Politique
Gabon: pour Chrysostome NDONG BEKALE, « les jeunes du PSD droits dans leurs bottes derrière PCMM »

Au moment où les propositions de tous les regroupements politiques et associatifs du pays foisonnent, la coordination nationale des jeunes du Parti Social-démocrate (CNJPSD), par la voix de leur président, Chrysostome NDONG BEKALE, se sont fait écho auprès de notre rédaction, des pistes de solution proposées par Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU (PCMM), pour faire face à la menace du coronavirus sur le territoire national.
Le pays est en train de traverser une période de crise sanitaire sans précédent, aux conséquences potentiellement dangereuses pour son économie et son tissu social. Pour parer à cette terrible éventualité, toutes les forces vives de la nation montent au créneau quotidiennement pour apporter leur contribution. Le PSD n’y fait pas dérogation et en tant que force de proposition, en a émises quelques-unes à l’endroit des pouvoirs publics. C’est pourquoi, les jeunes de ce parti politique se sont fait les relais de ces propositions.
Parmi celles-ci, la proposition d’un durcissement des mesures de confinement, au regard de l’augmentation du nombre de cas diagnostiqués positifs au Covid-19, qui se situe au nombre de 44 cas au 09 avril 2020. C’est donc que le PSD est favorable à un confinement total pour endiguer la propagation du virus.
Pour accompagner de façon adéquate les populations dans ce confinement, la mise à place d’un dispositif économique pour soulager les ménages éventuellement affectées. Cela supposerait ainsi des mesures à caractère social pour permettre à ces derniers de vivre confortablement au quotidien.
Le coordinateur national des jeunes du PSD a également insisté sur l’harmonisation de la réponse des pays de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) pour un contrôle efficace des mesures de riposte à la propagation de la pandémie dans la sous-région.
Il a aussi appelé à une prise de conscience générale de la population et a exhorté tous les citoyens au respect des gestes-barrières, du couvre-feu et autres mesures de prévention, d’hygiène et de confinement édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Gouvernement.
Le président de la coordination nationale des jeunes du PSD s’est également exprimé sur l’éviction du leader de leur parti, Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU, du poste de Vice-président de la République, au plus fort du scandale du “kevagate”. Sur ce point, le président a confié serein, que la coordination nationale n’en était «pas du tout affectée», tout en «déplorant la façon dont cela a été fait», au regard du «dossier qui n’existe pas.»
Au nom de la CNJPSD, Chrysostome NDONG BEKALE a exprimé toute sa satisfaction pour la rigueur et le professionnalisme avec lesquels la justice gabonaise traite le dossier du président de leur parti, sur le “kevagate”. Le 02 avril 2020, la Cour Constitutionnelle renvoyait le procès de PCMM contre Stive MAKANGA au Tribunal Correctionnel de Libreville.
Par ailleurs, il a réaffirmé sa confiance au peuple gabonais, qui saura reconnaître la carrure de leur leader, homme d’expérience, qui a fait ses classes dans la sphère politique gabonaise depuis la Conférence Nationale jusqu’aux Accords d’Angondjé en passant par les accords d’Arambo.
Pour rappel, la coordination nationale des jeunes du PSD, qui compte à son actif plus de 200 membres, a pour but de fédérer des jeunes citoyens autour des valeurs du Parti Social-démocrate. Sur le terrain, elle mène notamment des actions à fort impact social. Elle est aussi un relai du PSD et soutient les idéaux prônés par le parti, entre autres la « provincialisation », comme levier de développement inclusif et durable à l’échelle de tout le pays.
Politique
Transparence & Bonne gouvernance: OLIGUI NGUEMA & la société civile passe à l’offensive

Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a reçu ce 21 juillet 2025, en audience des représentants de la société civile engagés dans la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance. Cette rencontre a permis d’aborder les questions liées à la gestion rigoureuse des deniers publics, notamment la lutte contre l’enrichissement illicite et les détournements de fonds publics.
Face aux récentes révélations mettant en cause l’ancien régime, les représentants de la société civile ont réitéré leur engagement à agir, tant au niveau national qu’international, afin que justice soit rendue. A cet effet, ils ont présenté au Chef de l’État une série d’actions qu’ils entendent initier, au nombre desquelles figure le dépôt imminent d’une plainte au Gabon, dans le cadre des procédures de lutte contre la corruption.
Cette démarche s’inscrit dans le respect des engagements internationaux du Gabon, État partie à la Convention des Nations Unies contre la corruption, dite Convention de Mérida. Les échanges ont également mis en lumière la nécessité de renforcer les missions de l’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF), en soutien aux efforts de transparence et de bonne gouvernance impulsés par le Chef de l’État.
Politique
Effervescence autour du retour d’OLIGUI NGUEMA des USA

De retour d’une visite officielle aux États-Unis d’Amérique, le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema a regagné Libreville ce vendredi. À son arrivée, il a été accueilli avec ferveur par une population venue nombreuse saluer son engagement en faveur du rayonnement international du Gabon.
Ce déplacement à Washington a marqué une étape décisive dans le renforcement des relations bilatérales entre le Gabon et les États-Unis, à travers des échanges fructueux avec les plus hautes autorités américaines et de nombreux acteurs du secteur privé.
Lors de son entretien avec son homologue américain, le Président de la République a réaffirmé la vision d’un Gabon souverain, attractif et résolument tourné vers l’investissement. Il a notamment plaidé pour une coopération économique renforcée, fondée sur le respect mutuel, la réciprocité et la prise en compte des priorités africaines.
Cette mission diplomatique s’est également illustrée par la signature d’accords majeurs, témoignant de la volonté commune de bâtir un partenariat stratégique durable entre les deux nations
Politique
Gabon: OLIGUI NGUEMA acte la naissance de l’Union démocratique des bâtisseurs

Une foule impressionnante a fait le déplacement pour le palais des sports, ce samedi 5 juillet 2025, dans le but de prendre part à la naissance de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB). Nouveau parti politique, créé par le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Il se donne l’ambition de rassembler les forces vives de la nation autour d’une vision de renouveau démocratique et de progrès inclusif. Avec pour devise « Inclusivité – Développement – Félicité », l’UDB se positionne comme un mouvement visant à insuffler une nouvelle dynamique dans la construction de notre pays.
Initialement prévu pour le 28 juin, ce rendez-vous avait été reporté au 5 juillet pour respecter les célébrations traditionnelles dans la province de l’Estuaire.
L’objectif de cette nouvelle vision politique a été mis en avant comme une priorité absolue, avec des engagements clairs en matière de diversification économique, d’amélioration des infrastructures et de renforcement des services sociaux.
«Le pays a vécu 50 ans de politique durant lesquels des chefs ont personnifié leurs partis politiques. Je ne voudrais embrigader personne. Je ne souhaite pas créer un parti électoraliste,qui instrumentalise des élections. Je souhaite avoir un parti qui m’accompagne et non un outil politique qui va être un gouffre dans lequel je dois monnayer les majorités ou les consensus », a déclaré le chef des Bâtisseurs.
Afin de préparer l’avenir au-delà du symbole, la création de l’Union Démocratique des Bâtisseurs marque une étape stratégique, celle de la structuration politique du pouvoir présidentiel dans un contexte de relai. Depuis son arrivée au pouvoir en août 2023, à la faveur d’un coup de libération qualifié de « rectification », Brice Clotaire Oligui Nguema avait jusqu’à ce jour évité l’écueil de la politisation classique. Mais les signaux étaient là, la volonté d’inscrire une bonne gouvernance à long terme.