International
Pour Edward SNOWDEN, le Covid-19 pourrait conduire à une surveillance étatique étendue et durable

De nombreux pays ont déjà mis en place des systèmes de surveillance utilisant l’intelligence artificielle afin de lutter contre la pandémie de Covid-19. Edward Snowden alerte sur leur caractère potentiellement durable une fois la crise terminée.
Edward Snowden, ancien informaticien de la Central Intelligence Agency (CIA) et de la National Security Agency (NSA) exilé en Russie depuis 2013, a une nouvelle fois lancé l’alerte sur la surveillance de masse omniprésente facilitée par les nouvelles technologies liées à l’intelligence artificielle, lors d’une interview par vidéoconférence pour le Festival du film documentaire de Copenhague, le 23 mars.
Cette fois-ci, le lanceur d’alerte américain a averti qu’une augmentation de la surveillance de masse par les structures étatiques, dans le cadre de la pandémie de Covid-19, pourrait demeurer après la fin de la crise sanitaire, et ainsi avoir des effets durables sur les libertés civiles.
« L’urgence a tendance à se pérenniser »
« Lorsque nous voyons des mesures d’urgence adoptées, en particulier aujourd’hui, elles ont tendance à rester », a estimé Edward Snowden au cours de cette même interview. Et de poursuivre : « L’urgence a tendance à se pérenniser. Ensuite, les autorités [étatiques] se familiarisent avec ce nouveau pouvoir [et] commencent à l’apprécier ».
Le lanceur d’alerte a ensuite déclaré que les gouvernements pourraient étendre l’accès dont ils disposent déjà pour surveiller les informations personnelles des personnes en cas de crise. Pour éclaircir sa pensée, Edward Snowden a pris comme exemple des trackers de fitness qui peuvent mesurer le pouls et le rythme cardiaque, comme l’Apple Watch. Selon lui, la peur de la propagation du Covid-19 pourrait persuader des gouvernements à se connecter aux trackers de fitness et smartphones pour obtenir en retour des données sur votre santé.
« Cinq ans plus tard, le coronavirus a disparu, ces données sont toujours disponibles pour [les services de sécurité et agences de renseignements qui] commencent à chercher de nouvelles choses », a ensuite conjecturé Edward Snowden. Et de prolonger son raisonnement : « Ils savent ce que vous regardez sur Internet, où votre téléphone se déplace, et maintenant ils sont au fait de votre rythme cardiaque. Que se passera-t-il lorsqu’ils commenceront à mélanger [ces données] et à leur appliquer une intelligence artificielle ? »
Plus de sécurité pour plus de liberté… Vraiment ?
Dans le cadre de la pandémie de Covid-19, de plus en plus d’États ont émis « des propositions visant à surveiller l’épidémie en suivant les données de géolocalisation des téléphones portables. Cela pourrait s’avérer une méthode puissante pour suivre la propagation du virus et les déplacements des personnes qui en sont porteuses, mais ce sera aussi un outil tentant pour traquer les terroristes, ou tout autre ennemi potentiel des États », anticipe le lanceur d’alerte.
Et pour cause, de nombreux pays sont d’ores et déjà capables de reconstituer les déplacements de personnes contaminées « via des images de vidéosurveillance, de leurs transactions bancaires et du bornage de leur smartphone », d’après Le Parisien.
En Europe, l’Italie, le Royaume-Uni et l’Allemagne « ont conclu des accords avec des opérateurs télécoms pour utiliser des données anonymes agrégées afin de créer des cartes thermiques virtuelles des mouvements des personnes », relaie Business Insider, qui poursuit : « Israël a accordé à ses services d’espionnage le pouvoir de pirater les téléphones des citoyens sans mandat. La Corée du Sud a envoyé des alertes par SMS pour avertir les gens lorsqu’ils ont pu être en contact avec un patient atteint d’un coronavirus, en indiquant des détails personnels comme l’âge et le sexe ».
Les autorités singapouriennes utilisent également une application pour smartphone permettant de suivre la diffusion du Covid-19 en traquant chaque individu qui pourrait avoir été exposé. En Pologne, poursuit Business Insider, « les citoyens mis en quarantaine doivent télécharger une application gouvernementale qui les oblige à répondre à des demandes périodiques d’auto-identification. Taïwan a introduit un système de « clôture électronique » qui alerte la police si les patients mis en quarantaine sortent de chez eux ».
En Russie, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a déclaré vouloir mettre en place un « système de contrôle intelligent », qui sera introduit « dans les prochains jours », après quoi les résidents ne seront plus autorisés à quitter leur domicile sans permis. L’édile de la capitale russe a assuré que ce système permettra « d’assurer un contrôle quasi-absolu sur les déplacements des gens ».
Les autorités tchèques testent quant à elles un système informatique retraçant rapidement, grâce aux données notamment de téléphonie, les contacts qu’ont eus des personnes infectées par le Covid-19, afin d’enrayer sa propagation, a indiqué ce 31 mars une porte-parole du groupe à l’origine de cette initiative selon l’AFP. La solution proposée par un ensemble d’experts en informatique, Covid19cz, utilise les données des téléphones portables et des cartes bancaires des personnes testées positives, pour montrer leurs déplacements, toujours avec leur consentement.
Enfin, le gouvernement américain travaillerait avec Facebook et Google pour utiliser les données de localisation pour garder une trace de la concentration des cas de coronavirus, selon le New York Post.
« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre et finit par perdre les deux », déclarait Benjamin Franklin, l’un des pères fondateurs des États-Unis. « La sécurité est la première des libertés. C’est pourquoi d’autres libertés pourront être limitées », martelait quant à lui Manuel Valls, alors Premier ministre, le 19 novembre à l’Assemblée nationale.
Source : Réseau International
Afrique
OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail

Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.
Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.
Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
International
L’OEACP souhaite accompagner le Gabon tout au long du processus de Transition

Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a reçu ce jour en audience le groupe d’Ambassadeurs de la Région Afrique Centrale de l’OEACP.
Les échanges étaient essentiellement axés sur les questions relatives au processus de transition dans notre pays, un processus que les hôtes du Chef de l’Etat ont d’ailleurs tenu à féliciter.
En outre, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec monsieur Georges Rebelo Pinto CHIKOTI, Secrétaire Général de l’OEACP. Une entrevue portée également sur le processus de transition , notamment l’élaboration du code électoral et le respect du chronogramme de la Transition.
En outre, le Président de la République et son hôte ont évoqué l’organisation du dernier Référendum qui a vu l’approbation du peuple gabonais. Pour le Secrétaire Général de l’OEACP, le Gabon demeure un pays important au sein de ladite organisation.
Tout en exprimant ses encouragements au Chef de l’Etat pour son action en faveur du Gabon, le Secrétaire Général de l’OEACP a exprimé le vœu d’accompagner notre pays tout au long du processus de Transition ainsi que pour les prochaines consultations nationales.
International
D’une pierre deux coups, à Bruxelles, OLIGUI NGUEMA rencontrera Charles MICHEL & la communauté gabonaise

Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA est arrivé ce lundi, 25 novembre 2024, à Bruxelles en Belgique dans le cadre d’une visite de travail. En effet, à l’invitation de monsieur Charles Michel, Président du Conseil Européen, le Chef de l’Etat prendra part le 26 novembre à une séance de travail avec les autorités du Conseil Européen et de la Commission Européenne au siège de l’instance institutionnelle.
Ces séances de travail entre le Chef de l’Etat et les autorités de l’UE témoignent de l’importance que l’institution accorde à notre pays et particulièrement au processus de Transition entamé le 30 août 2023.
Pour rappel, le Président de la Transition et le Président du Conseil Européen se sont rencontrés aux USA en marge du Sommet de l’Avenir qui s’est tenu en septembre dernier à New York . Une rencontre au cours de laquelle les deux hommes avaient évoqué la coopération entre le Gabon et l’UE ainsi que les questions de paix, de sécurité, de développement et de diversification économique et environnementale. Le président du Conseil Européen avait saisi ces moments pour exprimer la volonté de ladite institution d’accompagner la Transition.
Ce séjour du Chef de l’Etat à Bruxelles sera également l’occasion de rencontrer la communauté gabonaise vivant en Belgique.