Justice
Des proches de Justin NDOUDANGOYE traqués au sein de l’ARTF et ailleurs
Le “Moutouki” (n°191) révèle qu’un haut responsable de l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires (ARTF) a été arrêté par la Direction Générale des Recherches (DGR) tandis qu’un ex-responsable est actuellement recherché sur la base de soupçons de malversations financières en collusion avec l’ex-ministre des Transports, Justin NDOUDANGOYE.
Le mardi 07 janvier 2020, des agents de la DGR se seraient rendus au siège de l’ARTF, situé au Pont-Nomba, dans la commune d’Owendo. L’institution gérée par Karine ARISSANI a pourtant accueilli la veille de cette visite inopinée, le nouveau ministre des Transports Léon Armel BOUNDA BALONZI. La raison de la descente des forces de l’ordre est l’arrestation de Jean Aimé NZIENGUI, Directeur technique de l’agence. Selon le “Moutouki”, il serait soupçonné d’être mêlé à une affaire de malversation financière dans la création du cabinet privé Engerail.
Ledit cabinet est dirigé par Dieudonné YEMBI, prédécesseur de Karine ARISSANI au Secrétariat Exécutif de l’agence de régulation. Engerail aurait contracté un juteux contrat avec la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG), sous le regard bienveillant du Ministère des Transports, pour contrôler des activités sur la voie ferrée. L’ancien secrétaire exécutif est également recherché pour être entendu sur les moyens qui ont permis à la structure privée Engerail d’obtenir un contrat pour mener des activités normalement dévolues à la SETRAG.
Dans cette étrange histoire c’est tout le rôle de Justin NDOUDANGOYE, à l’époque ministre des Transports qui est mis en question. Puisque sa proximité avec les mis en cause, notamment Dieudonné YEMBI, aurait pu influencer les malversations en question. Dans tous les cas, le flou ne tardera pas à se dissiper dans cette affaire, et certainement le dard du “scorpion” ne tardera pas à faire d’autres victimes.
Justice
1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?
Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet, à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.
En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.
À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”.
Justice
Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?
Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.
Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.
La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?
Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.
Justice
Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main
Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.
La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».
Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord.