Société/Environnement
Airtel Gabon: Agence des 9 étages, les clients essuient le mépris des responsables d’agence
Si vous vous êtes déjà rendu à l’agence Airtel Gabon des 9 étages pour renouveler une carte SIM, vous faire identifier ou débloquer un compte Airtel Money, vous avez très certainement expérimenté « l’attente de Godot » de Samuel Beckett.
En effet, l’agence Airtel Gabon des 9 étages est l’une des agences de l’opérateur de téléphonie mobile les plus fréquentées de la capitale. Si ce sont les nombreux dysfonctionnements du service qui amènent les clients à s’y rendre, une fois sur place, ils sont confrontés à un accueil exécrable imputable aux responsables de cette agence. Les clients qui se comptent par dizaines doivent attendre entre 40 et 100 minutes pour que leurs requêtes soient reçues et faute de places assises, ils sont invités à attendre leurs tours debout derrière les battants de la porte d’entrée et interdits de s’adosser aux vitres.
Aucune priorité pour les femmes enceintes et les personnes du troisième âge, chacun doit attendre l’appel de son numéro. Un appel que certains clients très occupés ou impatients n’entendront certains jamais. Au bout de 25 minutes d’attente postés debout comme des soldats à la guérite, beaucoup décrochent. Pour les plus endurants, ils doivent subir l’inconfort de se frotter aux autres usagers et les regards inquisiteurs surtout lorsque vous jouez à Temple Run ou naviguez sur Facebook gratuit pour faire passer le temps.
Les responsables d’agence n’ont même pas eu l’amabilité d’installer une borne WiFi libre d’accès ou un écran LCD pour divertir les clients qui doivent conjuguer impatience et inconfort. Hier, 19 septembre 2019, quelques voix ont commencé à se faire entendre pour exprimer leur mécontentement. Malheureusement, les plaintes ne sont adressées qu’aux réceptionnistes qui n’ont pas de pouvoir de changer quoi que ce soit et faute de représailles, ils ne transmettent presque pas les plaintes à la hiérarchie.
Voilà une situation qui laisse penser que pour Airtel Gabon, le client n’est qu’un numéro qui fait faire des bénéfices à l’entreprise sans bénéficier du moindre égard.
Rodolphe HOUGANGOYE
Société/Environnement
Restitution officielle du rond-point d’Acaé: le ressenti mi-figue mi-raisin des Librevillois
Ce 22 décembre 2024, le Président de la Transition (PRT), Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a procédé à la restitution du rond-point d’Acaé, Baptisé Jean François Aveyra, sis à Ozoungue dans le 5e arrondissement de la capitale. Si cet ouvrage de qualité témoigne de la volonté des hautes autorités, en tête desquelles, le PRT, qui a à cœur le bien être des populations, il n’en demeure pas moins le développement ne s’accompagne pas que des applaudissements. Et souvent est susceptible de créer des grincements de dents.
Réalisé par le société gabonaise « Mika services » et exécuté sur une période de 9 mois par une main d’œuvre locale à 90 %, le projet Acaé vise à moderniser et rendre plus fonctionnel ledit carrefour tout en intégrant des solutions durables et des aménagements adaptés aux besoins des usagers. Déjà, lors de sa réception le 6 avril dernier devant le ministre des Travaux publics, le général Flavien NZENGUI NZOUNDOU, le président directeur général (PDG) du groupe, Alain-Claude KOUAKOUA (ACK) a relevé, qu’outre la réfection en béton du rond-point, Mika service a aménagé un jardin avec des arbres, du gazon, des bancs publics, des lampadaires, des panneaux de signalisations, un parking municipal et des espaces pour des activés physiques et sportives en plein air.
«Vous pouvez venir, vous garer au parking, faire votre footing tout au long de la voie balisée, faire votre fitness en toute sécurité»,. a-t-il indiqué.
Si la longue attente des riverains trouve satisfaction ce jour grâce à ce joyaux urbain qui répond désormais aux normes internationales, le ressenti mi-figue, mi-raisin des librevillois laisse pourtant un goût d’inachevé. Le « rétrécissement de la voie et la création d’un feux tricolores», voilà ce qui exaspère véritablement les transporteurs urbains et les automobilistes voulant rallier la commune d’Owendo aux risques d’y croiser des embouteillages longs de plusieurs heures. Tout comme la commune d’akanda, ce malaise ravive la nécessité de la création rapide d’une voie autre permettant de ralier Owendo en toute fluidité.
Conscients de la situation les autorités de Transition, envisage ainsi désenclaver Owendo du reste du pays. Le Conseil des ministres du 19 février dernier a approuvé la passation, par entente directe, du contrat de Partenariat public-privé (PPP) relatif au développement d’une route en 2×2 voies reliant Owendo à la Route nationale 1. Le 26 juin, le Président de la Transition a lancé les travaux de ladite autoroute de contournement dans cette zone nord du Grand Libreville. Elle permettra ainsi de déboucher aux quartiers Bikélé, Nkok et Owendo. Donc chers automobilistes encore un peu de patience…
Société/Environnement
« Noël enchanté »: 20.000 enfants défavorisés impactés par l’humanisme du couple Présidentiel
Le couple présidentiel, Brice Clotaire OLIGUI et son épouse Zita OLIGUI NGUEMA, ont procédé ce vendredi 20 décembre 2024 à la distribution de cadeaux aux enfants issus des familles défavorisées du pays.
Placée sous le thème « Noël enchanté », cette cérémonie emprunte de solidarité a été l’occasion pour le couple présidentiel gabonais de témoigner leur engagement en faveur de l’inclusion et du soutien aux plus vulnérables à travers la distribution de cadeaux et des moments de partage. Le but étant de donner du sourire à ces enfants.
Initiée dans les 9 provinces du pays, cette initiative concerne les enfants résidents des centres d’accueil et ceux issus des familles vivant avec un handicap. Il s’agit de près de 300 enfants de la province de l’Estuaire pour un total de 20 000 enfants recensés sur toute l’étendue du territoire.
Société/Environnement
Gabon: « Le couvre-feu est levé (..) jusqu’à nouvel ordre, sur toute l’étendue du territoire national »
Voooiilà ! Tout est dit en une seule phrase et de la bouche du directeur de cabinet du ministre de la Défense nationale, le général de division aérienne Félicien KOYI par voie de communiqué, ce mercredi 18 décembre 2024. «A compté de ce mercredi 18 décembre 2024, jusqu’à nouvel ordre», les forces de l’ordre pourront ainsi, pour l’instant, ranger rasoirs et matraques dont ils fesaient usage en violation flagrante de l’article 12 de la nouvelle Constitution. Jugé impopulaire et peu comprise, 16 mois après son instauration, la fin de cette mesure sonne comme un ouf de soulagement pour la population et les acteurs économiques de la nuit durement éprouvés après la pandémie à Covid-19.