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Santé

Gabon : CHUO ou le cauchemar des patients et personnels

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Construit en 2012, pour être l’établissement sanitaire de référence dans les domaines de la traumatologie et de l’orthopédie, au sein de la sous-région, le centre hospitalier universitaire d’Owendo n’est plus que l’ombre de lui-même. La gestion chaotique de la structure hospitalière met en lumière les graves manquements, qui plutôt que de la sauver, met parfois en danger la vie des patients. 

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Si tant de choses sont à déplorer, il demeure que le CHUO, spécialisé en traumatologie et orthopédie, devrait à l’origine disposer de 4 blocs opératoires, mais il ne dispose que de 2. Ce qui est dérisoire d’autant que cet hôpital est le seul du territoire à intervenir sur les cas de fractures graves des membres et pour la fabrication des prothèses. 

Ces blocs déjà insuffisant pour la seule discipline orthopédique, sont également utilisés pour les soins gynécologiques. Un grave manquement du point de vue médical, selon un spécialiste dont le témoignage recueilli par nos confrères d' » Échos du nord » dans leur parution du 20 janvier dernier, stipule que «on ne peut pas opérer un ventre là où il faut en même temps opérer un os. C’est totalement incompatible» a-t-il déploré. 

Par ailleurs, à l’image de la majorité des structures hospitalières du territoire, le CHUO, notamment le service des urgences est vide de matériels de premières nécessité. En effet, l’absence de compresses, betadine, fil de sutures ou encore anesthésie dans leurs stocks contraignent parfois les parents des patients à aller s’en procurer à toutes heures du jour ou de la nuit, à défaut de se voir refouler du service. 

Mais, ne vaut-il pas mieux de se voir refouler, plutôt que de se voir établir un diagnostic erroné, au cours d’une radio, car les clichés, imprimés sur des supports non adéquats (papier Canon), rapporte la source, pourraient être détériorées. Tant d’interrogations, qui remet en surface le problème éternel de la destination du budget ainsi que des recettes d’un l’établissement sanitaire pourtant très sollicité. 

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Santé

Gabon: une dotation de 4000 équipements biomédicaux destinés à 4 provinces

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Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA  a procédé, le 22 Janvier 2025 au palais de rénovation à la remise officielle d’équipements biomédicaux destinés aux structures sanitaires de l’arrière pays. Financée grâce à un prêt de l’Agence Française de développement (AFD), cette acquisition qui s’inscrit dans le cadre du Projet National d’Appui au secteur Santé (PASS 2) vise à renouveler et à renforcer les performances des plateaux techniques afin d’améliorer la prise en charge des patients dans différentes structures sanitaires provinciales.

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Composée de 4000 références d’équipements répartis dans les services allant des urgences à l’hospitalisation, en passant par le laboratoire, l’imagerie, les blocs opératoires et les services d’hémodialyse, cette dotation
est destinée aux structures sanitaires de quatre provinces cibles à savoir le
Haut – Ogooué, la Ngounié, l’Ogooué Ivindo et le Woleu-Ntem.
Il s’agit notamment de blocs opératoires et d’accouchement complets, des blocs d’hémodialyse complets, du matériel de réanimation et d’anesthésie, du matériel de petite chirurgie, de gynécologie obstétrique, de maternité, de néonatologie, des urgences, de médecine interne, d’ophtalmologie, d’ORL, de laboratoire, de radiologie conventionnelle, de pharmacie. A ce lot s’ajoutent également plus de 600 meubles et mobiliers de bureau divers ainsi que 49200 carnets de santé destinés aux services mère et enfant.

Cette action de plus dans le secteur santé est la matérialisation de la vision du Chef de l’État pour un Gabon moderne où chaque citoyen doit pouvoir bénéficier d’un accès à des soins de santé de qualité où qu’il soit sur l’étendue du territoire national.

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Santé

Nadia Christelle KOYE désignée DG de la CNAMGS, sa vice-présidence au CGE, son handicap majeur ?

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Ce 4 janvier 2025, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), a vu l’arrivée de sa nouvelle Directrice générale, Nadia Christelle KOYE. Installée dans ses nouvelles fonctions par la ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie AWANANG, le nouveau DG hérite d’une structure en crise mais aussi d’un passé, pas si lointain que ça, qui, aux yeux de nombreux gabonais occulterait d’ores et déjà sa présomption de compétences.

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Désignée Directrice générale, pour un mandat de 5 ans, à l’issue d’une sélection rigoureuse mêlant un peu plus de 272 dossiers de candidatures, celle qui fut, pour le compte de l’opposition, vice-présidente du défunt Centre gabonais des élections (CGE) sait pertinemment qu’elle n’aura pas d’état de grâce.  C’est-à-dire, malgré une démarche qui tranche radicalement avec ce qui se faisait par le passé, à savoir les nominations en Conseil des ministres, le nouveau maçon part condamné avant son jugement au pied du mur. Les gabonais refusent de faire le St Thomas. Ce qui pose d’ailleurs des questions sur la notion du “pardon” dans un pays où 80% de  la population clame ouvertement  sa chrétienté.


«Je suis consciente du rôle stratégique qu’occupe la Cnamgs dans la mise en œuvre de la politique du chef de l’État. Je suis consciente des enjeux sociaux liés à une gouvernance vertueuse de la Cnamgs et je ne lésinerais sur aucun effort, avec la contribution du ministère en charge des Affaires sociales et du Conseil d’administration, pour porter haut la politique sociale qui est mise pour que les Gabonais disposent d’outils de manière à réduire la pauvreté», a déclaré , Nadia Christelle KOYE au micro de confrère de “Gabon review”.

Un discours qui ne trouve malheureusement pas l’assentiment des populations  et d’une partie de la presse locale qui voient d’un mauvais œil l’arrivée de cette juriste de formation à la tête de la Caisse. Quand certains estiment que la Cnamgs est désormais entre les mains de la Fédération gabonaise des entreprises (FEG), d’autres comme, “Mazleck info”, média longtemps ancré dans l’opposition, crie aux loups. Dans ses colonnes on peut lire, «la Cnamgs, désormais aux mains de Nadia Christelle KOYE, complice du sulfureux Michel Stéphane BONDA, pour sa part, comparse d’Ali BONGO et auteur des tristement célèbres résultats controversés de la présidentielle de 2023, qui donnaient contre toute vraisemblance, Ali BONGO, vainqueur».

Avant d’ajouter, «cette ancienne vice-présidente du dernier bureau de Centre Gabonais des Élections, C.G.E, et qui mérite, par probité politique et morale, d’être blacklistée du processus de restauration des institutions, se retrouve comme par magie, bombardée Directrice Générale de la Cnamgs, au grand dam, des honnêtes citoyens». Sur la toile, le ton est le même. Associant, ire, sarcasme, scepticisme et déception. Certains de lui donnant pas «6 mois».

Il est évident qu’en temps de paix, il s’agirait d’une promotion qui passerait inaperçue.  Mais avec l’actualité brûlante que suscite la Cnamgs, rien ne sera épargné à Dame KOYE et son adjoint, Pierre MOUSSAVOU. Pour rappel, la Cnamgs est en conflit avec le Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga) sur la question de ses dettes, estimées à plusieurs milliards, en souffrance depuis de longs mois. Poussant ainsi les officines à suspendre la dispensation des médicaments aux assurés de la CNAMGS.

Lors de la cérémonie de passation des charges ce samedi, le président du conseil d’administration (PCA), Alain-Claude KOUAKOUA, a tenu à signifier que Mme Koye n’a pas été nommée à l’image de l’équipe sortante dirigée par , Christine Audrey CHAMBRIER VOUA, qui a fait l’objet d’une mesure suspensive en novembre dernier. L’équipe KOYE devra donc se mettre à pied œuvre dans le processus engagé de restauration et de renouveau de la boîte.

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Santé

Gabon: les assurés Cnamgs refoulés dans les pharmacies

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Parceque la santé est le premier vœux que l’on se partage mutuellement en début d’année, ce 1er janvier 2025, le Syndicat des pharmaciens du Gabon (Synpharga), a décidé d’un arrêt de délivrance des médicaments aux assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Cette décision radicale, qui prive 40% de la population d’accès aux soins gratuits,marque un tournant majeur dans les relations entre les officines et la Caisse. Ceci en raison d’une dette trop élevée et une gestion que les pharmaciens qualifient de «chaotique».

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