Justice
Gabon: écroué à sans famille, Justin NDOUNDANGOYE est toujours député

En vertu de la présomption d’innocence, et compte tenu du fait que la justice n’a pas encore statué sur son sort, l’ancien ministre des Transports n’est pas déchu de son mandat de député. Alors qu’il a été entendu le jeudi 09 janvier 2020 par le Paquet de Libreville, Justin NDOUNDANGOYE pourrait donc rentrer dans ses droits dans le cas où la justice se prononce en sa faveur. En attendant, son suppléant siège toujours à sa place au niveau de l’Assemblée Nationale.
Le proche de l’ancien Directeur de Cabinet d’Ali BONGO est actuellement en détention préventive. Son sort n’est pas encore scellé puisque sa culpabilité n’a pas jusque-là pas été déclarée définitivement par une décision de justice émanant d’un tribunal. Ce qui veut dire que Justin NDOUNDANGOYE, dans le cas où il est jugé non coupable par exemple, pourrait retrouver son siège de député à l’Assemblée Nationale.
Le député PDG de l’unique siège du deuxième arrondissement de la commune de Franceville conserve donc toujours son statut d’élu du peuple. Et ce, malgré la procédure en cours. D’ailleurs, les textes en vigueur précisent que «jusqu’à la fin de la procédure judiciaire, le siège d’un député en détention préventive est occupé par son suppléant».
Auditionné hier, jeudi 09 janvier 2020, l’ancien ministre de Julien NKOGHE BEKALE en saura plus sur son sort dans les prochains jours. Rappelons qu’il est soupçonné de détournements de biens publics et avait été arrêté dans le cadre de l’opération “scorpion” alors qu’il avait tenté par deux fois de sortir du territoire national.
Justice
Gabon: condamné pour avoir résisté, pendant que ses bourreaux libres se pavanent en Europe

En matière de responsabilité, il y a deux écoles. Ceux qui les assument et ceux qui les fuient. Une 3e catégorie peut émerger de ceux qui fuient leurs responsabilités, se positionnant en victimes des faits qui leurs sont reprochés. C’est dans cette dernière que les inculpés du clan BONGO ont choisi d’identifier, fuyant la justice gabonaise, contrairement à leurs victimes qui choisissent d’y faire face, nonobstant pour certains leur double nationalité. La décision de Brice LACCRUCHE ALIHANGA de revenir au Gabon pour faire face à la justice contraste lourdement à celle de ses bourreaux d’antan qui choisissent d’instaurer depuis Londres où ils se sont réfugiés un tribunal virtuel où la manipulation et la diffamation cachent une forme de lâcheté soudaine.
Invité sur le plateau de TV5 Monde, où il et revenu sur les évènements qui ont conduit à sa détention, Brice LACCRUCHE ALIHANGA, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo ONDIMBA a mis en lumière des injustices flagrantes dans l’exécution de la justice. En effet, depuis sa cellule, où il avait développé un cancer du colon, BLA , par la voix de ses avocats avait sollicité le droit de bénéficier des soins médicaux. Contrairement à ses bourreaux du passé qui sont en liberté provisoire pour des raisons médicales, BLA n’aura bénéficié de soins adéquats qu’au moment de sa remise en liberté en 2023, par les autorités de la transition.
À Londres pour des raisons de santé, les détenus BONGO VALENTIN, Sylvia et Noureddine rejettent l’idée de comparaître devant la justice gabonaise, initiant par ailleurs une procédure parallèle en France dont ils détiennent également la nationalité. Or, rappelle BLA, « j’ai été libéré en 2023, j’étais malade. Je suis venu 3 ou 4 fois en France pour me faire soigner. Pourtant à l’heure de mon procès je me suis rendu à Libreville, parce que le Gabon est mon pays et j’assume mes responsabilités (…) j’attends de même que ceux qui sont à Londres pour se faire soigner, puissent répondre quand la justice gabonaise va faire appel à eux».
Une interpellation sans ambages aux détenus du clan BONGO VALENTIN, qui initient de nombreuses procédures et communications sur les réseaux, aux fins de se faire passer devant le peuple qu’ils ont longtemps méprisé, comme des victimes. Minimisant les faits qui leurs sont reprochés. Les courageux persécuteurs d’hier auraientils troqué leur dignité contre de la lâcheté pleinement assumée ? Affaire à suivre.
Justice
1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?

Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet, à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.
En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.
À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”.
Justice
Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?

Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.
Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.
La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?
Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.