Economie
Gabon : le ministère des TP et EEG se sont-ils déchargés de la station de pesage de Kango?
Lors de son inauguration par le ministre Christian MAGNAGNA en mars 2019, la station de pesage de Kango, commune située au Nord de Libreville, était partie pour être un levier de finances pour l’Etat gabonais. Un an plus tard, la structure est à l’abandon, de même que la société en charge de sa gestion a disparu des radars, laissant propablement le propriétaire-loueur du site en dehors de ses droits et le ministère des Travaux Publics (TP) dans l’embarras.
Pourtant, il y a un an, la station de pesage de Kango n’avait qu’une seule mission : permettre de prélever des taxes de surpoids des camions passant par là. Et pour veiller à la tâche, la société EEG s’était vue attribuer la gestion quotidienne de la structure, comme le rapporte l’hebdomadaire “La Loupe” n451. Malheureusement, un peu plus d’un an après, ni l’installation, ni le gestionnaire de l’installation, n’assurent leurs missions, dévoilées alors en grande pompe par le ministre des Travaux Publics.
Aujourd’hui, au constat de l’abandon du site par EEG, et de l’arrêt de l’activité de pesage à ladite station de Kango, le propriétaire du terrain loué réclame plusieurs mois d’impayés de loyer. Des réclamations qui seraient même montées jusqu’à l’actuel ministre des Travaux Publics, Armel Léon BONDA BALONZI, rapportent encore nos confrères. Des arriérés qui se chiffreraient à plusieurs millions de francs CFA.
Du côté du ministère de tutelle, l’on soutient que ce dossier aurait fait l’objet de plusieurs malversations financières et ferait par conséquent l’objet d’un examen approfondi avant de régler toute question financière. Une véritable épine dans le pied de l’actuel patron du Ministère des TP qui hérite d’une patate chaude de son prédécesseur. S’ils se révèlent être vraies, les soupçons de malversations financières pourraient attirer l’œil de l’opération “Scorpion”, qui connaît actuellement un arrêt temporaire.
Technologie
Libreville: le lycée Léon Mba doté d’une « salle interconnectée » pour une école plus inclusive et moderne
Le Lycée National Léon MBA (LNLM) a abrité le mercredi 3 décembre 2025 le lancement officiel du projet pilote de «salle interconnectée», une initiative ambitieuse visant à moderniser l’enseignement secondaire au Gabon. Fruit d’un partenariat stratégique entre Moov Africa Gabon Télécom, le géant technologique Huawei et les autorités gabonaises en charge de la digitalisation, ce projet entend révolutionner l’accès à l’éducation dans le pays.

La salle de classe connectée, baptisée IdeaHub, est équipée de technologies de pointe : un écran interactif permettant des interactions dynamiques, des outils audio-visuels performants et un accès à Internet haut débit. Mais l’innovation majeure réside dans sa capacité à interconnecter les établissements scolaires à travers le Gabon. Les lycées situés en province pourront ainsi assister en direct aux cours dispensés à Libreville, contribuant à réduire les inégalités d’accès à une éducation de qualité.
« Ce projet marque un tournant vers une école moderne, connectée et inclusive », ont souligné les autorités, insistant sur la nécessité de pallier le manque de ressources pédagogiques dans certaines régions. Grâce à cette initiative, les élèves des zones les plus reculées bénéficieront des mêmes contenus interactifs et en temps réel que ceux de la capitale, indépendamment de leur localisation géographique.

Cette expérimentation pilote est perçue comme une étape clé dans la transformation digitale du système éducatif gabonais, avec l’espoir de stimuler l’engagement des élèves et d’améliorer les résultats scolaires. Les partenaires du projet visent à étendre progressivement ce modèle à d’autres établissements, pour un enseignement plus équitable et adapté aux défis du 21e siècle.
Economie
SIGFIP, le pari digital de la DGB pour des finances publiques optimisées
La Direction Générale du Budget (DGB) a organisé une séance de présentation du Système Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIGFIP) ce mardi 2 décembre, à l’intention des Inspecteurs de services, des Directeurs Centraux des Affaires Financières (DCAF) et des équipes métiers. Sous la présidence de Wilfried NZAMBA MANGALA, Directeur Général, l’objectif était de dévoiler les fonctionnalités du module BUDGET de la DGB, qui seront intégrées dans SIGFIP.

L’ambition de SIGFIP ? Digitaliser l’ensemble des processus, de la chaîne des recettes à la dépense publique, pour moderniser les méthodes de travail et atteindre l’orthodoxie budgétaire, un objectif prioritaire selon le Directeur Général : « L’importance du SIGFIP, c’est de restructurer nos processus pour une gestion plus efficace des finances publiques ».

Une initiative qui s’inscrit dans la vision de la Présidence de la République Gabonaise et du Ministère de l’Economie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargée de la Lutte contre la Vie Chère, pour une gestion transparente et optimisée des finances publiques.
Economie
Gabon: La DGB se déploie sur le terrain, pour proner une administration éco-responsable
Voilà maintenant deux semaines, que la Direction générale du Budget (DGB) a déployé sur le terrain ses équipes, dans le cadre de sa campagne contre le gaspillage des ressources intitulée “l’administration publique, pionnière de l’eco-responsabilité”. À la rencontre des personnels de ladite administration, installés dans la capitale, les agents sensibilisateurs informent des gestes du quotidien, qui rappellent que «Gaspiller l’énergie, c’est gaspiller nos ressources», en plus que «chaque watt / goutte (d’eau) coûte à l’État».


En effet, les équipes de la Direction générale du Budget sillonnent les administrations publiques. Allant à la rencontre des agents, qui accueillent avec un véritable enthousiasme l’essence de ce message. Non sans marquer leur adhésion à la campagne initiée par le ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Chargé de la Lutte Contre la Vie Chère.

Engagée dans un contexte de réduction de dépenses publiques, cette action révèle la nécessité de promouvoir les comportements responsables et durables au sein des ministères, dont les consommations d’eau et d’électricité représentent une part importante des
charges récurrentes de l’État, estimée à plusieurs milliards de FCFA par an. Les premiers retours constatés au fil des échanges laissent entrevoir l’espoir d’une adoption rapide des bons gestes. Les rencontres qui se poursuivent seront davantage révélatrices de l’adhésion des agents de l’État, à contribuer de manière plus active à l’assainissement du budget de l’État.








