Justice
Gabon / Demande de liberté provisoire de Bertrand Zibi : la Cour d’appel se déclare incompétente
Les juges de la Cour d’appel de Libreville ont déclaré ce lundi 24 février 2020, de manière inédite, leur incapacité à libérer provisoirement l’opposant Bertrand ZIBI ABEGHE. L’opposant politique condamné à six ans de prison selon l’opposition gabonaise.
À la grande surprise des avocats et des acteurs politiques de l’opposition qui se sont massivement rendu au palais de justice pour assister à l’audience, cette décision n’a pas laissée insensible ces derniers.
« C’est la première fois dans les annales judiciaires qu’une Cour d’appel vienne se déclarer incompétente sur une demande de liberté. Je n’ai jamais vu cela. Quand on se déclare incompétent, on doit nous renvoyer devant une autre juridiction. Ce sont les règles processuelles. Vers quelle juridiction nous envoient-ils ? Des motivations ont été demandées, mais rien n’a été donné », a affirmé Maître MOUMBEMBE.
Après avoir été condamné à six ans de prison pour détention illégale d’armes à feu, non-assistance à personne en danger et crime contre la paix publique, l’opposant Bertrand ZIBI ABEGHE devait être fixé sur son sort ce 24 février après plusieurs renvois d’audience.
Les raisons d’une telle posture n’ayant pas été clarifiées, cette situation n’a pas laissé insensible le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre BARRO CHAMBRIER. Une autre audience est prévue pour le 9 mars 2020, aux fins de statuer sur le fond d’une telle décision.
« Bertrand est maintenu dans les geôles de la prison pour des raisons politiques. Le peuple doit être conscient de ce que nous devons continuer la lutte pour libérer ce pays du joug de cette dictature qui s’immisce dans le système judiciaire. S’ils sont incompétents qu’ils dégagent. Ça fait 4 ans de prison qu’un père est privé de sa famille pour des raisons fallacieuses, car Bertrand n’aurait jamais dû être en prison. Nous allons tout faire tout pour le sortir de prison », a affirmé Alexandre BARRO CHAMBRIER
Le Gabonais
Justice
1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?
Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet, à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.
En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.
À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”.
Justice
Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?
Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.
Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.
La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?
Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.
Justice
Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main
Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.
La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».
Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord.