Justice
Comme 6ix9ine BLA envisagerait, pour se défendre, de balancer Nourreddin BONGO pour recouvrer la liberté
La très informée “Lettre du Continent” affirme que fin décembre, plusieurs avocats de l’ancien tout-puissant Directeur de cabinet d’Ali BONGO, Brice LACCRUCHE ALIHANGA, auraient pris contact à Paris avec quelques pénalistes français engagés auprès d’opposants africains. Objectif : étudier la faisabilité de procédures ciblant plusieurs sociétés appartenant au nouveau Coordinateur Général des Affaires Présidentielles, Noureddin BONGO VALENTIN. Le but de l’ancien Dircab serait de faire chanter le clan BONGO-VALENTIN pour sortir de prison.
Le Franco-Américain Dominique Inchauspé, avocat du colonel congolais Jean-Claude MBANGO et de l’homme d’affaires camerounais Yves-Michel FOTSO, est l’un des avocats dont Brice LACCRUCHE a sollicité l’expertise pour porter un coup dur au clan BONGO-VALENTIN. Les actifs gérés par le premier rejeton d’Ali et Sylvia BONGO seraient ciblées.
À en croire la “Lettre du Continent”, il s’agirait d’un family office enregistré à Dubaï ainsi que plusieurs sociétés gabonaises, parmi lesquelles « Media Volontaires », domicilié chez Ecobank Gabon et dont le co-actionnaire est Abdoul OCENI OSSA, frère de l’actuel Directeur de Cabinet Adjoint d’Ali BONGO ONDIMBA et progéniture d’Ismaël OCENI OSSA, imam de la mosquée Hassan II de Libreville.
Si Brice LACCRUCHE ALIHANGA veut s’en prendre aux affaires de Noureddin BONGO VALENTIN, ce serait parce qu’il en a parfaitement connaissance. Au temps de sa gloire de premier collaborateur d’Ali BONGO, il fréquentait le fils du couple présidentiel comme un petit frère, recevant parfois « ses interlocuteurs, en particulier les industriels étrangers, en présence du fils du président. Cette proximité, tant professionnelle que privée, a assuré à LACCRUCHE une connaissance détaillée des affaires de Noureddin Bongo, sur le plan financier mais également personnel».
Ce serait donc une connaissance stratégique qu’il semble désormais vouloir transformer en une carte « sortie de prison ». Selon la “La Lettre du Continent”, durant tous ses interrogatoires avec les gendarmes de la Direction générale des recherches (DGR), Brice LACCRUCHE ALIHANGA a répéter sans changer de version, que son action était coordonnée avec la famille présidentielle, détaillant par exemple son rôle dans la gestion du compte personnel d’Ali BONGO à la BGFIBank.
La question se pose désormais, si les faits sont avérés. L’ex-dircab d’Ali BONGO va t-il faire chanter le trio familial du Palais du Bord de Mer pour se sortir de prison ? Ses informations peuvent mettre à mal les affaires du clan BONGO-VALENTIN, que l’opinion soupçonne d’ailleurs de n’être pas étranger à l’arrestation spectaculaire de ce dernier. Comment va réagir l’Exécutif ? Affaire à suivre..
Justice
1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?
Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet, à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.
En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.
À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”.
Justice
Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?
Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.
Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.
La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?
Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.
Justice
Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main
Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.
La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».
Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord.