Afrique
Dialogue National : le Cameroun donne l’exemple
Le Cameroun a vibré hier, au rythme de l’ouverture du « Grand Dialogue National », initié par l’Exécutif sous l’égide de la communauté internationale, pour tenter de désamorcer la crise dite « anglophone », qui a causé des milliers de morts et des centaines de déplacés, depuis trois ans.
Bien que la partie dissidente ne participe pas à ces assises, rapporte “Echos du Nord”, l’organisation de ce dialogue s’entend bien comme un geste voulu par les plus hautes autorités camerounaises, afin d’ouvrir la voie à une sortie de crise, qui semblait hors de portée jusque-là.
En effet, si le doute plane encore quant à la neutralité de cette rencontre, le mérite revient au sommet de l’Etat pour la démonstration d’une volonté de ramener la stabilité au sein du climat sociopolitique délétère qui a prévalu jusque-là dans le pays. Et c’est dans cet exercice que très peu de chefs d’état et de gouvernements peinent à se lancer.
Pourquoi toujours attendre que le vivre-ensemble soit en péril, que les indicateurs sociaux soient au rouge ou que le désespoir et la colère se transforment en extrémisme, pour que les dirigeants africains et en particulier de la sous-région d’Afrique Centrale, se résignent en dernier ressort à installer le dialogue ? Or les concertations de ce genre sont l’apanage des démocraties des autres régions du continent.
Au Gabon, l’on a la nette impression que la classe dirigeante se complait dans une sorte d’image d’Epinal, qui leur fait miroiter le spectre d’une société où tout va pour le mieux. Alors que le quotidien des populations s’avère de plus en plus difficile, le fossé entre ces dernières et l’élite au pouvoir se creuse inexorablement, malgré les images sulfureuses d’une joie éphémère au demeurant toujours monnayée, lors des « tournées » politiques.
Bref, le dialogue qui se poursuit au Cameroun doit interpeller les consciences des décideurs. Il n’est pas à souhaiter que la situation actuelle perdure, au risque de voir les uns et les autres verser, désespoir de cause, dans les pires extrémismes. D’ailleurs, la tentative de coup d’état perpétrée en début de cette année aurait dû amener les pouvoirs publics à reconsidérer leurs choix, qui malheureusement n’ont pas permis jusqu’alors de pouvoir ramener la sérénité dans une société qui grogne un peu plus chaque jour. À bon entendeur…
Afrique
OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail
Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.
Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.
Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
Afrique
50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités
Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.
Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO
Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
MEZ