lycée technique, on vous demande 600 Fcfa, y compris les arrêts en cours de chemin. Donc, le double de ce qu’on payait avant. Les petits taxis, n’en parlons même pas ; ceux-là, si tu ne pro- poses pas, tu peux mourir à l’endroit où tu te trouves ; ils ne vont même pas te regarder. Il faudrait que l’Etat régule cette affaire- là. Ça devient grave », a témoigné un compatriote à nos confrères.
Faut-il attendre que les restrictions dans les transports soient totalement levées pour que la pression financière accrue exercée sur les usagers suive la voir de la normalisation ? Au vu du statu quo qui règne dans le secteur, et le mutisme de la tutelle comme des syndicats, il y a de quoi répondre par l’affirmative. Pour l’heure, c’est toujours la population qui paie le lourd tribut d’une crise déjà problématique pour les ménages.
Société/Environnement
Affaire BONGO-VALENTIN: entre manipulation & mensonges

Sur la toile, les images fusent, les unes après les autres, les vidéos diffusées sur la place publique effritent la candeur des prévenus BONGO VALENTIN. Après 14 ans de manipulation du peuple gabonais, les derniers dirigeants de la dynastie BONGO ne comptent pas s’arrêter là, et profitent de leur liberté provisoire, pour remettre au goût du jour leur capacité de nuisance. Cette fois, leurs victimes, des personnalités de haut rang, à qui ils tentent en vain de soutirer des aveux quant au traitement qu’ils auraient reçus à la prison centrale de Libreville.
Leur nouvelle cible, le Colonel Ismaël Telesphore NGOUSSI aurait rencontré Noureddine et Sylvia BONGO VALENTIN, à son domicile, situé dans l’enceinte de la prison centrale. Signifiant au regard de la proximité avec son bureau que «personne ne saura». Une rencontre inappropriée, qui constitue une véritable entorse au protocole, bien connu de cet officier qui se souvient «d’avoir un devoir de réserve», en plus d’ «avoir prêté serment».
Au fil des échanges qui prennent des allures de conseil de famille, «Nono», comme l’appelle tendrement l’officier supérieur, tel un félin, affamé et en quête d’aveux à se mettre sous les crocs, sonde sa proie. De sa voie posée, fluide, teinte de malice et ne dévoilant aucune sorte de traumatisme, Noureddine BONGO VALENTIN lancent sans cesse des interrogations insidieuses. «Tu n’as pas voulu que j’y retourne parce que tu savais ce qui m’attendais», peut-on entendre. Des tentatives vaines d’obtenir une confession, qui se heurtent au mur de l’ignorance manifeste du Directeur de la sécurité pénitentiaire, sur ces allégations.
La vidéo, secrètement enregistrée par la mère et le fils, révèle une volonté de nuire, à ces “informateurs”, qui semblent attendent des détenus, des faveurs, matérielles ou numéraires. L’audio laisse entendre une plainte de l’officier supérieur, qui reprochait à «Nono» de lui avoir refusé un véhicule. Révélant par là même une posture servile et un espoir persistant de bénéfices, malgré la gravité des accusations pesant sur les prévenus.
Sans preuves de leurs accusations, Sylvia et Noureddine BONGO VALENTIN ont plutôt servi à mettre en lumière une certaine incompétence, du Colonel NGOUSSI. Qui au regard des échanges serait potentiellement corrompu par le couple mère fils. Une démarche aux allures cyniques qui contraint à s’interroger sur les réelles motivations des sorties successives des BONGO VALENTIN.
Société/Environnement
Gabon: Entre commémorations et distinctions, les Awards de la presse viennent booster le monde des médias

Au préalable annoncée il y a quelques mois par les organisateurs de cet événement, la cérémonie de remise de prix aux lauréats des Awards de la presse gabonaise, s’est bel et bien déroulée ce vendredi 04 juillet 2025, à Libreville. Assisté de Frédéric Hervo-Akendengue conseiller technique et de Prince Essone Mfoulou Nze, Conseiller en communication auprès du ministère de tutelle, sans oublier les représentants de la Haute Autorité de la Communication (HAC) et de plusieurs parents et amie des disparus de cet accident tragique de Makongonio.
En effet, cette cérémonie s’est déroulée dans une ambiance solennelle, marquant ainsi une alliance entre commémorations et distinctions. Elle a débuté par plusieurs témoignages des rescapés, des enfants des défunts de l’accident de Makongonio et à suivie par la remise de récompenses aux lauréats. Ces hommages et reconnaissance ont fait la fierté de ces professionnels de médias dont l’engagement et la détermination demeurent inchangés depuis plusieurs années.
De même au cours de cette cérémonie, des hommages et reconnaissances ont été faites à l’égard de ces professionnels et engagés, notamment à Georges Alexis Bada, à Maurice Moungonga, à Maxime Mihindou, à Juste Kombila, à Arnaud Mba Bekoung, à Roland Olouba Oyabi, à Arnaud Engozogo, à Hamed Beni Evacka Denise Rachelle Biloghe, à Betty Andzembe qui ont été récompensés pour cette année.
Le professionnalisme de ses hommes et femmes de médias demeurent incontesté par les organisateurs, preuve palpable de l’héritage laissé par notre prédécesseur Jean Philippe Oyono ayant une passion toute aussi forte, dans un métier ou le risque demeure un fidèle compagnon. Pour ceux qui n’ont pas eu de distinctions, il est temps de travailler encore plus, pour se retrouver sur le podium lors du rendez-vous de l’année prochaine.
Société/Environnement
Habitat: la SNI présente 2 nouveaux projets aux populations de Bikélé-Nzong

La Société Nationale Immobilière (SNI) a échangé avec les riverains installés sur son site de Bikélé-Zong, dans le cadre d’une consultation publique tenue récemment.
Cette rencontre avait pour objectif d’informer les habitants sur 2 projets d’intérêt général qui seront prochainement mis en œuvre sur ce site. Ce projet prévoit la construction de 400 logements sociaux, ainsi que l’aménagement d’une voie de liaison entre Bikélé-Zong et Essassa, afin d’améliorer la mobilité dans cette zone en pleine croissance.

La réalisation de ces infrastructures répond à la volonté des autorités de renforcer l’offre en logements accessibles et de désenclaver certains quartiers en périphérie de Libreville.
Toutefois, la mise en œuvre du projet entraînera le déplacement de certains occupants non détenteurs de titre foncier actuellement installés sur le site. La SNI a rassuré les populations quant à l’accompagnement social prévu. Notamment les victimes d’arnaques foncières.
Cette consultation s’inscrit dans une démarche de transparence et de dialogue avec les communautés, afin de garantir une mise en œuvre harmonieuse du projet.