Société/Environnement
FSBO /Rapport d’activité 2019: Lever les pesanteurs pour améliorer la position des femmes au sein de la société
Ce 07 juillet 2020, la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA (FSBO) pour la famille, a dressé le bilan de son activité au cours de l’année 2019. Au nombre des actions posées au cours de l’année la Fondation a été auprès des femmes pour que les discriminations et autres pesanteurs qui empêchent leur émancipation au sein de la société soient levées.
En effet, piliers de la société gabonaise, les femmes sont très souvent exposées à des violences de tous genres. Les plus connues, la spoliation des veuves et les violences conjugales, ont été le cheval de bataille de la FSBO, qui s’est évertuée à sensibiliser d’une part le grand public, sur les dangers de ces pratiques qui engendrent de conséquences socio-culturelles très graves. Et d’autres part à donner aux femmes les armes, notamment juridiques, mises à leur disposition.
La journée internationale de la veuve a été l’occasion pour la Fondation d’édifier les femmes sur leurs droits en cas de décès de leur conjoint, notamment le droit successoral contenu dans le Code civil gabonais. Car, en dépit du code civil qui protège les veuves, les us et coutumes encore vivaces au Gabon, «ce sont 4 femmes sur 5 qui ont été spoliées à l’occasion du décès de leur époux», dixit la présidente de l’ONG l’Observatoire des droits de la femme et de la parité (ODFP), Honorine NZET BITEGHE.
Par ailleurs en novembre 2019, le concours de court métrage “Coup 2 coeur” a récompensé quatre réalisateurs, qui ont choisi de faire tomber les masques sur les violences conjugales, notamment subies par les femmes. Lesquelles, au nom du respect pour conjoint violent, de sa dignité à soi, ou encore de la réputation brisée d’une famille modèle, demeurent des sujets tabous, du moins jusqu’à ce qu’un moment de colère devienne l’instant fatal, qui sonnera l’heure du malheur pour toute une famille.
Dans une société, où l’on crie à la barbarie des autorités gouvernementales, il est déroutant de voir que la méchanceté des citoyens lambdas peut être aussi destructrice, tant pour la cellule familiale, pour la communauté, que pour la société.
Société/Environnement
Restitution officielle du rond-point d’Acaé: le ressenti mi-figue mi-raisin des Librevillois
Ce 22 décembre 2024, le Président de la Transition (PRT), Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a procédé à la restitution du rond-point d’Acaé, Baptisé Jean François Aveyra, sis à Ozoungue dans le 5e arrondissement de la capitale. Si cet ouvrage de qualité témoigne de la volonté des hautes autorités, en tête desquelles, le PRT, qui a à cœur le bien être des populations, il n’en demeure pas moins le développement ne s’accompagne pas que des applaudissements. Et souvent est susceptible de créer des grincements de dents.
Réalisé par le société gabonaise « Mika services » et exécuté sur une période de 9 mois par une main d’œuvre locale à 90 %, le projet Acaé vise à moderniser et rendre plus fonctionnel ledit carrefour tout en intégrant des solutions durables et des aménagements adaptés aux besoins des usagers. Déjà, lors de sa réception le 6 avril dernier devant le ministre des Travaux publics, le général Flavien NZENGUI NZOUNDOU, le président directeur général (PDG) du groupe, Alain-Claude KOUAKOUA (ACK) a relevé, qu’outre la réfection en béton du rond-point, Mika service a aménagé un jardin avec des arbres, du gazon, des bancs publics, des lampadaires, des panneaux de signalisations, un parking municipal et des espaces pour des activés physiques et sportives en plein air.
«Vous pouvez venir, vous garer au parking, faire votre footing tout au long de la voie balisée, faire votre fitness en toute sécurité»,. a-t-il indiqué.
Si la longue attente des riverains trouve satisfaction ce jour grâce à ce joyaux urbain qui répond désormais aux normes internationales, le ressenti mi-figue, mi-raisin des librevillois laisse pourtant un goût d’inachevé. Le « rétrécissement de la voie et la création d’un feux tricolores», voilà ce qui exaspère véritablement les transporteurs urbains et les automobilistes voulant rallier la commune d’Owendo aux risques d’y croiser des embouteillages longs de plusieurs heures. Tout comme la commune d’akanda, ce malaise ravive la nécessité de la création rapide d’une voie autre permettant de ralier Owendo en toute fluidité.
Conscients de la situation les autorités de Transition, envisage ainsi désenclaver Owendo du reste du pays. Le Conseil des ministres du 19 février dernier a approuvé la passation, par entente directe, du contrat de Partenariat public-privé (PPP) relatif au développement d’une route en 2×2 voies reliant Owendo à la Route nationale 1. Le 26 juin, le Président de la Transition a lancé les travaux de ladite autoroute de contournement dans cette zone nord du Grand Libreville. Elle permettra ainsi de déboucher aux quartiers Bikélé, Nkok et Owendo. Donc chers automobilistes encore un peu de patience…
Société/Environnement
« Noël enchanté »: 20.000 enfants défavorisés impactés par l’humanisme du couple Présidentiel
Le couple présidentiel, Brice Clotaire OLIGUI et son épouse Zita OLIGUI NGUEMA, ont procédé ce vendredi 20 décembre 2024 à la distribution de cadeaux aux enfants issus des familles défavorisées du pays.
Placée sous le thème « Noël enchanté », cette cérémonie emprunte de solidarité a été l’occasion pour le couple présidentiel gabonais de témoigner leur engagement en faveur de l’inclusion et du soutien aux plus vulnérables à travers la distribution de cadeaux et des moments de partage. Le but étant de donner du sourire à ces enfants.
Initiée dans les 9 provinces du pays, cette initiative concerne les enfants résidents des centres d’accueil et ceux issus des familles vivant avec un handicap. Il s’agit de près de 300 enfants de la province de l’Estuaire pour un total de 20 000 enfants recensés sur toute l’étendue du territoire.
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Gabon: « Le couvre-feu est levé (..) jusqu’à nouvel ordre, sur toute l’étendue du territoire national »
Voooiilà ! Tout est dit en une seule phrase et de la bouche du directeur de cabinet du ministre de la Défense nationale, le général de division aérienne Félicien KOYI par voie de communiqué, ce mercredi 18 décembre 2024. «A compté de ce mercredi 18 décembre 2024, jusqu’à nouvel ordre», les forces de l’ordre pourront ainsi, pour l’instant, ranger rasoirs et matraques dont ils fesaient usage en violation flagrante de l’article 12 de la nouvelle Constitution. Jugé impopulaire et peu comprise, 16 mois après son instauration, la fin de cette mesure sonne comme un ouf de soulagement pour la population et les acteurs économiques de la nuit durement éprouvés après la pandémie à Covid-19.