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Economie

Gabon /Covid-19: Reprise à minima des vols commerciaux de passagers domestiques et internationaux

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À l’issue de la conférence de presse du gouvernement tenue le 30 juin 2020 qui a annoncé l’allègement des mesures restrictives dues à la pandémie de la Covid-19, le ministre des Transports, Léon Armel BOUNDA BALONZI, a dévoilé les modalités de reprise des vols commerciaux domestiques et internationaux. Un arrêté signé de ce dernier en date du même jour, détaille les nouvelles règles qui vont régir le secteur du transport aérien dans les prochains jours. 

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La réouverture des frontières aériennes et la reprise logique des vols commerciaux à l’intérieur et à l’extérieur du pays vont s’accompagner de nouvelles règles définies par le Ministère des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Habitat, dans l’arrêté 56 portant modalités de reprise des vols commerciaux de passagers au Gabon.

Celui-ci met fin à l’interdiction des vols commerciaux au départ et à l’arrivée des aéroports du Gabon. Il prévoit notamment, sans préjudice aux dispositions en vigueur, relatives au droit d’entrée et de sortie du territoire gabonais, et en application de la réciprocité vis-à-vis du pays d’origine, l’autorisation d’embarquer et de débarquer au Gabon, pour « les passagers des vols commerciaux présentant la preuve de la négativité à un test RT-PCR de la Covid-19, effectué cinq jours au plus avant la date de l’embarquement ou du débarquement par un centre agréé par l’Organisation Mondiale de la Santé ». Sous peine, pour la compagnie en infraction à cette règle, de ramener à ses frais, le passager non-conforme en plus d’écoper d’une sanction administrative.

De plus, les transporteurs doivent présenter à chaque embarquement, lorsque cela est requis, « un plan de répartition des sièges et d’assainissement permettant aux autorités aériennes de s’assurer du respect des mesures de protection des passagers ». 

Aussi, l’article 6 rappelle l’organisation des phases d’embarquement et de débarquement. Il s’agit pour les passagers de respecter les mesures de prévention contre la Covid-19. Lesquelles, sont de «porter un masque ; présenter une température corporelle normale ; se plier au protocole de distanciation entre passagers ; remplir un formulaire de renseignements indiquant les références permettant d’être contacté en cas de besoin, ainsi que l’ensemble des informations sur sa situation sanitaire en rapport avec la Covid-19 ; se soumettre lors de tout débarquement dans un aéroport du Gabon à un test rapide et à un test PCR à la Covid-19 ; se soumettre et soumettre ses bagages au processus de décontamination mis en place dans l’aéroport».

Il est également prévu que tout passager testé positif lors de son débarquement sera confié aux soins des autorités sanitaires compétentes. Enfin, les passagers arrivant au Gabon « doivent demeurer dans la ville où se trouve l’aéroport de débarquement pendant quatorze jours au moins et s’astreindre, pendant la même durée, à un auto-isolement».

Rappelons que par l’effet de l’arrêté susmentionné, les vols commerciaux de passagers, domestiques et internationaux, sont autorisés à raison de deux vols par semaine et par compagnie aérienne.

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Gabon: le Chef de l’État effectue une visite de chantiers sur la Façade Maritime du Champ Triomphal 

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Libreville,  le 11 mars 2025 Le Président de la Transition, Président République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a effectué ce jour une visite de chantiers sur le Façade Maritime du Champ Triomphal en compagnie des membres du gouvernement et du CTRI.  Il s’agit en l’occurrence de plusieurs infrastructures d’envergure réalisées à près de 30,50 et 80 % sur le site de la Baie des rois.

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Ces bâtiments de grand standing abriteront entre autres la représentation du groupe Eramet, de la Comilog,  d’Orabank, de la future « Tour de Libreville « , ainsi que d’autres services tels que des appartements, des bureaux administratifs, des centres de conférence,  des centres commerciaux et des Marinas.

 Dans le prolongement dudit site, le Chef de l’État a également procédé à la visite du chantier de la future  « Tour H », tour géante en forme de H, qui sera réalisée sur une superficie de 20 000 mètres carrés sur une période de 4 à 5 ans. Ce monument ultramoderne aura une capacité respective 26 et 30 étages et sera doté de salles de cinéma, salles polyvalentes, d’hôtels, de centres de conférence, de musées, de centres commerciaux et bien d’autres services. 

Décrétée sur décision du gouvernement comme étant une Zone Spécialisée d’investissements, la Baie des Rois abrite aujourd’hui des infrastructures qui traduisent la vision de développement économique du Chef de l’État.

Celle-ci s’articule autour de quatre stratégies à savoir , la construction d’infrastructures de compétitivité, l’industrialisation du pays, le développement de l’agro-business et la mise en place d’une économie de services.  Financés à plus de 80% par des investissements extérieurs, ces chantiers exécutés majoritairement par des compétences nationales constituent des leviers économiques qui auront généré à terme plus de 15 000 emplo

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Economie

Gabon /Comilog face à une grève illimitée: un coût économique & social alarmant

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Depuis le déclenchement de la grève générale illimitée au sein de la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog), l’entreprise subit des pertes financières considérables. L’absence de service minimum, en violation des obligations légales, aggrave encore la situation en paralysant totalement la production. Mais au-delà des chiffres, ce mouvement impacte aussi les engagements sociaux de l’entreprise, ses prestataires et l’économie locale.

Un manque à gagner de 2 milliards de FCFA par jour

La Comilog, premier producteur mondial de manganèse à haute teneur, génère des revenus considérables pour le Gabon. Or, chaque jour d’arrêt de travail entraîne une perte estimée à 2 milliards de FCFA, une somme qui ne sera jamais récupérée.


Ce manque à gagner impacte directement plusieurs aspects :

1. Baisse de la production et des exportations : Moanda, cœur de l’exploitation minière, repose sur une cadence de production optimisée. Toute interruption désorganise la chaîne logistique, affectant la livraison aux clients et les engagements commerciaux internationaux.

2. Manque à gagner pour l’État : La Comilog est un contributeur majeur aux recettes fiscales gabonaises à travers les impôts et taxes. Chaque jour de grève réduit les entrées financières pour l’État, diminuant ainsi les fonds disponibles pour le financement des infrastructures et des services publics.

3. Impact sur les investissements : L’instabilité sociale inquiète les investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Un climat de travail incertain peut freiner les projets d’expansion et entraîner une réduction des engagements financiers dans le secteur minier gabonais.

Un effet domino sur les engagements sociaux et les prestataires

Loin d’être une simple affaire interne à l’entreprise, cette grève affecte aussi un vaste réseau d’acteurs qui dépendent directement ou indirectement de l’activité de la Comilog.

1. Les engagements sociaux de la Comilog menacés

Depuis des années, la Comilog s’est imposée comme un acteur clé du développement local. Ses engagements sociaux couvrent plusieurs domaines :

Santé : L’entreprise finance des infrastructures médicales et contribue à l’accès aux soins pour de nombreuses familles. Une baisse de ses revenus pourrait remettre en question ces investissements.

Éducation : Des projets de formation et d’appui aux écoles locales risquent d’être suspendus, affectant directement la jeunesse de Moanda et ses environs.

Infrastructures : La maintenance et le développement des routes, de l’électricité et de l’eau bénéficient souvent des contributions de la Comilog. Une crise prolongée pourrait ralentir ces projets.


Avec une perte quotidienne de 2 milliards de FCFA, ces initiatives sociales sont désormais en danger.

2. Les prestataires et sous-traitants asphyxiés

La Comilog ne fonctionne pas seule : une multitude de sous-traitants, fournisseurs et prestataires dépendent de ses activités. La grève entraîne une chute brutale de leurs revenus et met en péril leur survie.

Les PME locales : De nombreuses petites entreprises fournissent des services essentiels à la Comilog (transport, restauration, logistique, maintenance). Sans activité, elles subissent de lourdes pertes.

Les travailleurs journaliers : Des centaines d’employés temporaires ne perçoivent plus de rémunération, affectant directement leurs familles.

Les commerçants de Moanda : L’économie locale repose sur les salaires versés par la Comilog. Une suspension prolongée des activités réduit le pouvoir d’achat des habitants, ce qui se répercute sur les commerces de la ville.


Loin d’être un simple conflit social, cette grève menace donc l’ensemble du tissu économique local.

Un climat social de plus en plus tendu

Cette situation crée un climat d’incertitude pour les employés et leurs familles. Alors que certains revendiquent de meilleures conditions de travail, d’autres s’inquiètent des conséquences d’un arrêt prolongé. Si la Comilog venait à réduire ses effectifs ou à revoir ses projets d’investissement, ce sont des centaines de postes qui pourraient être menacés à moyen terme.

Par ailleurs, l’absence de service minimum ne permet pas de préserver une activité minimale, ce qui alimente la tension entre les grévistes et ceux qui souhaitent reprendre le travail.

Quelles solutions pour éviter une crise prolongée ?

Face à cette impasse, plusieurs pistes de sortie peuvent être envisagées :

Un retour au dialogue social : La médiation du ministère du Travail pourrait permettre de rétablir un cadre de négociation. Une reprise des discussions avec des engagements clairs des deux côtés est essentielle.

Le respect du cadre légal : L’obligation de service minimum doit être appliquée pour éviter un blocage total. L’État pourrait intervenir pour veiller à son respect et assurer un compromis entre les parties.

Un cadre plus strict pour les futures grèves : Afin d’éviter que cette situation ne se reproduise, un meilleur encadrement du droit de grève dans les secteurs stratégiques pourrait être envisagé.


Conclusion : un enjeu économique et social majeur

Si la grève actuelle se prolonge, la Comilog et l’ensemble de son écosystème risquent de subir des pertes irrémédiables. L’absence de service minimum, en violation des règles en vigueur, aggrave une situation déjà critique. Il est impératif que toutes les parties reviennent à la table des négociations pour éviter un effondrement économique aux conséquences désastreuses pour les travailleurs, les prestataires et l’économie nationale.

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Gabon: promotrice de l’entrepreneuriat, la BCEG finance les activités des commerçants

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La Banque pour le Commerce et l’Entrepreneuriat du Gabon (BCEG), au capital de 17 milliards de FCFA, a été créé le 18 décembre 2024, aux fins soutenir le financement des activités et contribuer ainsi au développement d’un tissu d’entrepreneurs nationaux, dans le but de redynamiser l’économie nationale. Dans l’optique de réaffirmer le rôle de cette banque née de l’ambition du président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, ce 6 mars 2025, Alain Brice NDINGA MAVOUROULOU, responsable ligne métier et chef d’agence d’Oloumi ( Mouningui), a préciser les missions et fait un bilan de l’activité de la banque depuis son ouverture.

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La banque est née de la volonté du Chef de l’État de mettre à la disposition des entrepreneurs gabonais, une banque au bénéfice de l’économie gabonaise. L’institution financière a l’ambition de promouvoir l’entrepreneuriat national, en plus garantir des produits et services bancaires adaptés aux besoins des PME/PMI, des professionnels et des particuliers, sans oublier les commerçants, «qui n’étaient pas pris en compte par la banque classique», et pourraient désormais ouvrir des comptes dans leurs locaux.


En effet, a-t-il précisé, «nous avons une très belle expérience, avec le lancement du marché du CTRI sise à Oloumi, précisément dans la zone appelé Pétit-Dubaï, où les autorités de la transition ont mis à disposition, un marché. Ce marché a permis de regrouper la majorité de  ces femmes commerçantes du 5e arrondissement, notamment celles d’awendjé, d’IAI qui sont déjà bien installé. Elles ont eu la grâce par les efforts des autorités de la transition d’être bancarisées aujourd’hui», a déclaré le représentant de la Direction Générale.

Non sans préciser que la démarche sera étendue à l’ensemble de tous les marchés des 6 arrondissements de Libreville. Et  couvrir à l’horizon 2028, l’ensemble du territoire national.


La Banque pour le Commerce et l’entrepreneuriat du Gabon comprend à Libreville les agences suivants : l’agence siège (Okoumé) ; l’agence d’Oloumi (Mouningui) et bientôt seront à disposition de leurs clients à Nzeng Ayong, au carrefour Léon MBA. Étant une banque nationale, la BCEG s’installera au fur et à mesure dans chaque chef-lieu des provinces. Depuis là création de cette banque nationale, elle a accompagné plus d’une dizaine d’entrepreneurs gabonais. Institution financière dynamique et innovante, après l’accord d’un crédit, restera toujours le plus prêt de ses clients.

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