Politique
Gabon / Lucie MILEBOU : «nous invitons le gouvernement à prioriser la réhabilitation des infrastructures routières et ferroviaires»
A l’occasion de la clôture des travaux de la 2e session ordinaire du Parlement, ce 31 décembre 2019, deux points principaux ont marqué l’allocution de Lucie MILEBOU AUBUSSOU-MBOUSSOU, présidente du Sénat. L’insécurité grandissante ainsi que l’état désastreux des infrastructures routières inquiètent les membres de l’institution, qui a appelé le Gouvernement à y remédier.
La présidente du Sénat a saisi le Gouvernement, en tête duquel le Premier ministre, Julien NKOGHE BEKALE , pour leur faire entendre les inquiétudes des sénateurs. En effet, il faut croire que les routes laissées à l’abandon par le ministère de tutelle, ne préoccupe plus uniquement les citoyens lambdas. Puisque Lucie MILEBOU AUBUSSOU-MBOUSSOU l’a réitéré à l’attention du chef du gouvernement.
«Nous invitons le gouvernement à prioriser la réhabilitation des infrastructures routières et ferroviaires. Ces projets, dont le début des travaux avait été annoncé, doivent débuter et aller impérativement à leur terme», a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, évoquant le sempiternel problème de l’insécurité galopante, qui au même titre que le mauvais état des routes du territoire, endeuillé presqu’au quotidien de nombreuses familles gabonaises, la présidente du Sénat a rappelé les récents actes de piraterie dont les marins gabonais ont été victimes.
«Cette année s’achève sur une préoccupation sécuritaire majeure. Outre l’insécurité grandissante à l’intérieur de notre territoire, dont sont victimes nos concitoyens, la piraterie maritime est désormais à nos portes. Le Golfe de Guinée dont fait partie notre pays, est devenu l’épicentre de la piraterie mondiale», a-t-elle déclaré en guise de conclusion.
Des préoccupations décriées depuis belle lurette par les citoyens, dont les cris ne semblent être que murmures aux oreilles des autorités gouvernantes, restées jusque-là insensibles. La voix de Lucie MILEBOU AUBUSSOU-MBOUSSOU fera-t-elle meilleur écho auprès de ces dernières? Ou peut-être ces préoccupations figurent-elles au titre des résolutions du gouvernement pour cette nouvelle année.
Politique
Gabon: le retour de Théophane NZAME-NZE BIYOGHE
Le conseiller spécial porte-parole de la Présidence de la République a tenu une conférence de presse, ce vendredi 07 novembre 2025, au palais rénovation. 4 mois après sa dernière sortie, Théophane NZAME-NZE BIYOGHE, revient avec un peu plus d’humour et deux points, concernant l’actualité : de l’agenda du Président de la République Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) à l’international et sur le dossier du procès de Sylvia et Nourredin BONGO VALENTIN.

En effet, dans sa poursuite d’une diplomatie dynamique, afin de placer le Gabon dans le conseil des nations, le Chef de l’État a été reçu au Vatican par Sa Sainteté le Pape Léon XIV. Après avoir échangé sur la promotion de la paix, le dialogue interreligieux et le rôle essentiel de l’Église catholique dans l’éducation, la santé et la cohésion sociale au Gabon. À ce titre, le Conseiller spécialiste a déclaré : « Cette rencontre a réaffirmé la solidité des liens historiques entre le Gabon et le Vatican ».
Ensuite, le numéro 1 gabonais s’est entretenu avec la Première Ministre italienne, Madame Giorgia MELONI. Les discussions ont mis en avant le renforcement des investissements italiens dans les secteurs de l’énergie; des infrastructures; de l’agro-industrie; ainsi que la coopération sécuritaire.
Concernant le deuxième point de cette conférence de presse, consacrée au dossier du procès de l’ancienne première dame et son fils, il a tenu à rappeler que le Chef de l’État suit avec une attention constante l’évolution de cette affaire afin d’éclaircir l’opinion, s’agissant des récentes tentatives de déstabilisation menées par Madame Sylvia Aimée Valentin Épse. BONGO et Monsieur Noureddine BONGO VALENTIN.
La Présidence de la République observe la situation avec sérénité et froideur. Face à cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant des hauts cadre du pouvoir judiciaire reçu et filmé sans leurs consentements chez l’ancien Chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA, elle précise que celle-ci consiste à mener des attaques alignées sur les déplacements du Chef de l’État à l’internationale, dans l’optique de nuir l’image du Gabon et de ses institutions.
Pour ajouter à cela, TNNB s’est exprimé en disant « il s’agit, ni plus ni moins, d’une campagne d’influence, et non de l’expression d’une volonté de voir triompher la justice. L’État demeure concentré sur sa mission première : servir le peuple. gabonais ». Il va sans dire que, avec l’ouverture du procès ce 10 novembre 2025, la mère et son fils absents, seront jugés par contumace.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC
Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?
Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.








