Economie
Gabon : Edith EKIRI MOUNOMBI Épouse OYOUMI préside la prise de fonction d’Eugène Pénafort MINTSA OYAME à la DGMP

Le 7 février 2020, le Secrétaire général du ministère de l’Économie et des finances Edith EKIRI MOUNOMBI épouse OYOUOMI a présidé la cérémonie de passation de charges entre la direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP) et la direction générale des marchés publics (DGMP). Cette dernière dont le décret de création a été adopté lors du Conseil des ministres du 31 janvier 2020.

C’est en présence de Fabrice ANDJOUA BONGO ONDIMBA, que le secrétaire générale du ministère de l’Économie a procédé à l’installation d’Eugène Pénafort MINTSA OYAME à la tête de la DGMP. Dont la mission sera d’assurer l’exécution de la politique du Gouvernement en matière de passation, d’approbation et de contrôle de l’exécution des marchés publics.
«Comme vous le savez, il y a eu la création de la Direction générale des marchés publics, dont le directeur général est Monsieur MINTSA OYAME Eugène, ici présent. Cette cérémonie républicaine à huis clos consiste à échanger les dossiers techniques et à passer les charges entre le directeur général sortant et le directeur général entrant, et bien sûr son adjoint Monsieur Serge Christian PIRON», a indiqué Edith EKIRI MOUNOMBI épouse OYOUOMI dans son mot de circonstance.
Puis, passant la parole à l’homme à l’honneur ce jour, Eugène Pénafort MINTSA OYAME, a profiter de l’occasion, pour remercier le Chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA, pour sa confiance placée en sa personne, pour la gestion de cette nouvelle direction. En effet, après 20 ans passés à la Direction des projets puis à la gestion de la filiale nationale de Bouygues construction, Eugène Pénafort MINTSA OYAME, ne connaît que trop bien ce milieu. Pour lequel il aura désormais la mission «d’assurer une gestion rationnelle de la commande publique, vecteur de croissance économique».
Selon un communiqué émanant ministère de l’Economie et des Finances , ladite direction est articulée autour de services aux niveaux central et déconcentré. Pour ce qui concerne le niveau central, il intègre la direction de la réglementation et des études, la direction de la passation des marchés publics, la direction de l’exécution des marchés publics et la direction de l’optimisation des marchés publics. S’agissant des services au niveau déconcentré, il s’agit des cellules de passation des marchés et des délégations provinciales. Il convient toutefois de rappeler que l’activité de passation des marchés est régulée par l’Agence de régulation des marchés créée en 2013.
Economie
BGFIBank : qui succédera à Henri-Claude Oyima en août ?

Le 25 juin 2025, à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire (AGE) convoquée au siège de BGFI Holding Corporation, le groupe bancaire BGFIBank a tourné une page majeure de son histoire. Après quarante années passées à la tête de l’institution, Henri-Claude OYIMA (HCO), désormais ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette, des Participations et de la Lutte contre la vie chère depuis mai dernier, a officiellement quitté ses fonctions de PDG. Loin d’un simple passage de témoin, cette AGE a exposé des fractures profondes entre actionnaires, entre contestations du processus de vote, désaccords stratégiques et rivalités d’influence.
Une réforme de gouvernance inévitable mais conflictuelle
Première décision majeure : la scission du poste de PDG, désormais remplacé par une gouvernance duale – un président du conseil d’administration (PCA) et un directeur général (DG). Un changement dicté à la fois par la réglementation de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), qui impose ce schéma aux sociétés cotées, et par le souhait de moderniser la gouvernance. Ce choix s’inscrit aussi dans le projet d’introduction en Bourse de 10 % du capital de BGFIBank, accompagné d’une augmentation de capital de 15,7 milliards de FCFA. Cette IPO, évoquée dès 2019 par Henri-Claude OYIMA, vise à inscrire le groupe dans la dynamique de la BVMAC, dont il est également président.
Un climat de tension et des contestations multiples
Malgré la validation formelle des trois résolutions soumises au vote (nouvelle gouvernance, augmentation de capital, IPO), les débats ont été houleux. Selon le magazine panafricain Jeune Afrique (JA), plusieurs actionnaires ont contesté la légitimité d’Henri-Claude Oyima à présider la séance, au regard de ses nouvelles fonctions gouvernementales. D’autres ont exprimé leur opposition à la valorisation proposée de l’action (80 000 FCFA), jugée trop faible au regard des performances du groupe, mais paradoxalement trop élevée pour les petits investisseurs visés.
Le mécontentement a culminé sur le troisième point : la suppression du droit préférentiel de souscription pour les actionnaires historiques, et des irrégularités présumées dans le décompte des voix. Selon les opposants, la minorité de blocage avait été atteinte, invalidant en théorie la résolution sur l’IPO. Une procédure judiciaire n’est pas exclue.
Une succession ouverte et stratégique
En attendant le prochain conseil d’administration prévu en août, l’intérim opérationnel est assuré par Huguette OYINI, actuelle directrice générale adjointe. Toutefois, plusieurs autres profils circulent pour incarner la nouvelle gouvernance.
– Dimitri NDJEBI, DG de la filiale gabonaise, proche de Henri-Claude OYIMA, serait pressenti pour le poste de directeur général du groupe.
– Huguette OYINI pourrait devenir présidente du conseil d’administration, tandis que Rhinesse KATSOU, actuelle directrice financière, monterait au poste de DGA.
Mais d’autres profils émergent, et pourraient créer la surprise :
–Yann Franck KOUBDJE, conseiller financier du président OLIGUI NGUEMA, ancien directeur du Trésor public et ex-conseiller clientèle chez BGFI, récemment nommé administrateur pour le Gabon à la BEAC, figure parmi les favoris.
–Ismaël LIBIZANGOMO, directeur de BGFI Capital, diplômé en stratégie économique et financière, est également en lice. Il a piloté des dossiers structurants comme la restructuration de la dette intérieure gabonaise ou encore le rachat de Société Générale Congo. Le Comité de bonne gouvernance du groupe devrait trancher dans les prochains jours, avant la validation formelle du conseil d’administration.
Economie
Route Ntoum-Cocobeach: c’est 83km, financée à 100 milliards & livrée en 48 mois

Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a présidé ce jour la cérémonie de signature d’une convention tripartite entre l’État gabonais, le Groupe EBOMAF et BGFI Bank. Cet accord marque le financement officiel des travaux de construction de la route Ntoum–Cocobeach, pour un montant global de 100 milliards de FCFA.

Le Groupe EBOMAF, acteur panafricain de référence dans le secteur des infrastructures, sera chargé de la réalisation des travaux. Cette enveloppe couvre également les prestations de contrôle et de supervision, gages du strict respect des normes techniques et de la qualité de l’ouvrage. D’une longueur de 83 kilomètres, cet axe stratégique vise à désenclaver la commune de Cocobeach, tout en valorisant son important potentiel touristique et économique. Les travaux, dont la durée est estimée à 48 mois, devraient être livrés en octobre 2026.
Cette signature s’inscrit dans la dynamique des grands projets routiers initiés par le Gouvernement, à l’image de l’axe Alembé–Mikouyi récemment financé. Elle traduit la volonté ferme du Président de la République de renforcer les partenariats solides et crédibles, au service du développement et de la modernisation du réseau routier national.
Economie
OLIGUI NGUEMA échange avec le Président du groupe Groupe Perenco

Le président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a reçu en audience ce 30 juin 2025, François PERRODO, Président du Groupe Perenco. Cette rencontre a permis de faire le point sur les activités du groupe au Gabon au cours de l’année écoulée, marquée par une intensification des opérations, notamment dans le domaine du forage.
À cet effet, Perenco s’est engagé à approfondir sa collaboration avec la Gabon Oil Company (GOC) en vue de garantir, à moyen et long termes, des ressources pérennes pour l’État gabonais.
Les échanges ont également porté sur le projet de développement du gaz naturel liquéfié (GNL), une initiative qui mobilisera d’importantes ressources humaines et financières. Le Président de la République s’est réjoui de cette ambition et a encouragé une approche intégrée, impliquant pleinement l’État gabonais.
En outre, le Chef de l’État a invité les responsables du groupe à inscrire cette initiative dans une vision industrielle nationale, tout en valorisant l’ensemble du potentiel gazier du Gabon, au-delà des ressources actuellement exploitées par Perenco.