Politique
Gabon : le discours à la Nation d’Ali BONGO met-il la pression au Gouvernement ?
C’est une question que l’on serait tenté de se poser au regard de la teneur du discours du chef de l’Exécutif. C’est un discours radical,résolu, tranchant et dur à l’endroit de ses collaborateurs qu’il a tenu à l’endroit de ses collaborateurs, dont le bilan a manifestement été catastrophique, a-t-il lui-même reconnu à demi-mot tout comme l’a implicitement fait Julien NKOGHE BEKALE récemment à l’Assemblée Nationale. Coup de pression pour les gouvernants ?
Le traditionnel discours des voeux à la Nation résonne toujours dans les esprits de l’opinion politique nationale. Pour cause, Ali BONGO a semble-t-il, une énième fois, tapé du poing pour sonner la fin de la récréation dans les rangs de l’Exécutif. Il a affirmé vouloir faire la guerre à la corruption et juré de traquer les collaborateurs véreux. Au-delà de cette volonté, il s’est dit empressé de voir des résultats concrets de l’action des gouvernants.
«Les dirigeants et responsables publics doivent changer de paradigme. Passer d’une logique d’annonces à une logique de résultats. Car je le sais, vous ne jugerez pas sur nos intentions, mais sur nos réalisations et j’en suis conscient», avait-il déclaré dans son discours. Une invite expresse donc à l’action urgente pour les dirigeants, qui jusque-là n’ont pas encore pu satisfaire le minimum des besoins des populations.
Si Ali BONGO semble déterminé à rectifier le tir manqué par son entourage ces dernières années, il reste que la nouvelle équipe a peu de temps pour faire ses preuves, tant l’urgence de remédier aux maux qui minent la société gabonaise est envahissante. Le malaise social généralisé ne sera apaisé qu’au moment où les préoccupations des Gabonais et Gabonaises seront réellement prises en compte par la classe dirigeante.
Politique
Reconstitution de la Cité de la Démocratie: OLIGUI NGUEMA satisfait des avancées
Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ce 14 décembre 2024 à la visite du chantier la Cité de la Démocratie.
Exécuté par la société turque Summa, ce projet d’envergure qui s’étend sur une période de 16 mois prévoit la construction d’un grand centre de conférence comprenant des salles de conférence, des bureaux administratifs, une salle de banquet, une salle de congrès, un carré VIP, une salle présidentielle.
Ce chantier prévoit également des travaux connexes tels que la construction de 55 villas dédiées aux Chefs d’État, un palais présidentiel, une clinique médicale, un zoo et un plateau sportif entre autres. Entamés depuis 4 mois, ces travaux sont exécutés par une main d’œuvre mixte composée de plus de 1350 personnes dont 900 nationaux.
Présente depuis une quinzaine d’années dans 14 pays dont 8 africains, l’entreprise Summa opère dans les secteurs du BTP, de l’énergie, des mines, de l’hôtellerie et de la santé. Exprimant son satisfecit sur l’avancement considérable des travaux, le Chef de l’État a instruit l’entreprise de respecter les délais de livraison dudit chantier.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.